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Bible de Jérusalem

Actes 17.26-29

26 Si d’un principe uniqueh il a fait tout le genre humain pour qu’il habite sur toute la face de la terre ; s’il a fixé des temps déterminés et les limites de l’habitat des hommes,i

h Var. « d’un seul sang », « d’une seule nation », « d’une seule race ».

i Les « temps déterminés » évoquent surtout les saisons, dont le retour régulier assure aux hommes leur subsistance, 14.17 ; cf. Gn 1.14 ; Sg 7.18 ; Si 33.8 ; les « limites » de l’habitat des hommes sont probablement celles qui séparent la terre habitable des eaux de l’abîme, Gn 1.9-10 ; Ps 104.9 ; Jb 38.8-11 ; Pr 8.28-29 ; cf. Jr 5.22-24 ; Ps 74.17. Selon une autre explication, il s’agirait des temps et des frontières que Dieu a départis aux différents peuples, Gn 10 ; Dt 38.8s. De toute façon, il est question de l’ordre de l’univers, apte à conduire à la connaissance de Dieu.

27 c’était afin qu’ils cherchent la divinitéj pour l’atteindre, si possible, comme à tâtons et la trouver ; aussi bien n’est-elle pas loin de chacun de nous.

j Var. « Dieu » ou « le Seigneur ».

28 C’est en elle en effet que nous avons la vie, le mouvement et l’être. Ainsi d’ailleurs l’ont dit certains des vôtres :k
« Car nous sommes aussi de sa race. »l

k Var. « de vos poètes » ou « de vos sages ».

l Citation tirée des Phénomènes d’Aratus, poète originaire de Cilicie (IIIe siècle av. J.-C.). Cléanthe le Stoïcien (IIIe siècle) s’exprime à peu près dans les mêmes termes. La prédication monothéiste juive invoquait ici le fait que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, Gn 1.26-27 ; Sg 2.23 ; Si 17.1-8, pour rendre manifeste l’absurdité du culte des idoles.

29 « Que si nous sommes de la race de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité soit semblable à de l’or, de l’argent ou de la pierre, travaillés par l’art et le génie de l’homme.m

m Paul s’inspire d’un vieux thème de propagande anti-idolâtrique, cf. Isa 40.20.