La Bible et son message aux hommes

6. LA PRIÈRE D’ANNE

Dieu a mis sur mon cœur le désir de vous parler de la prière d’Anne. Il veut nous donner quelques leçons concernant la prière efficace.

Nous allons faire la lecture suivante :

1 Samuel, chapitre 1, versets 1 à 19 : {1Sa 1.1-19}

Comme vous le voyez, c’est une histoire très remarquable et nous avons, tout d’abord, une leçon fondamentale, un exemple de la puissance remarquable de la providence divine. Nous voyons, ici, les grands effets que peut produire une prière fervente ; Dieu est capable de se manifester dans les plus grands besoins des hommes, et cette prière remarquable a été écrite pour nous, de façon que nous puissions apprendre comment prier avec efficacité.

Il y a, bien sûr, beaucoup de personnes qui prient ; il y a certaines personnes qui emploient un grand nombre de paroles dans leurs prières, mais savoir si cette prière est efficace ou non, si toutes ces paroles accompliront réellement quelque chose, c’est une autre question. C’est une chose que de réciter, de dire des prières, et c’est autre chose que prier réellement.. Employer un grand nombre de mots, et obtenir un exaucement est différent. Aussi, nous servirons-nous de cette prière d’Anne pour faire ressortir ces différents éléments qui constituent la façon efficace de prier.

Nous allons examiner ensemble sa prière ; toutefois, avant de commencer, il est nécessaire de faire quelques remarques introductives : Voici une femme avec une grande souffrance. Son époux avait deux femmes (cela ne vous donne pas le droit d’en avoir deux ! ceci se passait aux temps de l’Ancien Testament, et les choses étaient légèrement différentes à cette époque ; aussi, ne soyez pas tentés !). Le mari d’Anne avait donc deux femmes, et bien sûr, Anne était l’une des deux. L’autre épouse avait un grand nombre d’enfants, Anne n’en avait pas. Dans ce temps-là, c’était une opprobe qu’une femme mariée n’enfante pas. Cette stérilité était comme une preuve que la faveur de Dieu n’était pas pour elle. On considérait cela comme un jugement de Dieu. L’on supposait que cette femme avait dû commettre quelque péché, et que, maintenant, Dieu la jugeait ; l’attitude de la foule à cet égard n’était pas toujours justifiée. En tous les cas, Anne recevait de sévères reproches de la part des gens à cause de sa stérilité.

En plus de cela, l’autre épouse de son mari levait contre elle un doigt d’accusation. Chaque année celle-ci avait un autre bébé ; elle disait à Anne : « Regarde, j’en ai un autre ; où est le tien ? Qu’est-ce qui ne va pas pour toi ? C’est la main du Seigneur qui se lève contre toi ; l’an prochain, je pense que j’en aurai encore un autre, et encore un autre, et puis, encore un autre...Où sont les tiens ? » Cela s’est répété pendant un grand nombre d’années ; pendant très longtemps Anne souhaitait avoir un enfant. Mais pour cela, il fallait faire plus que souhaiter. Finalement, Anne est remuée au fond d’elle-même et elle décide de faire quelque chose à ce sujet. Elle commence à prier réellement ; jusqu’à ce jour, pendant de nombreuses années, elle n’avait fait que souhaiter.

Cela nous amène vers notre première leçon.

Espérer, souhaiter recevoir quelque chose de Dieu n’est pas suffisant. Il y a des moments où Dieu répond à nos souhaits, mais lorsque nous avons un réel besoin dans nos vies, il ne suffit pas de souhaiter car l’exaucement ne suit que des prières effectives. Nous allons essayer de voir ces prières d’un peu plus près.

Lisons, à nouveau, les versets 6 et 7. {1Sa 1.6,7}

Avez-vous remarqué quelque chose d’autre, dans ces versets ?

Anne est maintenant provoquée, c’est-à-dire qu’elle est remuée dans son esprit ; elle sent son besoin, elle en est tellement consciente, qu’elle commence à pleurer et perd l’appétit. Nous trouvons là un premier principe : il n’est pas suffisant d’avoir conscience de notre besoin intellectuel. Certains d’entre nous savons que nous avons un besoin dans notre esprit, mais nous ne le réalisons pas suffisamment dans nos cœurs. La prière ne doit pas venir tellement de notre esprit, de notre pensée ; elle doit venir infiniment plus du cœur.

