C.I. Scofield
Galates 3.24
loi
♦ I. Loi de Moïse. SOMMAIRE :
- L'alliance du Sinaï donnée à Israël comportait :
- les commandements, expression de la juste volonté de Dieu (Exode 20.1–26) ;
- les règles dirigeant la vie sociale du peuple d'Israël (Exode 21.1–24.11) ;
- les ordonnances réglant sa vie religieuse (Exode 24.12–31.18).
- Les commandements et les ordonnances formaient un tout parfait et indissoluble. L'Israélite pécheur était considéré comme irréprochable lorsqu'il avait apporté l'offrande requise pour sa transgression (Luc 1.6 ; Philippiens 3.6).
- La loi fut la méthode divine pour fixer les relations de Dieu avec l'homme durant toute la période comprise entre la promulgation de cette loi et la mort de Jésus-Christ (Galates 3.13–14, 23, 24).
- La tentative des docteurs judaïsants (Actes 15.1–31 ; Galates 2.1-5) d'ériger en principe divin pour l'Église un mélange de loi et de grâce, permit de mettre en évidence la véritable position du chrétien par rapport à la loi.
II. La conception chrétienne de la loi :
- La loi est en contraste avec la grâce. Sous la grâce, Dieu fait don de la justice, alors que sous la loi, il fallait satisfaire à ses exigences pour l'obtenir (Exode 19.5 ; Jean 1.17 ; Romains 10.3–10 ; 1 Corinthiens 1.30 ; voir Romains 3.21, note).
- La loi en elle-même est sainte, juste, bonne et spirituelle (Romains 7.12–14).
- La loi ne peut avoir qu'un ministère de condamnation et de mort, puisque devant elle, « tout le monde est reconnu coupable » (Romains 3.19 ; 2 Corinthiens 3.7–9 ; Galates 3.10).
- La loi condamne l'homme à une malédiction que Christ a prise sur Lui, rachetant ainsi le croyant aussi bien de la malédiction que de la domination de cette loi (Galates 3.13 ; 4.5-7).
- La loi ne justifie jamais un pécheur, pas plus qu'elle ne sanctifie un croyant (Galates 2.16 ; 3.2–3, 11–12).
- La loi n'impose plus son joug au croyant qui est à la fois racheté de la loi et « mort à la loi » (Galates 2.19), en sorte qu'il n'est plus « sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6.14 ; 7.4 ; Galates 4.4-7 ; 1 Timothée 1.8–9).
- La loi n'est plus qu'un moyen d'instruction pour le croyant sous la nouvelle alliance de la grâce (2 Timothée 3.16-17 ; cp. Romains 13.8–10 ; 1 Corinthiens 9.8–9 ; Éphésiens 6.1–3) ; Dieu établit Lui-même le principe d'obéissance à la volonté divine (Hébreux 10.16 ; Philippiens 2.13). Le croyant est soumis à la loi de Christ (1 Corinthiens 9.21) dont il fait ses délices (Galates 6.2 ; voir 2 Jean 5, note), ce qui le soustrait à l'anarchie de sa propre volonté. De plus, le Saint-Esprit demeurant en lui accomplit la justice prescrite par la loi (Romains 8.2–4 ; Galates 5.16–18).
précepteur
Seg. pédagogue ; la Loi conduisit Israël jusqu'au temps de la venue de Christ, comme l'esclave précepteur conduisait l'enfant jusqu'à l'école.
justifiés
Justification : Romains 3.28, note
foi
Foi : Hébreux 11.39, note