16 Paul alors se leva, fit signe de la maind et dit :
« Hommes d’Israël, et vous qui craignez Dieu,e écoutez.
d Geste habituel de l’orateur antique, pour appeler l’attention des auditeurs il étendait la main droite, dont les deux petits doigts étaient repliés, les trois autres demeurant droits. Cf. 19.33 ; 21.40 ; 26.1.
e Le grand discours inaugural de saint Paul, où Luc veut donner le reflet de la prédication de l’Apôtre aux Juifs. Deux parties d’abord, vv. 16-25, un résumé d’histoire sainte (comp. le discours d’Étienne, 7), augmenté d’un rappel du témoignage de Jean-Baptiste ; ensuite, vv. 26-39 Jésus, mort et ressuscité, est bien le Messie attendu (prédication étroitement apparentée aux discours de Pierre, sauf la finale qui évoque la doctrine paulinienne de la justification par la foi). Le discours se termine, vv. 40-41, sur un grave avertissement tiré de l’Écriture, cf. 28.26-27.
f Cf. 10.2.
g Littéralement « le Dieu de ce peuple Israël ».
h Var. « soutint » (ou « supporta »).
i Texte occ. (et antiochien) « Pendant quatre cent cinquante ans environ, il leur donna des juges. » Le texte reste obscur.
j Dont Paul, lui aussi de la tribu de Benjamin, Rm 11.1 ; Ph 3.5, portait le nom.
25 Au moment de terminer sa course, Jean disait : « Celui quel vous croyez que je suis, je ne le suis pas ; mais voici venir après moi celui dont je ne suis pas digne de délier la sandale. »
k Ou « ressuscité ». Le verbe grec est amphibologique, et l’argumentation exploite cette amphibologie comme en 3.20-26 la « promesse » s’est réalisée par la résurrection de Jésus, vv. 32-33 ; voir aussi 26.6-8 ; c’est aussi par sa résurrection que Jésus a été constitué Sauveur, cf. 5.31 ; voir aussi 2.21 ; 4.12 ; Rm 5.9-10 ; Ph 3.20, etc. Ainsi le verbe, qui au v. 22 signifie « susciter », signifie indubitablement « ressusciter » à partir du v. 30. Au v. 23, il fait transition et est équivoque.
l Var. « Ce que ».