Pendant de nombreuses années, Anne a connu ce besoin, elle souhaitait le voir disparaître, maintenant, il a saisi son cœur et cela la place dans une condition telle qu’elle pourra désormais prier avec efficacité.

Lisons dans Esaïe, chapitre 44, verset 3. {Esa 44.3}

Ici, Dieu promet de l’eau, dans sa pensée, c’est l’eau du Saint-Esprit, la bénédiction de l’Esprit de Dieu, qui s’applique à tous nos besoins. Dieu déverse de l’eau sur tous les assoiffés, sur les terres desséchées et voici le principe de cette promesse ; Dieu répondra à tous ceux qui réalisent le bien-fondé de leurs besoins, il répondra lorsque nous avons soif, lorsqu’il y a comme un cri qui monte de nos corps, lorsqu’il y a en nous un besoin dont nous sommes parfaitement conscients. Il en est de même à l’égard de la prière, notre besoin, nous devons en être pleinement conscients. Nous devons en être saisi dans notre cœur. C’est ce qui s’est produit dans la vie d’Anne. Elle vivait depuis de nombreuses années avec ce besoin, mais ce n’est que maintenant qu’elle en est pleinement consciente et à tel point, qu’elle ne peut plus rien manger ; son cœur est rempli d’inquiétude. Elle jeûne, elle ne veut plus aucune nourriture, plus de fromage, plus de vin, plus rien...jusqu’à ce qu’elle soit arrivée à saisir Dieu, jusqu’à ce qu’elle ait entendu la voix de Dieu. Cela, c’est le vrai jeûne. Ce n’est pas là la façon de jeûner de beaucoup. Pour eux, ce n’est qu’un jeûne légaliste, et tout ce que cela peut donner comme résultat, c’est un estomac malade ! C’est vrai ! mais pas une réponse de la part de Dieu.

Nous avons des personnes comme cela, chez nous. Elles décident de ne pas manger pendant trois jours et elles disent : « O Dieu ! tu vois comme j’ai faim ! Maintenant, Seigneur, réponds à ma prière, je me sens tellement faible, mon Dieu, aie pitié de moi ! » Mais Dieu n’a pas pitié...

Ce n’est pas là le jeûne d’Anne. Elle a jeûné parce qu’elle avait besoin d’entendre Dieu lui parler ; elle ne voulait pas que Dieu ait pitié d’elle à cause de l’état de son estomac, elle voulait tellement avoir un enfant, qu’elle ne trouvait plus aucun intérêt dans la nourriture. C’est pour cette raison que Dieu a pu répondre à sa prière.

Nous avions un homme aux Etats-Unis. C’était un serviteur des Assemblées de Dieu. Il avait décidé de jeûner jusqu’à ce que Dieu conduise notre monde dans un état de paix réelle. Il a dit : « Seigneur, je ne vais plus manger jusqu’à ce que tu donnes au monde une paix réelle ». J’ai lu cela dans le journal, et j’ai dit à ma femme : « Si cet homme n’arrête pas ces bêtises, il va mourir de faim ! » Et il est mort ! Il est mort de faim et on l’a enseveli. Pourquoi Dieu n’a-t-il pas répondu à son jeûne ? Il n’avait pas le droit de répondre à une telle chose. C’était une folie. Vous pourriez aussi bien jeûner jusqu’à ce que Dieu fasse mourir Satan...Or, selon ce livre, il ne mourra pas ; il vivra éternellement dans le lieu qui lui est réservé. Nous ne pouvons pas changer la parole de Dieu en éprouvant la faim ; et notre jeûne doit être en concordance et en harmonie avec la parole écrite. Le jeûne légal est vain, mais le vrai jeûne nous aide dans la prière. Anne a réellement jeûné, sous ce jeûne, se cachait un réel besoin dont elle avait pleinement conscience...

