Adam n’avait pas à choisir, mais à obéir. Une mission lui avait été confiée. Gen 1.28. Un commandement lui avait été donné. Gen 2.16-17. La vie, le bonheur, l’accomplissement de la véritable destinée de la race humaine, tout dépendait de la soumission par amour du premier homme à son Créateur.
Certes, dans tous les temps, diverses Écoles théologiques ont dépouillé l’histoire biblique de toute réalité. Pour plusieurs, Adam n’était pas vraiment le premier homme, ni Éden un vrai Paradis, ni le serpent un animal des champs. S’il en est ainsi et s’il ne s’est rien passé réellement à l’aurore de l’humanité, comment la mort est-elle entrée dans le monde et quel sens a notre salut?
L’apôtre Paul qui savait discerner le langage allégorique de l’Ancien Testament, Galates 4.24, croyait pourtant en la réalité des événements décrits dans la Genèse. Ainsi, dans l’épître aux Romains, il se réfère à la désobéissance d’Adam, Romains 5.12-14, et dans la deuxième épître aux Corinthiens, à la séduction d’Ève par le serpent, 2 Corinthiens 11.3. Ailleurs il reconnaît que le premier homme, Adam, a été tiré de terre, poussière, 1 Corinthiens 15.45-47. Enfin, à l’instar de Jésus Lui-même, il cita à plusieurs reprises le texte se rapportant à la création et à l’unité du premier couple, 1 Corinthiens 6.16.
Une fois ces choses admises, une étude attentive des premiers chapitres de la Bible nous dévoile qu’Adam ne fut pas victime d’une épreuve dont Dieu serait l’auteur. Jacques nous confirme dans ce sentiment quand il écrit dans son épître: "Que personne lorsqu’il est tenté, ne dise: C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et Il ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort." Jacques 1.13-15.
Le livre de la Sagesse déclare: "Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de la perte des vivants", (Sagesse 1.13). Selon l’épître aux Romains, "le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur", Romains 6.23. Enfin, dans son Apocalypse, l’apôtre Jean annonce la disparition de la mort, lorsqu’au Jugement dernier, tous les suppôts du péché auront été voués à la seconde mort, Apocalypse 20.14; 21.5.
Placé en Éden dans l’univers harmonieux créé par Dieu, l’homme n’était pas habilité à choisir entre le bien et le mal. Il devait simplement observer le commandement du Seigneur en accomplissant toutes ses tâches dans la communion de son Dieu, Gen 2.15,19-20. C’est donc bien par un acte de révolte, par une désobéissance, par une transgression volontaire que "le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, qui a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché", Romains 5.12.
Avant de savoir rejeter le mal et choisir le bien, Esa 7.16, Adam rompit l’alliance divine, Os 6.7, et fut chassé de son lieu, Gen 3.23-24. Par son attitude et son désir d’indépendance, Adam donna libre cours à sa convoitise. Il compromit l’harmonie du monde et y introduisit le suprême désordre, plaçant toute sa descendance sous l’empire du péché, la puissance de la mort et l’esclavage de Satan.
Concernant le salut, personne ici-bas n’a le choix. Tout homme est perdu sans l’avoir voulu, comme Adam était innocent par état, sans avoir à choisir. Cependant la réponse de Dieu à la faute d’Adam n’a pas été uniquement la condamnation. Dans sa souveraineté, Dieu fit grâce au pécheur, grâce reposant sur la justice d’un seul, Jésus-Christ, le dernier Adam, Romains 5.17-21.
Seul le refus de cette grâce offerte à tous les hommes, confirme le pécheur dans sa perdition, alors que l’acceptation de la vérité qui est en Jésus-Christ sauve parfaitement le coupable, Heb 7.25.
Si le salut de l’individu et de l’humanité n’est pas le fait d’un choix, mais d’une grâce, Eph 2.8, l’homme sauvé, pardonné, justifié par la foi est sans cesse placé devant un choix, une décision qui engage son être tout entier, 1 Thessaloniciens 5.23.
L’histoire d’Israël nous fournit trois exemples précis où tout le peuple fut solennellement sommé de choisir. Chaque fois, l’appel de Dieu s’adresse au cœur et à la conscience d’hommes qui connaissent la puissance de Dieu, mais hésitent à faire sa volonté.
