L'exode, le sentier de la vie

4ème ÉPOQUE : NAISSANCE DE MOÏSE, SON ÉDUCATION À LA COUR DE PHARAON ET SA DISGRÂCE À 40 ANS

Exode 2.1-3
Exode 6.18, 20
Exode 2.2-3
Actes 7.20
Exode 7.7

C’est probablement sur le bord du Nil, au milieu des roseaux, qu’un petit garçon hébreu, âgé de trois mois, fut déposé par sa mère dans une corbeille de joncs enduite de bitume et de poix pour la rendre étanche. Les parents de cet enfant étaient de la tribu de Lévi. Sa mère, Jokebed, vit qu’il était beau à sa naissance : elle réussit à le cacher pendant 3 mois. Mais à cause de l’ordre du Pharaon, elle ne put le dissimuler plus longtemps. Ceci prouve que la décision du Pharaon était récente du fait que Jokebed avait déjà un fils âgé de trois ans (Aaron), qui n’avait pas subit cette menace auparavant.

Exode 6.20
Nombres 3.19-20, 27

Pourtant, son époux et neveu Amram, était quelqu’un de considéré et peut-être protégé par les Hébreux, puisqu’il fut le fondateur de la maison patriarcale des Amramites. Mais tous les Hébreux étaient soumis au même régime de terreur et de persécution.

Exode 2.3-4

La corbeille de joncs, parfaitement étanche, avec l’enfant à l’intérieur, ne fut pas laissée à la dérive du courant du fleuve, mais déposée intentionnellement par Jokebed « sur le bord », au milieu des roseaux. D’ailleurs, Miriam, sœur aînée de l’enfant, se tenait à distance pour observer ce qui lui arriverait…

Hébreux 11.23

Ces détails bibliques prouvent que cette famille avait l’espérance divine, même dans des circonstances extrêmes. La corbeille étanche avait été déposé « à vue », afin qu’elle puisse être remarquée.

Cette famille vivait cette épreuve par la foi en priant DIEU, pour qu’Il intervienne, afin que celui ou celle qui découvrirait cet enfant, soit touché, dans son cœur, par sa beauté et son innocence.

Exode 2.5

Les récits de la Bible décrivent comment la corbeille fut aperçut par la fille de Pharaon qui descendait se baigner vers le fleuve, avec ses compagnes qui la surveillait depuis la rive. La fille de Pharaon envoya sa servante pour qu’elle récupère cette corbeille.

Ces détails bibliques prouvent que le fleuve avait un faible courant dans ce secteur, peu de profondeur au milieu des roseaux, que l’emplacement était proche de la résidence de la fille de Pharaon, et que l’on pouvait se promener le long de la berge.

Exode 2.6

La fille de Pharaon ouvrit la corbeille et vit un bébé garçon qui pleurait. Elle en eut pitié et dit : « c’est un enfant des Hébreux ». Mais comment aurait-elle pu l’affirmer pour qu’elle remarque que c’était un garçon et qu’elle dise qu’il était un fils des Hébreux ?

C’était peut-être le fait que l’enfant était nu et qu’il était circoncis parce qu’il était âgé de 3 mois. Mais les égyptiens pratiquaient aussi la circoncision, pour d’autres raisons que les Hébreux. C’était plutôt le fait que Pharaon (le père de cette princesse) avait donné l’ordre de jeter tous les nouveau-nés mâles hébreux dans le Nil.

Exode 2.6

De nombreux bébés avaient été jetés vivants dans le Nil, et leurs cadavres devaient même flotter sur l’eau. Mais celui-ci était dans une corbeille, et il était vivant parce qu’il pleurait. Aucun doute pour la fille de Pharaon, ce ne pouvait être qu’un garçon hébreu. Elle en eut pitié, comme une femme devant un bébé abandonné, et qui pleure parce qu’il a besoin d’affection.

Exode 2.7

Miriam, qui était à proximité pour surveiller la corbeille de son petit frère, proposa instantanément à la fille de Pharaon de lui trouver une nourrice parmi les femmes des Hébreux.