Nous lirons, maintenant, le verset 10 : {1Sa 1.10}

Nous avons, ici, un autre principe concernant la prière. Il nous est dit que son âme était dans l’amertume ; autrement dit, Anne était intensément consciente de son besoin, et lorsqu’elle priait, elle le faisait d’une façon sérieuse. Sa prière était une prière sincère, ce n’était pas seulement des paroles religieuses, derrière ces paroles, il y avait un réel sentiment.

Lisons dans Jacques, chapitre 5, versets 16 à 18 : {Jas 5.16-18}

Nous avons, ici, une vérité, un élément concernant la prière efficace et effective. Jacques nous parle d’une prière fervente sincère. Remarquez ce qu’il dit : « Confessez vos péchés les uns les autres, et priez les uns pour les autres afin que vous soyez guéris »

Suivez-moi de près. Il y a un rapport excessivement important entre le fait d’avoir dans nos cœurs et nos vies le péché, et l’efficacité de notre prière. Il y a certaines personnes qui ne peuvent prier avec efficacité, parce qu’il y a quelque chose qui n’est pas en règle dans leur vie. Pour qu’elles puissent prier réellement avec ferveur, d’une façon effective, il est parfois nécessaire de confesser nos péchés.

Nous avions une étudiante dans notre école biblique, elle était très troublée parce qu’elle avait quelque chose sur sa main, une bosse, aussi dure qu’un roc ; on pouvait penser que c’était un cancer. Voici ce qui s’est passé : son mari était aussi étudiant dans notre école ; sa femme n’était pas dans ma classe. Or, là, Dieu nous visitait souvent par son Esprit, son mari aimait beaucoup la prédication de la parole de Dieu. Il allait trouver sa femme et lui disait : « Nous avons eu une bonne leçon, aujourd’hui ; notre frère M. Beuttler nous a donné des vérités magnifiques ; j’ai hâte de me retrouver dans la classe avec notre frère ». Je ne savais rien de tout ceci. A force d’entendre parler du frère Beuttler, elle en avait assez...Elle lui disait : « Tu ne parles que du frère Beuttler ;   ;tu nous parles comme s’il était le seul professeur de l’école ! » Elle ne voulait plus entendre parler de moi...Elle avait de la haine dans son cœur à cause de cela. Je ne lui avais absolument rien fait, ce n’était pas de ma faute si son mari lui parlait de moi sans cesse. Son époux me louait, mais elle me haïssait !

Elle avait donc cette bosse sur la main. Je ne veux pas dire qu’elle l’avait parce qu’elle me haïssait, je ne sais pas pourquoi elle l’avait. Mais elle était profondément troublée ; elle est allée vers le Seigneur, et lui a dit : « Seigneur, on me dit que c’est un cancer, je veux que tu me guérisses ». Dieu lui a parlé : « Si tu vas confesser au frère Beuttler la haine que tu as dans ton cœur à son sujet, et que tu lui demandes de prier pour toi, alors je te guérirai ; je répondrai à ta prière ».

Elle ne voulait pas le faire. « Oh Seigneur ! n’importe comment, guéris-moi ! » Mais elle ne recevait pas de réponse. La bosse grossissait, elle était profondément troublée.

Un matin, dans notre chapelle, il y eut une action de l’Esprit ; je présidais la réunion ce jour-là. J’ai demandé : « Y a-t-il quelqu’un qui désire qu’on prie pour lui pour la guérison ? » Cette dame est venue vers moi ; elle m’a dit : « Frère Beuttler, regardez ce que j’ai sur la main. Avant que vous priiez, il faut que je vous dise quelque chose. J’ai eu dans mon cœur de la haine pour vous ; j’ai dit beaucoup de méchancetés à votre égard ; je vous ai critiqué parce que mon mari ne faisait que de parler de vous ; il me disait qu’il recevait tant dans votre classe ! Vous ne m’avez jamais fait de mal, mais je ne pouvais plus entendre votre nom. Dieu veut que je vous confesse ce qu’il y a dans mon cœur, je vous demande de me pardonner et de prier pour moi ».

Je ne me souviens plus de la prière que j’ai faite, j’ai mis ma main sur sa main ; j’ai dit : « Père, au nom de Jésus, manifeste-toi pour notre sœur ». Je n’ai même pas regardé sa main, elle l’a retirée, et lorsqu’elle est revenue à sa place, il n’y avait plus rien dessus.