Par la bouche de Moïse, Dieu dira à son peuple arrivé au terme de son pèlerinage dans le désert:
"J'en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Eternel ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui; car c’est là ta vie et la longueur de tes jours, afin que tu habites sur la terre que l’Eternel a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob, de leur donner", Deut 30.19-20.
Dans ce passage célèbre dont le contexte concerne sans contredit l’observation de la Loi, nous entendons Moïse s’écrier: "Ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée... C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu les mettes en pratique", Deut 30.11-14.
L’apôtre Paul, qui si souvent dans ses épîtres a démontré l’impossibilité pour un homme d’accomplir la Loi, Galates 3.10-11, emploie justement ce texte de Deutéronome pour affirmer que la justification de l’homme vient de sa foi en la Parole de Dieu, Romains 10.5-17. La foi qui justifie n’est donc pas une simple croyance religieuse, une adhésion intellectuelle à une vérité orthodoxe. La foi est une obéissance, un engagement, une marche dans un sentier que Dieu nous a clairement tracé.
Ainsi, l’enseignement de Moïse et celui de Paul se confondent et trouvent une merveilleuse synthèse dans les paroles de Jésus: "Entrez par la porte étroite; car large est la porte, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition et nombreux sont ceux qui entrent par elles; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent", Matthieu 7.13-14.
Accepter la grâce, faire l’expérience de la bonté de Dieu, habiter le pays et connaître le repos de l’âme n’autorisent personne au relâchement, à la paresse spirituelle ou à l’infidélité. C’est pourquoi Josué, après avoir introduit Israël en Canaan, rassemble les douze tribus à Sichem pour rappeler au peuple de Dieu les merveilleuses délivrances dont il a été l’objet.
Sentant sa mort prochaine, Josué exhorte encore une fois Israël à demeurer attaché au Seigneur. Il s’écrie avec force: "Et maintenant, craignez l’Eternel, et servez-le en intégrité et en vérité; ôtez les dieux que vos pères ont servis de l’autre côté du fleuve et en Égypte, et servez l’Eternel. Et s’il est mauvais à vos yeux de servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, soit les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, soit les dieux des Amoréens dont vous habitez le pays maintenant. Pour moi et ma famille, nous voulons servir l’Eternel", Jos 24.14-15.
Devant la réponse positive des enfants d’Israël, Josué ajoute: "Vous êtes témoins contre vous-mêmes que vous avez choisi l’Eternel pour le servir", Josué 24.22. Ces paroles du successeur de Moïse s’accordent parfaitement avec celles de Jésus: "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon", Matthieu 6.24.
Servir le Seigneur est donc un privilège et non point une contrainte. C’est le fruit de la foi rendue agissante par l’amour, Galates 5.6.
Au temps des Rois, le prophète Élie apostrophe tout Israël rassemblé avec les prophètes de Baal sur le Mont Carmel. S’approchant de tout le peuple, Élie s’écrie: "Jusques à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l’Eternel est Dieu, suivez-le; si c’est Baal, allez après lui!" 1 Rois 18.21. Un silence honteux accueille les paroles du prophète. "Le peuple ne lui répondit rien". Ce silence, qui n’a d’égal que le mutisme de Baal, prendra fin quand le feu du ciel tombera et consumera l’holocauste préparé par Élie. Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent: C’est l’Éternel qui est Dieu! 1 Rois 18.38-39. La prière du prophète était exaucée. N’avait-il pas dit au moment de la présentation de l’offrande: "Eternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, que je sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai fait toutes ces choses par ta parole! Réponds-moi, Eternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Eternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur!". 1 Rois 18.36-37.
Les trois exemples cités plus haut suffiraient à nous montrer que nous avons à vivre le moment présent dans l’aujourd’hui de Dieu, Heb 3.7. Trop de chrétiens s’enferment dans leur passé tandis que d’autres s’évadent dans l’avenir. Les expériences d’hier et les délivrances de demain ne doivent pas nous faire oublier la minute présente, les tâches et les ressources que Dieu nous donne maintenant pour nous permettre de vivre pleinement cette parcelle de temps que nous pouvons vraiment posséder.