Ces détails confirment, aussi, que les femmes et les filles des Hébreux avaient, encore, plus de liberté que les hommes et leurs fils, à cause des ordres de Pharaon.

Exode 2.8

Si bien que la fille de Pharaon accepta la proposition de Miriam !

A sa demande, Miriam alla chercher une nourrice, qui était sa propre maman, et qui ne devait pas être très loin. Remplit de joie, Jokebed se rendit immédiatement auprès de la fille de Pharaon. Nous ne savons pas si Jokebed révéla à la fille de Pharaon qu’elle était la mère de l’enfant, parce que :

Exode 2.9

« La fille de Pharaon lui dit : Emporte cet enfant et allaite-le moi ; je te donnerai ton salaire »

Non seulement l’enfant ne risquait plus de mourir comme tous les nouveau-nés mâles hébreux, mais au contraire, il était protégé par la plus haute autorité du pays.

Hébreux 11.23
Exode 2.1-10

Merci, ÉTERNEL DIEU Tout Puissant, d’avoir exhaussé les prières de ses parents parce qu’ils avaient la foi


COMPARAISON HISTORIQUE ET BIBLIQUE DE LA 4ème ÉPOQUE

Historique et biblique

Mais qui était donc cette princesse, fille de Pharaon, pour qu’elle puisse adopter un garçon nouveau-né des Hébreux, malgré l’ordre impitoyable de son père ?

Exode 2.10

Il est vrai que depuis la reine Ahmès-Néfertary (11), les filles royales bénéficiaient du privilège d’être des « divines adoratrices d’Amon ». Leur vénération convenait parfaitement à l’exaucement de leurs vœux, même pour l’adoption d’un enfant mâle hébreu.

Actes 7.21-22

Selon Flavius Josèphe (Antiquités Judaïques 2, 9.5), cette princesse se nommait Thermouthis, dont nous n’avons aucun renseignement archéologique. Hatchepsout (35), fille du Pharaon Thoutmôsis I (32) semble correspondre d’avantage à la princesse qui adopta Moïse.

En effet, de son mariage avec Ahmès (28), Pharaon Thoutmôsis I n’eut que deux filles dont l’aîné se nommait Hatchepsout (35), et la cadette Néféroubity (36) qui mourut avant son père. Hatchepsout n’était âgé que de 15 ans lorsque son père Thoutmôsis I mourut.

Si nous ne connaissons que peu de choses de son enfance, nous savons qu’Hatchepsout voyagea beaucoup avec son père pendant son adolescence, et notamment en Basse-Égypte. Elle eut pour nourrice royale, et première éducatrice, Satrê, qui était une fidèle servante de la famille royale.

Hatchepsout était la préférée de Thoutmôsis I du fait que tous ses fils légitimes étaient décédés (33 et 34), et qu’ainsi, elle deviendrait un jour la souveraine royale.

Exode 3.10-12

Comment Thoutmôsis I aurait-il pu refuser, à sa fille préférée, qu’elle adopte un bébé, même s’il s’agissait d’un hébreu ? Nous connaissons déjà la réponse ! Elle vient de L’ÉTERNEL DIEU pour l’accomplissement de Sa volonté.


Biblique
Exode 2.5

« Or, la fille de Pharaon descendit, pour se baigner, vers le fleuve, ses compagnes la suivait sur la rive. »

Exode 2.5

« Elle aperçut le berceau parmi les roseaux, et envoya sa servante, qui alla le prendre »

Exode 2.6

« Elle l’ouvrit, elle vit l’enfant : c’était un garçon vagissant. Elle eut pitié de lui, et dit : C’est quelque enfant des Hébreux »

Exode 2.9-10

« Cette femme prit l’enfant et l’allaita.

« L’enfant devenu grand, elle le remit à la fille de Pharaon, et il devint son fils »

Exode 2.10

Quand il eût grandit, l’enfant devint le fils de la fille de Pharaon. Elle lui donna le nom de Moïse (Mosheh en hébreu signifie « tiré de », mais la racine est égyptienne : Ms’ qui signifie « enfant, fils »). Moïse n’était peut-être pas son prénom hébreu de naissance, car c’est la fille de Pharaon qui le lui avait donné.

