La fin est proche

1
LE CHRIST EST À LA PORTE

Ne méprisez pas les prophéties
(1 Thessaloniciens 5.17-20)

Ah ! Qu’il est actuel le message de l’apôtre adressé il y a 2000 ans aux chrétiens de Rome ; ne semble-t-il pas avoir été écrit pour nous, pour l’église d’aujourd’hui ?

« Vous savez en quel temps nous sommes : c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche » (Romains 13.11-12).

Nous vivons des temps sérieux, qui en douterait ? Les événements tragiques qui secouent notre planète devraient, en tout cas, alerter les chrétiens et les persuader « que l’heure de se réveiller » est venue car le « grand Jour de l’Eternel » est proche. Peut-être a-t-il déjà commencé ? Soyons certains que le Christ ne saurait tarder.

Note : C’est avec insistance que Jésus évoque son Retour dans ses abondants discours prophétiques (Matthieu 24 ; Marc 13 et Luc 21) ainsi que dans nombre de paraboles où il se présente comme un maître ou un roi parti pour un long voyage, et qui revient longtemps après pour récompenser ou juger ses serviteurs.

Mais alors pourquoi, parmi les croyants, parle-t-on si peu du retour du Seigneur alors que 319 versets dans le Nouveau Testament (soit 1 sur 25) sont consacrés à Sa venue ? Les chrétiens auraient-ils quelque réticence à prendre au sérieux les textes prophétiques ? L’épître aux Hébreux rappelle à l’ordre ceux qui abandonnent le Seigneur, « méprisent les prophéties », et oublient que le « Christ apparaîtra une seconde fois à ceux qui l’ATTENDENT pour leur salut » (Hébreux 9.28). C’est important. Tant que dure l’absence du Maître, nous ne sommes pas encore en pleine possession du salut. Nous le vivons par la foi, en espérance, mais bientôt le ciel s’ouvrira et seulement ceux qui l’attendent éclateront en chants d’allégresse.

Deux signes importants (jusqu’ici non décelés)

Le Christ nous a avertis : Son Retour sera soudain (« comme l’éclair ») et inattendu (« comme un voleur »). Or, par amour pour les siens qu’il ne veut pas surprendre mais trouver prêts à l’accueillir, il énonce une série de signes destinés à les prévenir de l’imminence de son Avènement. C’est dans l’Evangile en particulier que nous sont révélés ces signes dont certains, aujourd’hui, « sautent aux yeux ». Hélas ! la plupart des chrétiens les détectent et en parlent volontiers, maïs sans les prendre au sérieux. Pourquoi donc ? Parce que c’est du « déjà vu ». Pensez donc ! Les guerres, les famines, l’apostasie, les persécutions, les tremblements de terre, la diffusion universelle de l’Evangile… on connait ça depuis longtemps. Même Israël et les douloureux évènements de Palestine ne semblent pas les alarmer. Il y a plus de 50 ans que l’Etat d’Israël a été créé (14 mai 1948) et, depuis, ce sont de perpétuels affrontements qui font rage au Moyen-Orient ; il n’y a aucune raison que cela ne dure pas encore 50 ans de plus, voire 100 ou 200 ans ». Réellement, y a pas de quoi s’affoler » !

Attention !

Parmi ces nombreux signes, il en est deux qui, jusqu’ici, sont passés inaperçus et que les commentateurs n’étaient pas en mesure de les déceler avant le temps. Selon l’expression de Daniel, « ils ont été scellés » (c’est-à-dire : tenus secrets) jusqu’à ce que les événements qu’ils annoncent les mettent en évidence. Le prophète nous avait d’ailleurs prévenus : « Au temps de la fin, la connaissance augmentera » (Daniel 12.4).

Quels sont ces deux signes ?

On les découvre dans la prophétie qui suit et que nous vous recommandons de lire attentivement.

« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra » (Luc 17.26-30).

Le Christ n’a pas dévoilé toute la signification de cette prophétie ; il a simplement annoncé qu’à son retour les gens seraient insouciants, plus préoccupés à « faire la noce » qu’à se tenir prêts à Le recevoir. Or, les événements actuels nous révèlent que derrière ces deux noms — Noé et Lot — il y a plus que cela.

Pourquoi Noé ?

La réponse est dans la Bible :

« Dieu regarda la terre… Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi, car les hommes ont rempli la terre de « violence ». Voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6.12-13).

