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Bible de Jérusalem

Esdras 9.1

La rupture des mariages avec des étrangers.h

9 Cela réglé, les chefs m’abordèrent en disant : « Le peuple d’Israël, les prêtres et les lévites n’ont point rompu avec les peuples des pays plongési dans leurs abominations — Cananéens, Hittites, Perizzites, Jébuséens, Ammonites, Moabites, Égyptiens et Amorites ! —

h Ces mariages n’étaient pas interdits dans l’ancien Israël, Gn 41.45 ; 48.5s ; Nb 12.1s ; Rt 1.4 ; 2 S 3.3. Ils le furent par le Deutéronome, pour combattre l’idolâtrie que les femmes païennes risquaient d’introduire dans leur foyer, Dt 7.1-4, cf. 23.4s. Après l’Exil, le danger redoubla, sans doute parce que les rapatriés étaient en majorité des hommes. Le motif de la rupture est encore religieux, Esd 9.1, 11, mais un autre se fait jour la préoccupation de la pureté du sang, Esd 9.2.

i « plongés dans » grec ; « en ce qui concerne » hébr.

Esdras 9.11

11 que, par tes serviteurs les prophètes, tu avais prescrits en ces termes : « Le pays où vous entrez pour en prendre possession est un pays souillé par la souillure des peuples des pays, par les abominations dont ils l’ont infesté d’un bout à l’autre avec leurs impuretés.l

l « souillure », « abomination », « impureté » caractérisent l’idolâtrie.