Actes 7.22, 23

Moïse fut élevé et instruit à la cour de Pharaon jusqu’à l’âge de 40 ans. Il reçut une éducation aristocratique et fut instruit dans toute la science de l’Égypte, qui était le peuple le plus civilisé à l’époque.

Josué 24.14
Ézéchiel 20.7

Si Moïse fut élevé dans la richesse, il reçut aussi l’instruction de tous les dieux innombrables d’Égypte : il était certainement « moulé » dans l’idolâtrie égyptienne.

Actes 7.22-23
Exode 3.10
Nombres 12.7-8
Hébreux 3.5

Mais comment un Hébreu aurait-il pu être épargné, adopté et élevé à la cour des Pharaons jusqu’à l’âge de 40 ans, sans que personne ne vienne inquiéter « cet étranger », et ceci pendant le règne successif de plusieurs souverains égyptiens ??? Nous voyons la main de L’ÉTERNEL qui avait déjà mis Moïse à part, car IL savait qu’il serait Son fidèle serviteur pour la mission qu’IL lui confiera.


Archéologique et historique

Il est vrai que le bouleversement des circonstances politiques, produit par le règne des 4 premiers Pharaons de la XVIIIème dynastie, avait provoqué l’esclavage du peuple des Hébreux. Mais en même temps, cette nouvelle crise dynastique pendant le règne de Thoutmôsis I, provoqua la « liberté » d’un homme comme Moïse.

Pour effacer cette nouvelle crise dynastique, Thoutmôsis II, « fils bâtard » de Thoutmôsis I, épousa sa demi-sœur Hatchepsout (35), « fille légitime », âgée de 15 ans. Le règne de Thoutmôsis II ne dura que 12 à 14 ans et il mourut. De ce mariage avec Hatchepsout (35), il n’eut qu’une fille : Néférouré (41). D’un autre mariage ou une liaison avec Iset (40), il eut un fils qui deviendra le futur Thoutmôsis III.

Mais cette succession était encore plus compliquée que les autres, parce que Thoutmôsis III était très jeune à la mort de son père.

Toutefois, Thoutmôsis III lui succéda à l’âge de 5 ans. Il fut marié, pour la circonstance, à Satiâh (43), dont la mère était nourrice royale. Dans ces circonstances, sa « tante » et belle-mère Hatchepsout (35) exerça la régence, selon la coutume qu’avait instaurée Ahmès-Néfertary (11) pour les filles royales devenues épouses d’un Pharaon.

Mais Hatchepsout, très ambitieuse, se fit couronner reine d’Égypte dès la 7ème année de ce « nouveau » règne. Elle transforma rapidement sa régence en pouvoir personnel. Thoutmôsis III, encore jeune, sans être totalement « évincé », fut écarté de la réalité du pouvoir, surtout en politique intérieure. Hatchepsout régna ainsi conjointement avec Thoutmôsis III. Ils se détestèrent, mutuellement, beaucoup plus que dans une cohabitation politique courante.

Cette situation était d’autant plus divisée par le fait qu’Hatchepsout avait un « favori » du nom de Senenmout, qui était chargé des fonctions de gestionnaire du domaine d’Amon, de directeur des domaines de la famille royale, de superviseur des travaux du roi et des grands chantiers. Il était aussi le précepteur de Néferourê, fille d’Hatchepsout. Senenmout tomba en disgrâce avant la mort de la reine. Cette situation dura 22 années, jusqu’à la mort très « obscure » de la reine.

Cette absence successive de princes héritiers mâles susceptibles d’être des souverains, depuis le règne d’Amôsis I jusqu’à la mort de Hatchepsout, dura près d’un siècle. Car soit il n’y avait aucun héritier masculin, soit ils mourraient très jeunes, soit ils étaient trop jeunes pour régner à la mort de leur père, et dans ce cas il y avait une régence souvent assumée par la mère, ou la grand-mère, ou une personnalité importante.

