n Hébr. répète deux fois le même verbe, « il s’installa », puis « il s’assit »; avec grec et syr. nous lisons la première fois une autre donnée qui semble plus logique.
16 Or un prêtre de Madiâno avait sept filles. Elles vinrent puiser et remplir les auges pour abreuver le petit bétail de leur père.
o Cf. 18.1.
p Les textes ne s’entendent pas sur le nom et la personne du beau-père de Moïse. Nous avons ici Réuel, prêtre de Madiân ; à 3.1 ; 4.18 ; 18.1, il se nomme Jéthro ; Nb 10.29 parle de Hobab, fils de Réuel, le Madianite, et Jg 1.16 ; 4.11, de Hobab le Qénite. On peut écarter la mention de Réuel ici comme secondaire, et voir en Nb 10.29 une tentative pour harmoniser les deux traditions mariage qénite et mariage madianite. Il se peut d’ailleurs que le texte, au moins ici et en 3.1, ait parlé simplement du « beau-père, prêtre de Madiân » et que ce soient seulement des rédacteurs tardifs qui aient introduit les noms de Réuel et de Jéthro. Les traditions sur un mariage qénite et un mariage madianite sont en fait concurrentes et il ne faut pas chercher à les réconcilier. La première, originaire de la Palestine du sud, reflète l’existence des liens amicaux entre Juda et les Qénites, tout en conservant le souvenir du mariage de Moïse avec une étrangère. La seconde est plus étroitement liée à la sortie d’Égypte.
q Étymologie populaire qui ne tient compte que de la première syllabe ger « étranger résidant ».
r La Vulg. ajoute (d’après 18.4) « Elle en enfanta un autre qu’il appela Éliézer, car, dit-il, « le Dieu de mon père est mon secours, il m’a délivré de la main de Pharaon ». »
23 Au cours de cette longue période, le roi d’Égypte mourut. Les Israélites, gémissant de leur servitude, crièrent, et leur appel à l’aide monta vers Dieu, du fond de leur servitude.
s Tradition sacerdotale.
t On considère souvent que la fin du v. est tronquée (« et Dieu connut... »). Mais il est possible d’y lire un passif. Peut-être la vocalisation actuelle est-elle due au fait qu’on ne devait parler de l’action de Dieu que lorsqu’il se manifeste à Moïse, ch. 3. Dans la tradition sacerdotale, ce court passage préparait de fait cette manifestation, 6.2s.