Mes amis, voilà l’une des raisons pour lesquelles les malades ne sont pas guéris ; ils veulent être guéris mais ils ont dans leur cœur un cancer pire que celui de la chair ; ils refusent de confesser leur faute, alors, Dieu refuse de les guérir. Ils vont vers la tombe avant l’âge, uniquement parce qu’ils ont refusé de mettre en règle ce qui ne l’était pas.

Ecoutez-moi, s’il vous plaît, et laissez-moi vous avertir. Ne dites pas, dans votre cœur : « Je connais un frère qui est mort.

Le Seigneur ne l’a pas guéri ; il a dû avoir un péché dans sa vie, un péché qu’il n’a pas confessé ». Il faut faire attention. Cela n’est pas nécessairement vrai dans tous les cas. Vous ignorez la raison pour lequel tel et tel sont morts. Tout ce que vous avez à faire, c’est de veiller à ce que votre cœur soit en règle avec Dieu. Je n’ai pas dit que tous ceux qui mouraient avant l’âge, que tous ceux que Dieu ne guérissait pas, avaient un péché non confessé pour lequel Dieu refusait d’agir. Je vous ai dit seulement ceci : il y a certaines personnes qui pourraient être guéries, et qui ne le sont pas parce qu’elles refusent de confesser, de mettre en règle ce que Dieu veut. Quelle que soit cette personne, quoiqu’il arrive, ce n’est pas à vous, ni à moi de juger. Mais nous devons, chacun pour notre part, nous efforcer d’être en règle avec Dieu, avec nos frères et sœurs, si nous voulons prier d’une manière efficace. Nous devons être assurés de cela. Vous me comprenez ? La prière efficace est conditionnée à nos rapports avec Dieu, avec nos frères et sœurs.

Dans la première Epître aux Corinthiens, chapitre 11, verset 28, {1Co 11.28} vous lisez souvent que l’apôtre Paul montre d’une façon très claire que certains croyants vont vers la tombe avant l’âge, uniquement parce qu’ils ont mangé le repas du Seigneur sans discerner « le corps du Seigneur ». Que veut dire : discerner le corps du Christ ? Cela signifie deux choses : cela concerne le corps que Christ a donné pour nous, et cela concerne le corps mystique de Christ, dont nous sommes les membres. Ainsi, si j’ai de l’envie, de la haine contre mon frère Lemarquant, si je suis jaloux de sa position, nous ne sommes plus en communion ; je n’aime plus m’asseoir à côté de lui ; je préfère qu’un autre frère se mette entre lui et moi, et ce serait encore mieux qu’il y en ait dix qui soient entre nous deux ; encore mieux, vingt, et ce qui serait encore préférable, c’est qu’il ne soit pas à la réunion !

Donc, lorsque je participe au repas du Seigneur, je dois discerner le corps du Christ. Nous sommes tous deux membres du même corps et je dis : « Frère, j’ai quelque chose à vous dire. J’ai eu de la jalousie, de mauvais sentiments contre vous ; s’il vous plaît, pardonnez-moi ». Et, maintenant, nous participerons ensemble au repas du Seigneur. « Ceci est mon corps, ceci est mon sang »..

J’ai discerné le corps du Christ. Je puis donc prendre le repas du Seigneur, sans être condamné.

Revenons à la prière d’Anne. Je n’ai pas voulu vous dire tout ceci, mais cela m’est venu comme cela...

Voyons ce qu’il est dit au verset 11 de ce premier chapitre : {1Sa 1.11}

Remarquez-vous ce que fait Anne ? Elle dicte la réponse de sa prière à Dieu. Elle veut que Dieu soit glorifié dans l’exaucement ; sa prière n’était pas égoïste. « Seigneur, dit-elle, je veux que tu ôtes de moi cette opprobe, si tu m’accordes un garçon, je te le redonnerai. L’exaucement de ma prière sera pour ta seule gloire ». Elle priait pour la gloire de Dieu.

Autrement dit, sa prière avait un juste motif. Parfois, les mobiles de notre prière ne sont pas bons...Cela est un handicap.