Sauvé par grâce, l’homme n’est pas appelé immédiatement à entrer dans la gloire. Il doit marcher dans un monde qui ne manquera pas de solliciter son amitié afin de le pousser à conformer sa vie au présent siècle, Romains 12.2. C’est alors qu’il faut savoir joindre à notre foi, la vertu, 2 Pierre 1.5, afin de ne pas tomber dans l’adultère spirituel, oubliant que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu, Jacques 4.4.
L’histoire d’Abraham et de Lot, illustre magistralement ce que procure l’amitié de Dieu dans une vie solitaire "sur la montagne" et ce qu’apportent les avantages du monde dans les plaines populeuses et opulentes de Sodome.
Quand l’oncle et le neveu décidèrent de se séparer pour éviter toute querelle, l’Écriture nous dit: "Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que l’Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe c’était, jusqu’à Tsoar, comme un jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte. Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s’avança vers l’Orient". Gen 13.10-11. Élevé dans la foi d’Abraham, Lot n’avait cependant pas compris qu’il n’était plus à lui-même mais appartenait au Dieu qu’il connaissait. Cet homme fixe ses yeux sur des objets qui correspondent aux penchants de son cœur. Son choix se révéla désastreux. Sa vie est une démonstration de la parole de Jésus: "Celui qui voudra sauver sa vie la perdra", Jean 12.25. Lot connut la guerre, la captivité, la tristesse et le tourment d’une âme qui n’est pas à sa place. II perdit finalement ses biens, ses gendres, sa femme et son honneur, Gen 14.19; 2 Pierre 2.7-8.
En revanche, Abraham, l’appelé de Dieu qui à son tour a choisi Dieu, s’en remettait au Dieu Très-Haut pour toutes choses, Gen 14.22-23. Ne voulant rien pour lui, il voit la bénédiction de l’Éternel reposer sur lui. Dieu lui apparaît, l’encourage par ses promesses et lui dit: "Abraham, ne crains point; moi je suis ton bouclier et ta très grande récompense", Gen 15.1. Abraham saisit ces paroles par la foi et fit confiance à Dieu. Nous savons comment Dieu tint ses promesses et fit de ce patriarche le "père de tous les croyants". Puissions-nous aujourd’hui encore marcher dans les traces de la foi qu’a eue notre père Abraham, Romains 4.11.
Ce choix entre Dieu et le monde se renouvelle chaque jour pour le chrétien, et plusieurs fois par jour. A tout instant le monde nous presse. C’est pourquoi il importe beaucoup de savoir de quel côté nous sommes. Comme Abraham, celui qui a l’amour du Père en lui, est appelé à refuser sans cesse les offres du monde, Jean 14.27. Sachant que l’Écriture ne connaît pas de principe intermédiaire, de position neutre, la règle du croyant est simple. Au lieu d’être perplexe et de rechercher où commence le "monde" et où il finit, ou en quoi consiste la mondanité, il se demande simplement: "Ceci est-il du Père"? Dans des centaines de cas, en regardant la chose elle-même, il serait impossible de dire où la mondanité commence et où elle finit. Mais nous pouvons rapidement reconnaître si la chose est du Père! Et quand nous voyons qu’elle n’est pas du Père, nous savons qu’elle est du monde, 1 Jean 2.15-17.
Mais nous ne sommes pas seulement dans un monde qui nous tente par ses attraits, ses possibilités et ses commodités. Nous vivons dans une sphère où règne le péché qui sollicite constamment notre chair. Et de nouveau le choix est là. Nous connaissons tous cette alternative: Succomber, satisfaire notre passion, ou fuir, au risque même d être dépouillé et mal jugé. C’est le choix de Joseph, Gen 39.1-20. L’emprisonnement, la souffrance, l’injustice furent les résultats immédiats de la décision qu’il avait prise de ne pas pécher contre Dieu. Cependant l’Éternel ne tarda point à récompenser son serviteur pour la crainte qu’il avait eue de Son Nom. Nous lisons: "L’Éternel fut avec Joseph, et il étendit sa bonté sur lui", Gen 39.21-23. L’option difficile de Joseph devait finalement conduire ce dernier à la joie, la louange et la gloire.
