5 Il recevra de la communauté des enfants d’Israël deux boucs destinés à un sacrifice pour le péché et un bélier pour un holocauste.
q Azazel, comme semble bien l’avoir compris la version syriaque, est le nom d’un démon que les anciens Hébreux et Cananéens croyaient habiter le désert, terre infertile où Dieu n’exerce pas son action fécondante. Cf. v. 22 et réf., et 17.7.
10 Quant au bouc sur lequel est tombé le sort « À Azazel », on le placera vivant devant Yahvé pour faire sur lui le rite d’expiation, pour l’envoyer à Azazel dans le désert.
Quand il aura envoyé le bouc au désert,
s On notera que l’animal n’est pas sacrifié à Azazel, mais le « bouc émissaire » emporte au désert, séjour de ce démon, les fautes du peuple. Le transfert et l’expiation se font « devant Yahvé », v. 10, par l’intermédiaire du prêtre, v. 21 ainsi le culte yahviste assume, en l’exorcisant, cette vieille coutume populaire.