42 Ils se montraient assidus à l’enseignement des apôtres,c fidèles à la communiond fraternelle, à la fraction du paine et aux prières.f
b À comparer à 4.32-35 et 5.12-16. Ces trois « sommaires », de rédaction composite, décrivent en traits analogues la vie de la première communauté chrétienne.
c Instructions aux nouveaux convertis, où l’on expliquait les Écritures à la lumière des faits chrétiens, et non plus proclamation de la Bonne Nouvelle aux non-chrétiens. Cf. 15.35.
d « Communion », 1 Co 1.9, est employé ici sans complément, cf. Ga 2.9. Il faut y entendre certainement la mise en commun des biens, v. 44 ; 4.32-35, qui exprime et renforce l’union des cœurs, v. 46 ; 4.32, résultant du partage de l’Évangile et de tous les biens reçus de Dieu par Jésus-Christ dans la communauté apostolique. Le sens ne se limite pas à une entraide sociale, ni à une idéologie commune ou à un sentiment de solidarité.
e Voir v. 46 ; 20.7, 11 ; 27.35 ; Lc 24.30, 35. Prise en elle-même, l’expression évoque un repas juif, où celui qui préside prononce une bénédiction avant de partager le pain. Mais dans la langue chrétienne, elle vise le rite eucharistique, 1 Co 10.16 ; 11.24 ; Lc 22.19 ; 24.35. Celui-ci, v. 46, était célébré non au Temple, mais dans quelque maison ; il n’était pas séparé d’un véritable repas, cf. 1 Co 11.20-34.
f Les prières en commun, présidées par les apôtres, 6.4. Un exemple : 4.24-30. Cf. 1.14, 24 ; 12.5.
43 La crainte s’emparait de tous les esprits : nombreux étaient les prodiges et signes accomplis par les apôtres.g
g Add. « à Jérusalem, et une grande crainte pesait sur tous ».
44 Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun ;
46 Jour après jour, d’un seul cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple et rompaient le pain dans leurs maisons, prenant leur nourriture avec allégresseh et simplicité de cœur.
h La joie qui suit la foi 8.8, 39 ; 13.48, 52 ; 16.34 ; cf. 5.41 ; Lc 1.14 ; Rm 15.13 ; Ph 1.4.
i Cf. 3.8, 9 ; 4.21 ; 21.20 ; Lc 2.20.
j Le salut lors du Jugement est assuré pour les membres de la communauté chrétienne, 2.21 ; cf. 13.48 et les épîtres pauliniennes. L’Église s’identifie ainsi avec le « Reste d’Israël », Isa 4.3 Cf. Rm 9.27.