Ce choix entre l’Esprit et la chair se renouvelle à toute heure et pour s’orienter, il faut appliquer la même règle que pour discerner ce qui vient du monde. Tout ce qui n’est pas de l’Esprit est de la chair, Jean 3.6. Aujourd’hui, nous avons à fuir la convoitise si nous voulons honorer notre Dieu, 1 Pierre 2.11-12. C’est donc chaque jour qu’il faut fuir le mal et poursuivre la foi, l’amour, la justice, et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur, 2 Tim 2.22.
Enfin, en plus de Satan, du monde et du péché, nous avons à affronter les satisfactions légitimes que réclame notre moi, qui voudrait profiter des avantages naturels que la chair nous procure.
Ici, nous arrivons au choix de Moïse. Cet homme refusa d’être appelé fils de la fille du Pharaon, "aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible, Heb 11.24-27. Là était toute la force du grand législateur.
Nous trouvons un choix semblable chez l’apôtre Paul qui put renoncer à tout à cause de l’excellence de la connaissance du Christ son Seigneur, Philippiens 3.7-11.
Le renoncement du vrai disciple est donc quotidien. Tout l’enseignement de Jésus précise ces vérités. Chaque jour pour suivre le Maître, il faut prendre sa croix, Luc 9.23. Sans cet exercice, il n’y a pas de vie victorieuse, 1Jean 5.5.
Étant des hommes de chair, il est très difficile, même si nous sommes "nés de nouveau", Jean 3.3, de ne pas nous laisser influencer par le monde. Laissé à lui-même, l’homme reste charnel. Ses œuvres sont celles de la chair qu’il imite, non pas toujours dans ses actions les plus grossières, mais également dans ses agissements les plus raisonnables.
L’histoire du peuple d’Israël nous fournit encore un exemple frappant de ce que nous venons de souligner. Dieu était Roi d’Israël. Il avait avec Son peuple une relation directe. Un jour pourtant, ce peuple s’approcha de Samuel en disant: "Établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a dans toutes les nations", 1 Samuel 8.4-6. Pourquoi cette démarche?
Les Israélites avaient cessé de fixer leurs yeux sur leur grand Dieu Sauveur. Ils regardaient vers la terre, vers les hommes, vers les nations et ce qu’ils voyaient les amenait à croire qu’il manquait quelque chose à leur peuple. Israël n’avait pas de roi visible.
Israël voulut être semblable à tous les autres peuples de la terre, imitant leurs mœurs et leurs coutumes. Cessant d’être un exemple et un modèle pour les nations, le peuple de Dieu s’identifia au monde et tomba dans l’idolâtrie. Ce fut un recul au lieu d’un progrès, un appauvrissement et non un enrichissement.
Alors qu’Israël avait tout reçu de Dieu, le roi auquel ii serait asservi allait tout lui prendre: Ses fils, ses filles, ses champs, la dîme de ses récoltes, ses serviteurs, sa liberté, 1 Samuel 8.10-18. En réclamant et en choisissant un roi, Israël supprimait sa raison d’être.
Dieu l’avait mis à part pour la liberté et l’unité. Grâce à la relation directe qui existait entre Dieu et Israël, ce peuple ne connaissait pas les obligations et les charges qui incombaient aux nations soumises à un joug charnel.
Il en est de même pour l’Église de Dieu, peuple racheté, mis à part, indépendant du monde. Le jour où l’Église veut être reconnue du monde, elle perd peu à peu la glorieuse liberté qu’elle possède en Christ et s’asservit au monde.
Divisée, déchirée, écartelée, l’Église ne connaît plus d’unité.
Infidèle à son Maître, elle finit par l’abandonner. La pauvreté et l’impuissance spirituelles dont souffre actuellement l’Église viennent essentiellement de son "flirt" et de son amalgamation avec le monde.
Dieu ne suffit plus. Nous avons soif du monde et de ses convoitises. Nous voulons vivre comme tout le monde. Ayant commencé avec Dieu, on ne veut plus aller jusqu’au bout avec Lui. On s’arrête à mi-chemin pour s’installer dans la médiocrité.
Dès cet instant, nous sommes non seulement incapables de répondre aux réels besoins du monde, mais nous devenons inutiles et même nuisibles aux âmes qui nous entourent.