C’est donc la violence et la méchanceté des hommes qui provoquèrent jadis la colère du ciel et entrainèrent la destruction de toute l’humanité par le déluge d’eau. La violence caractérise l’époque de Noé. C’est pourquoi, en déclarant : « comme du temps de Noé », Jésus prophétisait que la violence et la méchanceté rempliraient la terre à la fin des Temps. N’est-ce pas ce à quoi nous assistons depuis quelques années ? Chaque jour des faits troublants sont relatés dans les journaux et les médias : Partout des agressions, des destructions gratuites, et par dizaine, des victimes odieusement frappées. L’autorité est bafouée, les forces de l’ordre sont débordées, ne sachant que faire. Plus encore — et c’est un fait nouveau — les enfants encore très jeunes (dès l’âge de 6 ou 7 ans), par bandes incontrôlées, agressent surtout les personnes âgées, et participent à cette violence avec une rare arrogance. Des bambins qui sèment la terreur, c’est du jamais vu ! Les statistiques sont peu rassurantes : elles révèlent la montée rapide de la violence qui, de plus, ne paraît pas devoir s’infléchir. Au contraire. L’insécurité gagne du terrain et la peur saisit les populations qui, jusque-là, vivaient paisiblement. Violence, agressivité généralisée, tel est le premier signe.

Pourquoi Lot ? Le récit biblique (Genèse 19) nous apprend que ce « juste » vivait à Sodome, une ville opulente située dans une plaine riche au sud de la Mer Morte. Cette cité est tristement célèbre pour ses mœurs contre-nature qui s’affichaient jusque dans la rue ; même les enfants y étaient mêlés (Lire Genèse 19.8 : Ici, le verbe « connaître » a trait aux relations sexuelles ; la « sodomie » désigne l’une des formes de l’homosexualité). Or, actuellement, cette pratique, qualifiée d’abomination par l’Ecriture, s’étale au grand jour, ce qui est nouveau ; hommes et femmes « défilent » sur les boulevards, avec profusion de pancartes et de slogans. La littérature, les médias, le théâtre, le cinéma, la pub. à la T.V., les affiches… banalisent ou encouragent, par leur répétition, l’amour-libre, l’adultère, l’infidélité, la fornication, la pédophilie, la pornographie, les relations contre-nature. On veut ignorer que le « sida » est la triste conséquence de tels désordres. En vain cherche-t-on à éradiquer ce fléau sans jamais y parvenir. Naturellement, on se garde de recommander le seul « préservatif » efficace qui mettrait sûrement à l’abri beaucoup de jeunes et d’adultes. Il s’appelle : fidélité dans le mariage et chasteté dans le célibat. Est qualifié aujourd’hui d’homophobe celui qui ose désapprouver ou avertir ceux qui cèdent à ces pratiques contre-nature que l’Ecriture réprouve avec force et menaces.

Faisant allusion à la destruction de Sodome par le feu, Jésus ajoute « qu’il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra » (Luc 17.30) : L’impudicité au grand jour, tel est le 2ème signe.

NOÉ — LOT. Ces deux personnages.(cités aussi par Pierre, en relation avec le jugement de la terre par le feu) nous rappellent que violence et vices contre-nature ont déchaîné le colère de Dieu et entraîné la mort de multitudes de gens par l’eau d’abord et par le feu des siècles plus tard. Or — ceci est important à signaler — actuellement ces deux phénomènes se produisent simultanément alors qu’il n’en était pas ainsi dans le passé  ; plus encore, ils nous apparaissent irréversibles, s’amplifiant de jour en jour… C’est dire combien est grande la menace qui plane présentement sur la terre ! Oui ! Ces remarques doivent nous alerter. Le moment est venu de se préparer à rencontrer le Roi des rois : il est à la porte ».

Ici, je devine votre interrogation. Ces deux signes concomitants discernables depuis peu, signifient-ils que Jésus est sur le point de paraître ? Je le crois. Mais sera-t-il là dans 48 heures, dans un mois ? Peut-on prévoir approximativement le moment de sa venue ?

Une fois de plus la réponse est dans la Bible :

« Pour ce qui concerne l’Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens. il faut auparavant qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu » (2 Thessaloniciens 2.1-4).

Or, ce personnage (l’Antichrist, décrit dans Apocalypse 13) nous est encore inconnu. L’Eglise, que je sache, ne l’a pas encore vu « monter ». Mais puisque nous avons des signes qui ne trompent pas, le moment est venu de demeurer en relation étroite avec le Seigneur pour que nous soyons capables de reconnaître ce personnage lorsqu’il « paraîtra ». A notre avis — mais nous pouvons nous tromper — il ne saurait tarder à se montrer, « à paraître » selon les termes mêmes de l’apôtre Paul.

Le chapitre suivant nous présentera ce surhomme.

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