Mais cette absence d’héritiers mâles, chez les Pharaons, favorisa aussi l’adoption d’un garçon hébreu par la fille d’un souverain. La protection de nombreuses filles royales vénérées, depuis la régence d’Ahmès-Néfertary (11) jusqu’à la mort de Hatchepsout (35), dura plus d’un siècle.


Biblique
Actes 7.22

Sans l’intervention de L’ÉTERNEL DIEU, cet enchaînement de bénédictions ne se serait jamais produit. D’autant plus que Moïse, devenu « prince égyptien », était destiné à remplir des hautes fonctions en Égypte.

Exode 2.10

Cette protection permit l’éducation d’un « préféré » aussi brillant que Moïse. Cette liberté protégée permit à Moïse de devenir un prince Égyptien.

Actes 7.21-22

« … la fille de Pharaon le recueillit, et l’éleva comme son fils. Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en œuvres »

Exode 6.3
Josué 24.14
Lévitique 26.30
Ézéchiel 20.7

Moïse avait quitté ses parents, dès la fin de l’allaitement par sa mère. À cet âge, il ne pouvait pas connaitre l’existence d’un DIEU ÉTERNEL invisible, comme, d’ailleurs, beaucoup d’Hébreux adultes qui s’étaient en partie attachés aux dieux égyptiens tels que, Amon, Rê ou surtout Seth qui était le dieu d’Avaris.

Genèse 46.3-4
Exode 7.7
Exode 2.7-10

Peut-être qu’à cause de ses origines, en grandissant à la cour de Pharaon, Moïse avait appris l’existence de l’alliance et la promesse d’un Dieu puissant pour ses pères. Peut-être que sa sœur Miriam, plus âgée que lui (au moins plus de 4 ans, car son frère Aaron, était déjà plus âgé de 3 ans), avait gardé un contact suffisant par sa mère adoptive, pour l’informer de la situation de sa vraie famille.

Exode 2.11
Exode 2.15

Ainsi, devenu adulte, Moïse ne pouvait pas oublier les Hébreux et cela l’encouragea à visiter ses frères. D’autant plus que la relation, qu’il devait avoir avec le Pharaon, n’était pas très bonne après la mort d’Hatchepsout qui avait été la mère adoptive de Moïse.

Exode 2.11
Hébreux 11.24-26

Voyant la souffrance de ses frères hébreux dans l’esclavage, Moïse ne put résister davantage à la promesse du DIEU de ses pères, préférant LUI obéir, plutôt que de s’associer à la cruauté de sa famille adoptive qui vivait continuellement dans l’idolâtrie et les délices du péché. Moïse préféra agir, ainsi, par la foi en DIEU.

Exode 2.14, 15
Archéologique, historique et biblique

Lorsqu’Hatchepsout fut décédée, de manière « obscure », Thoutmôsis III persécuta sa mémoire. Il fit rayer son nom sur tous les monuments et les stèles royales. La haine qu’il garda de sa belle-mère Hatchepsout, et peut-être de Moïse indirectement à cause de la protection que sa mère adoptive lui avait accordée, explique la fuite de Moïse, en tant qu’hébreu et prince égyptien par adoption.


Archéologique et historique

Thoutmôsis III porta l’impérialisme égyptien à son apogée. Il imposa un pouvoir de surveillance militaire sur tout le pays, et il consolida la suprématie égyptienne jusqu’en Syro-Palestine, contre le Mitanni, au prix d’une quinzaine de campagnes. Son impérialisme triomphant apporta un énorme afflux de richesses en Égypte.

Thoutmôsis III ne fut pas seulement un grand conquérant, mais aussi un grand bâtisseur à grande échelle. Il réalisa de vastes programmes de construction dans toute l’Égypte, notamment à Héliopolis, Memphis et Abydos. Il fit construire plus de 50 temples.

À Avaris, dans le delta du Nil, il fit construire un palais sur les ruines de l’ancienne citadelle qui sera également rebâtie.

Exode 2.23

Thoutmôsis III régna 53 années, dont 30 années après la mort d’Hatchepsout, puis pendant 3 ans comme régent de son fils Amenhotep II (51). Ce fut le plus long règne de la XVIIIème dynastie égyptienne.

