6 Tout étant ainsi disposé, les prêtres entrent en tout temps dans la première Tente pour s’acquitter du service cultuel.
h La première Tente, le Saint, au sens spatial représente l’obstacle à l’accès au sanctuaire, donc, de façon symbolique, à la présence de Dieu ; au sens temporel la Tente représente tout le régime cultuel de l’Ancien Testament et le Temple dans son ensemble.
i Ce cérémonial a une signification spirituelle dans l’ancienne alliance le peuple n’a pas accès à Dieu. Dans la nouvelle alliance, le Christ sera la voie pour aller au Père. Si on compare cette brève note sur le temps actuel à la fin du v. 10, qui parle du « temps de la réforme » comme futur, on peut penser que le rédacteur final veut nous présenter ce texte comme une prophétie. Donc il écrit après la destruction du Temple en 70, tandis que l’auteur principal écrit avant 70.
11 Le Christ, lui,j survenu comme grand prêtre des biens à venir,k traversant la Tente plus grande et plus parfaite qui n’est pas faite de main d’homme, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création,
j Le cérémonial israélite de l’expiation, v. 7, Lv 16, est remplacé par l’offrande unique, 7.27, du sang du Christ, v. 14 ; Rm 3.24, qui rouvre aux hommes l’accès à Dieu, 10.1, 19 ; cf. Jn 14.6 ; Ep 2.18. La signification profonde de l’aspersion du sang sacrificiel à l’intérieur du Saint des Saints réside dans le symbolisme biblique du sang en tant que siège de la vie il s’agit de renouveler l’union vitale entre Dieu et son peuple, l’alliance cf. v. 20 ; Isa 24.6-8, et de réaffirmer sa souveraineté sur Israël.
k Var. « bien réalisés ».
l Par son ascension, le Christ ressuscité traversa les cieux, 4.14, le « Saint » de la Tente céleste, v. 11, et parvint en présence de Dieu dans le « Saint des Saints », v. 12.
m En les habilitant au culte.
n Var. « par l’Esprit Saint ». — Cf. Rm 1.4.