2 Des séraphinsz se tenaient au-dessus de lui, ayant chacun six ailes, deux pour se couvrir la face,a deux pour se couvrir les pieds,b deux pour voler.
z Étymologiquement les « brûlants ». Ces êtres ailés n’ont de commun que le nom avec les serpents brûlants de Nb 21.6, 8 ; Dt 8.15, ou volants d’14.29 ; 30.6. Ce sont des figures humaines, mais munies de six ailes, qui rappellent les êtres mystérieux qui portent le char de Yahvé dans Ez 1, et qu’Ez 10 appelle « chérubins », comme les figures analogues attachées à l’arche, Ex 25.18. La tradition postérieure a donné le nom de Séraphins et de Chérubins à deux classes des Anges.
a Par peur de voir Yahvé, cf. Ex 33.20.
b Euphémisme pour désigner le sexe.
3 Ils se criaient l’un à l’autre ces paroles :
« Saint, saint, saintc est Yahvé Sabaot,
sa gloire emplit toute la terre. »
c La sainteté de Dieu est un thème central de la prédication d’Isaïe qui appelle souvent Yahvé « le Saint d’Israël », 1.4 ; 5.19, 24 ; 10.17, 20 ; 41.14, 16, 20, etc. Cette sainteté de Dieu exige de l’homme qu’il soit lui-même sanctifié, c’est-à-dire séparé du profane, Lv 17.1, purifié du péché, ici vv. 5-7, participant à la « justice » de Dieu, cf. 1.26 et 5.16.
4 Les montants des portes vibrèrent au bruit de ces cris et le Temple était plein de fumée.d
d Signe de la présence de Dieu au Sinaï, Ex 19.16, dans la Tente du désert, Ex 40.34-35, et dans le Temple de Jérusalem, 1 R 8.10-12 ; Ez 10.4.
« Malheur à moi, je suis perdu !
car je suis un homme aux lèvres impures,
j’habite au sein d’un peuple aux lèvres impures,
et mes yeux ont vu le Roi, Yahvé Sabaot. »
6 L’un des séraphins vola vers moi, tenant dans sa main une braise qu’il avait prise avec des pinces sur l’autel.