z L’efficacité absolue et définitive du sacrifice du Christ est particulièrement soulignée par accompli « une seule fois », c’est-à-dire entièrement en une fois et une fois pour toutes, 7.27 ; 9.12, 26, 28 ; 10.10 ; cf. Rm 6.10 ; 1 P 3.18, ce sacrifice unique, 10.12, 14, s’oppose aux sacrifices de l’ancienne alliance, indéfiniment répétés parce que impuissants à procurer le salut. L’essentiel dans le sacrifice est non pas la mort de la victime ou le fait qu’elle soit consommée, mais l’acceptation de la part de Dieu, Gn 4.4 ; le Christ, en s’offrant lui-même, est accueilli dans l’éon divin, où chaque acte prend une valeur éternelle.
l Par son ascension, le Christ ressuscité traversa les cieux, 4.14, le « Saint » de la Tente céleste, v. 11, et parvint en présence de Dieu dans le « Saint des Saints », v. 12.
s La venue du Christ dans la chair l’avait mis en relation directe avec le péché, Rm 8.3 ; 2 Co 5.21. La rédemption étant accomplie, la nouvelle et dernière manifestation du Sauveur n’aura plus aucun rapport avec le péché. Les chrétiens attendent ce retour de gloire qui s’accompagnera du Jugement, 1 Co 1.8 ; Rm 2.6.