6 C’est pourquoi,k laissant l’enseignement élémentaire sur le Christ, élevons-nous à l’enseignement parfait, sans revenir sur les articles fondamentaux du repentir des œuvres mortesl et de la foi en Dieu,
k La contradiction entre 5.11-12 et 6.1-11 dénonce le caractère composite de 5.11—6.19. Toute la péricope ne semble pas être à sa place étant donné qu’en 2.5-18 et 5.1-10 les thèmes qui seront développés par la suite, et qui d’ailleurs ne constituent pas « l’enseignement élémentaire sur le Christ », 6.1, ont déjà été développés.
l Les œuvres faites sans la foi et la vie divine sont « mortes », parce qu’elles relèvent du péché, Rm 1.18—3.20, qui mène à la mort, Rm 5.12, 21 ; 6.23 ; 7.5 ; 1 Co 15.56 ; Ep 2.1 ; Col 2.13 ; cf. Jc 1.15 ; Jn 5.24 ; 1 Jn 3.14.
m Non seulement le sacrement de la régénération chrétienne, cf. Ac 1.5 ; Rm 6.4, mais toutes les lustrations et rites de purification en usage à l’époque, entre autres le baptême de Jean, Ac 18.25 ; 19.1-5.
4 Il est impossible, en effet, pour ceux qui une fois ont été illuminés, qui ont goûté au don céleste, qui sont devenus participants de l’Esprit Saint,
n Il s’agit de l’apostasie, catastrophe irréparable, puisque, par définition, l’apostat rejette le Christ et ne croit plus à la vertu de son sacrifice, seuls moyens de salut.
9 Mais quant à vous, bien-aimés, tout en parlant ainsi, nous sommes persuadés que vous êtes dans une situation meilleure et favorable au salut.
o Mêmes expressions en Rm 15.25, 31 ; 2 Co 8.4 ; 9.1, 12, à propos de la collecte pour l’Église de Jérusalem. Dans ce cas il s’agit probablement des frères de la même communauté qui se trouvent en difficulté, cf. 13.3 et l’utilisation du présent (« qui servez »). Les « saints » sont les chrétiens, spécialement les membres de l’Église mère, et surtout les Apôtres, cf. Ac 9.13.
13 En effet, lorsqu’il fit la promesse à Abraham, Dieu, ne pouvant jurer par un plus grand, jura par lui-même,
17 Aussi Dieu, voulant bien davantage faire voir aux héritiers de la promesse l’immutabilité de son dessein, s’engagea-t-il par un serment,
p La promesse de Dieu et le serment qu’il y a joint, cf. Gn 12.1, Rm 4.11, car Dieu ne ment pas, Tt 1.2 ; 2 Tm 2.13 ; 10.23 ; 11.11.
19 En elle, nous avons comme une ancre de notre âme,q sûre autant que solide, et pénétrant par-delà le voile,
q Symbole classique de la stabilité, l’ancre deviendra dans l’iconographie chrétienne, au IIe siècle, l’image privilégiée de l’espérance. L’image est compliquée par le rappel à 5.10, probablement rédactionnel, après la péricope 5.11—6.19.