C.I. Scofield

Jean 1.17

loi

Loi de Moïse : Galates 3.24, note

grâce

Grâce. SOMMAIRE : « La bonté de Dieu notre Sauveur et Son amour pour les hommes... non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais... par Sa grâce » (Tite 3.4, 5, 7). Ce texte exprime bien ce qu'est la grâce.

  1. La grâce, en tant que principe, est mise en opposition avec la loi (Romains 11.6) ; sous la loi, Dieu exige de l'homme la justice ; par contraste, sous la grâce, Il donne Sa justice à l'homme. La loi évoque le nom de Moïse et le principe des œuvres ; la grâce, elle, procède de Christ et de la foi (Jean 1.17 ; Romains 10.4–10). Autrefois, la bénédiction dépendait de l'observation de la loi (Deutéronome 28.1-6), alors que maintenant elle est un effet de la grâce de Dieu, que nous recevons par la foi (Romains 4.3–5 ; Éphésiens 2.8).
  2. La grâce, dans sa plénitude commence avec le ministère de Christ, qui implique Sa mort et Sa résurrection, car Il est venu mourir pour les pécheurs (Jean 1.17 ; Matthieu 11.28–30 ; 16.21 ; 20.28 ; Romains 3.24–26 ; 4.24–25). Au cours de la dispensation précédente fut manifestée l'impuissance de la loi à procurer justice et vie à une nature adamique pécheresse (Galates 3.21-22). Avant la croix, le salut de l'être humain était accordé en réponse à la foi (Genèse 15.6 ; Romains 4.3) et sur la base de ce que Dieu avait prévu et promis : le sacrifice expiatoire de Christ (Romains 3.25 ; voir Genèse 1.28, note). Actuellement, le salut et la justification sont reçus en vertu de la foi au Sauveur crucifié et ressuscité, selon la claire révélation qui en a été donnée (Jean 1.12–13 ; 5.24 ; 1 Jean 5.11-13) ; les fruits qui en découlent sont la sanctification et les bonnes œuvres (Jean 15.16 ; Romains 8.2–4 ; Éphésiens 2.8–10 ; Tit 2.11-14).
  3. La grâce existait avant la venue de Christ ; nous en avons la preuve par les sacrifices prévus pour les pécheurs (Exode 20.24–26 ; Le 5.17–18 ; 17.11). Par conséquent, la différence entre la dispensation passée (la Loi) et la dispensation actuelle (la Grâce) ne se mesure pas en termes d'absence ou de présence de grâce ; elle réside dans le fait que la grâce règne aujourd'hui (Romains 5.21), parce que le seul Etre qui a le droit de juger les pécheurs est actuellement assis sur le « trône de la grâce » (Hébreux 4.14–16), « n'imputant point aux hommes leurs offenses » (2 Corinthiens 5.19).