Bien entendu, les découvertes archéologiques qui ont permis d’établir l’historique des Pharaons, laissent encore beaucoup de doutes sur l’exactitude de la durée de leur règne, mais aussi du nom de leurs épouses ou concubines, et encore plus de celui de leurs enfants légitimes ou bâtards.


Biblique
Exode 2.11-12

Au cours de sa visite au milieu de ses frères, Moïse fut témoin de leurs souffrances. Moïse tua un Égyptien qui frappait un Hébreu et le cacha dans le sable (cet incident se passait bien sur les bords du Nil, à cause du sable). Malgré qu’il soit vêtu comme un prince égyptien, parce qu’il appartenait à la famille royale, Moïse n’oubliait pas ses origines lévites et son appartenance au DIEU d’Abraham.

Actes 7.23

« Il avait quarante ans, lorsqu’il lui vint dans le cœur de visiter ses frères, les fils d’Israël »

Exode 2.11-12

« En ce temps-là, Moïse devenu grand, se rendit vers ses frères et fut témoin de leurs pénibles travaux. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu entre ses frères. Il regarda de côté et d’autre, et, voyant qu’il n’y avait personne, il tua l’Égyptien, et le cacha dans le sable »

Exode 2.14-15

Apprenant que Pharaon avait été averti de son crime, Moïse prit peur et s’enfuit loin de l’Égypte, car ce « roi » voulait le faire mourir pour bien des raisons. C’était même pour lui une opportunité de se débarrasser d’un prétendant royal gênant.

Exode 2.15

« Pharaon apprit ce qui s’était passé, et il cherchait à faire mourir Moïse »

Exode 2.15
Actes 7.25

Moïse s’enfuit très loin, jusque dans le pays de Madian qui était situé au-delà du golfe d’Akaba. Par sa fuite, Moïse s’associait définitivement au peuple de DIEU, car il avait défendu la cause de ses frères de sang, sans qu’ils le comprennent.

Exode 6.3
Exode 3.10

Mais Moïse ne connaissait toujours pas l’existence du DIEU ÉTERNEL, qui, pourtant, avait commencé à l’utiliser depuis sa naissance, sans qu’il ne s’en rende compte, pour l’accomplissement de sa promesse.

Exode 2.16-20

Arrivé au pays de Madian, Moïse prit la défense des sept filles d’un prêtre madianite nommé Réuel (qui signifie ami de DIEU), car les bergers les empêchaient de puiser de l’eau pour les troupeaux de leur père.

Les sept filles racontèrent à leur père, qu’un « égyptien » les avait délivrées de la main des bergers. Ce détail prouve que Moïse n’était pas vêtu comme n’importe qui, mais bien comme un prince Égyptien.

Moïse fut invité par Réuel et décida d’y demeurer.

Exode 2.21
Exode 3.1

Réuel lui donna sa fille Séphora pour épouse. Moïse devint berger de son beau-père appelé Jéthro. Les raisons de ce nouveau nom, qui signifie « excellence », sont inconnues. Peut-être que son nom avait-il évolué dans la hiérarchie des prêtres madianites.

Exode 2.22
Exode 18.3-4 ; 4.25

Séphora enfanta un fils que Moïse nomma Guerschom (traduction : étranger là), parce qu’il habitait dans un pays étranger. Plus tard, Séphora lui enfanta, un autre fils : Éliezer (traduction : DIEU est un secours).


Archéologique et historique

Thoutmôsis III régna 53 années. Ce fut le plus long règne de la XVIIIème dynastie égyptienne.

En raison de la durée de sa vie, il eut 8 épouses qui lui donnèrent de nombreux enfants, garçons et filles. Les crises dynastiques avaient pris fin, provisoirement, dans cette XVIIIème dynastie.


Biblique
Exode 2.23-25
Exode 3.7-9

Pendant ce temps, en Égypte, le peuple des Hébreux restait dans la servitude d’un esclavage qui allait prendre une ampleur considérable, même pendant le règne des Pharaons suivants, jusqu’à ce que L’ÉTERNEL DIEU intervienne.

Exode 2.23

« Longtemps après, le roi d’Égypte mourut, et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu’à DIEU »


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