10 Frères, certes l’élan de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés.
e Comme celui de Paul avant sa conversion, Ac 22.3 ; Ga 1.14 ; Ph 3.6 ; cf. 1 Tm 1.13.
5 Moïse écrit en effet de la justice née de la Loi qu’en l’accomplissant l’homme vivra par elle,
f Le Dt résumait toute la Loi dans le précepte de l’amour, pratiqué par l’homme au « cœur circoncis », 2.29 ; Dt 10.16 ; Jr 4.4 ; 9.25, une circoncision opérée par Dieu lui-même, Dt 30.6, équivalent du don de la Loi « écrite sur le cœur », Jr 31.33. Ainsi était annoncée la « justice de la foi »:la « parole de la foi » est « dans le cœur », v. 8 ; Dt 30.14 ; cf. 3.27 ; 8.2, parole dictée et accomplie en nous par l’Esprit, 8.4.
7 ou bien : Qui descendra dans l’abîme ?g Entends : pour faire remonter le Christ de chez les morts.
g Abîme de l’océan dans Dt 30.13, du shéol dans l’application qu’en fait Paul. Le Targum évoquait déjà Moïse descendant du Sinaï et Jonas remontant de l’abîme.
h À l’adhésion intérieure du « cœur », correspond la profession de foi extérieure telle qu’elle a lieu au baptême.
14 Mais comment l’invoquer sans d’abord croire en lui ?i Et comment croire sans d’abord l’entendre ? Et comment entendre sans quelqu’un qui proclame ?
i L’argumentation, qui tire parti de l’Écriture, est claire : si Israël dans son ensemble n’invoque pas en fait le nom du Seigneur, c’est qu’il s’est montré rebelle à la lumière qui lui a été proposée.
15 Et comment proclamer sans être d’abord envoyé ? selon le mot de l’Écriture : Qu’ils sont beaux les pieds des messagers de bonnes nouvelles !
j Var. : « parole de Dieu ».
18 Or je demande : n’auraient-ils pas entendu ? Et pourtant leur voixk a retenti par toute la terre et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde.
k Celle des prédicateurs de l’Évangile.
l L’allusion à la jalousie d’Israël prépare 11.11, 14.
m Le texte original hébreu vise dans les deux cas, vv. 20 et 21, le peuple juif ; mais dans le premier, il s’agit d’un Israël qui « n’invoque plus le nom de Yahvé » et se trouve de ce fait dans la même situation que les païens. La version grecque, qui parle en Isa 65.1, d’une « nation », non d’un « peuple » comme en Isa 65.2, facilitait l’application aux païens.