Je me souviens d’un jeune homme. Il me dit : « Frère Beuttler, j’ai une question à vous poser. J’ai demandé à Dieu de m’accorder le don des langues ; je prie pour cela depuis plus d’une année, mais Dieu ne me l’a pas accordé. Pourriez-vous me dire pourquoi Dieu ne répond pas à ma prière ? » Moi, je ne le savais pas. C’est une question qu’il devait poser à Dieu. A mon tour, je lui ai posé une question « Dites-moi, pourquoi avez-vous demandé le don des langues ? » Voici sa réponse : « Je pense que cela doit être merveilleux que de parler, soudain, dans une autre langue ; de voir tout le monde fermer les yeux, et courber la tête ». Je lui ai répondu : « Vous voulez savoir pourquoi Dieu ne vous exauce pas ? Parce que le mobile de votre prière est mauvais ». Il voulait être quelqu’un ;   ;il priait pour quelque chose qui serait tout à sa gloire.

Notre prière doit avoir un mobile exact. Vous avez eu, dans ce pays, un très grand enfant de Dieu : Madame Guyot. Je vous conseille de lire la vie de cette femme ; cela vous sera d’un grand intérêt. Il est dit qu’elle était d’une grande beauté ; elle était considérée comme l’une des plus belles femmes de Paris. Dieu fit de grandes choses dans la vie de cette femme, mais il y avait quelque chose qui n’allait pas en elle : elle était très fière, orgueilleuse. Elle aimait se regarder dans un miroir. Cependant, elle voulait être humble ; c’était une vraie enfant de Dieu ; pour bien des choses, elle était humble, mais lorsque cela concernait sa propre beauté, elle aimait sa beauté ! Elle aimait qu’on la regarde dans les rues de Paris, car elle était consciente qu’elle était belle. Elle a réalisé ceci : c’est que Dieu ferait beaucoup plus pour elle, si elle n’était pas si fière de sa beauté. Cette femme a fait une prière terrible : une des plus merveilleuses prières que j’ai connues, et en même temps, une des plus terrifiantes. Mais Dieu la bénissait, elle ne voulait plus être fière d’elle-même. Elle essayait de s’en débarrasser, les mobiles étaient bons, mais chaque fois qu’elle se regardait dans un miroir, elle trouvait le motif d’être orgueilleuse. Un jour, elle a dit à Dieu : « Dieu, je ne veux plus de cet orgueil dans mon cœur. N’es-tu pas suffisamment fort, suffisamment grand et puissant pour me rendre humble ? »

Dieu a entendu sa prière. Un jour, elle est tombée malade, elle a eu la variole. Sa figure était remplie de boutons, quand sa maladie fut terminée, sa beauté était disparue...sa figure était couverte de cicatrices ; personne ne la regardait plus, elle était défigurée pour le restant de sa vie, mais son orgueil était aussi disparu. Dieu avait répondu à sa prière. Certaines personnes ne croient pas Dieu capable de faire de telles choses, mais c’est parce qu’elles ne le connaissent pas suffisamment. Sa prière était fervente ; elle voulait être en règle avec Dieu, à n’importe quel prix et elle a payé le prix... Elle a été délivrée de sa fierté. Il y a peu de personnes qui oseraient faire une telle prière, mais ce fut là une prière effective. Elle voulait être en règle, quoique cela puisse lui coûter.

« La prière du juste a une grande efficacité ».

Nous arriverons à notre toute dernière pensée : Nous lirons du verset 17 au verset 19 : {1Sa 1.17-19}

Avez-vous remarqué ce dernier verset ? « Le Seigneur s’est souvenu d’elle ». C’est à la fin du verset 19 : « L’Eternel se souvient d’elle ».

Ceci est une parole magnifique. Autrement dit : Dieu a répondu à sa prière ; son besoin fut très grand ; elle en était consciente ; elle pria avec ferveur, elle a crié vers l’Eternel ; elle a persévéré dans la prière, elle a prié avec son cœur, elle a prié avec un mobile pur, le Seigneur s’est souvenu d’elle. Le Seigneur a répondu à sa prière, et au travers de la réponse à sa prière, vous et moi sommes bénis en ce jour.

Ceci, mes amis, est la leçon au travers de la prière d’Anne.

chapitre précédent retour à la page d'index chapitre suivant