20 Après que le tumulte eut pris fin,z Paul convoqua les disciples, leur adressa une exhortation et, après avoir fait ses adieux, partit pour la Macédoine.
z Le récit reprend où il en était à 19.22.
a D’où il envoya sa deuxième lettre aux fidèles de Corinthe.
b Paul a donc pu réaliser enfin les projets de 1 Co 16.5-6. C’est durant ce séjour à Corinthe qu’il écrivit son épître aux Romains. — Texte occ. « Après qu’il y eut passé trois mois et à la suite d’un complot des Juifs contre lui, il voulut partir pour la Syrie, mais l’Esprit lui dit de s’en retourner par la Macédoine. »
c Pour porter à Jérusalem le produit de la collecte, cf. 19.21 et Rm 15.25.
d Add. « jusqu’en Asie ». — Sopatros est peut-être le Sosipatros de Rm 16.21, qui était juif. — « de Dobérès »; var. « de Derbé ».
e Trophime, un Éphésien, 21.29, cf. 2 Tm 4.20. Tychique est nommé plusieurs fois dans les épîtres, Ep 6.21 ; Col 4.7 ; 2 Tm 4.12 ; Tt 3.12.
f Récit à la première personne à Philippes, Paul a retrouvé l’auteur du Journal de voyage qui l’accompagnera désormais, cf. 16.10.
g Par le port de Néapolis, cf. 16.11 ;
h Les fêtes de la Pâque, cf. Ex 12.1.
i Sur le ministère antérieur de Paul dans cette ville (durant son voyage d’Éphèse à Corinthe vv. 1-2), cf. 2 Co 2.12.
7 Le premier jour de la semaine,j nous étions réunis pour rompre le pain ; Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec eux. Il prolongea son discours jusqu’au milieu de la nuit.
j Le premier jour de la semaine juive, devenu le jour de réunion des chrétiens, cf. Mt 28.1 ; 1 Co 16.2, le « jour du Seigneur » (« dimanche »), Ap 1.10. La réunion dominicale avait lieu au début de ce jour, mais compté à la manière juive, donc le samedi soir.
13 Pour nous, prenant les devants par mer, nous gagnâmes le large vers Assos, où nous devions prendre Paul : ainsi en avait-il disposé. Lui-même viendrait par la route.
17 De Milet, il envoya chercher à Éphèse les anciens de cette Église.
« Vous savez vous-mêmes de quelle façon, depuis le premier jour où j’ai mis le pied en Asie, je n’ai cessé de me comporter avec vous,
k Le troisième grand discours de Paul dans les Actes. Le premier représentait sa prédication devant les Juifs, 13, le deuxième sa prédication devant les païens, 17 ; celui-ci constitue son testament pastoral. Paul l’adresse aux chefs de la principale des Églises fondées par lui. Les points de contact avec ses épîtres sont nombreux ; l’esprit est celui des épîtres pastorales. Après avoir rappelé son ministère en Asie, vv. 18-21, et fait prévoir une séparation définitive, peut-être celle de la mort, vv. 22-27, Paul fait ses suprêmes recommandations aux anciens d’Éphèse (et par leur intermédiaire à tous les pasteurs d’Églises) vigilance, vv. 28-32, désintéressement et charité, vv. 33-35. Ces paroles s’autorisent des propres exemples de Paul, dont ce discours nous donne ainsi un admirable portrait.
l Résumé de la prédication paulinienne, à comparer avec 17.30-31 ; 26.20 ; 1 Th 1.9-10 ; 1 Co 8.4-6. Foi et conversion doivent aller de pair, cf. Mc 1.15.
22 « Et maintenant voici qu’enchaîné par l’Espritm je me rends à Jérusalem, sans savoir ce qui m’y adviendra,
m En se laissant conduire par l’Esprit dans un voyage qui doit aboutir à sa captivité, Paul se considère comme un prisonnier de l’Esprit Saint. — Autre traduction « enchaîné en esprit », moralement prisonnier.
n Cf. 15.26 ; 21.13 ; 1 Th 2.8 ; Ph 1.21-23. — Autre traduction « Mais la vie à mes yeux ne vaut pas la peine qu’on en parle. »
25 « Et maintenant voici que, je le sais, vous ne reverrez plus mon visage,o vous tous au milieu de qui j’ai passé en proclamant le Royaume.
o Cf. v. 38. De Jérusalem, Paul comptait partir pour l’Espagne, Rm 15.24-28.
28 « Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l’Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l’Église de Dieu,p qu’il s’est acquise par le sang de son propre fils.q
p Var. « l’Église du Seigneur ». — 1 P 2.9-10 parle du Peuple que Dieu s’est acquis (d’après Isa 43.21 ; cf. 15.14) ; il est constitué en « Assemblée (=Église) de Dieu », 5.11, expression chère à Paul, cf. 1 Co 1.2 ; 10.32 ; 11.22, etc.
q Littéralement « qu’il s’est acquise par son propre sang ». Ceci ne pouvant être dit de Dieu, il faut admettre que « propre » est employé substantivement : « le sang de son propre (Fils) », ou bien que la pensée glisse de l’action du Père à celle du Fils, cf. Rm 8.31-39. Pour l’idée, cf. Ep 5.25-27 ; He 9.12-14 ; 13.12.
29 « Je sais, moi, qu’après mon départ il s’introduira parmi vous des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau,
32 « Et à présent je vous confie à Dieu et à la parole de sa grâce, qui a le pouvoirr de bâtir l’édifice et de procurer l’héritage parmi tous les sanctifiés.
r « à Dieu »; var. « au Seigneur ». — « qui a le pouvoir » pourrait aussi se rapporter à Dieu, cf. Rm 16.25.
33 « Argent, or, vêtements, je n’en ai convoité de personne :
s Sentence que les évangiles n’ont pas conservée.
36 À ces mots, se mettant à genoux, avec eux tous il pria.