À son retour, Moïse raconta au peuple ce qu’il avait entendu et vu, et en particulier la toute première instruction concernant l’offrande du Seigneur :
« Et l’Éternel parla à Moïse disant : Parle aux fils d’Israël et qu’ils prennent pour moi une offrande élevée. Et vous prendrez mon offrande élevée de tout homme qui aura un esprit libéral. » (Exode 25.1-2, version Darby)
Pour l’œuvre de Dieu, pour son sanctuaire, Dieu n’acceptera jamais une offrande présentée sous la contrainte, la pression ou sous un mauvais motif. Je vous pose la question suivante : « Connaissez-vous le secret de donner à Dieu tout ce que Vous avez, joyeusement, de bon cœur, sans rien retenir ? Savez-vous comment donner à Dieu le meilleur de vous-même ? »
Il y a quelque temps de cela, un homme vint me voir et me dit : « Pouvez-vous aider mon fils ? J’ai essayé de l’éduquer, mais il a failli depuis de nombreuses années. J’ai essayé de lui enseigner une profession, à conduire, le métier de tailleur ou d’ingénieur, mais il n’a aucune capacité. Faites-le devenir prédicateur. » C’est ce que pensent les gens. Si leurs fils ou leurs filles sont très intelligents, ils prieront ainsi : « Ô Dieu, nous voulons que notre garçon soit docteur ou homme de loi. » Maïs quand le garçon n’est pas bon, ils diront : « Seigneur, je Te le donne pour ton service. Puisqu’il a manqué son examen à l’université, qu’il travaille pour toi. » Vous désirez des filles et des garçons intelligents, qu’ils fassent des progrès dans ce monde, mais de ceux qui ne sont pas doués, vous dites : « Qu’ils deviennent des prédicateurs. » Si c’est ainsi que vous raisonnez, vous n’avez encore jamais appris la joie de donner à Dieu la meilleure part. Pouvez-vous me citer une plus grande joie que celle de servir Dieu ? Ceux qui savent comment servir Dieu sont les hommes les plus hautement honorés. Servir Dieu est en fait le grand honneur que nous puissions recevoir. Ce que nous donnons à Dieu n’est jamais gaspillé, que ce soit de l’argent, du temps, de l’énergie ou des enfants ! Qui plus est, tout est multiplié au-delà de ce que nous avons donné. Combien sommes-nous avares lorsque nous venons donner à Dieu.
Dieu dit : « Je désire uniquement une offrande volontaire. Lorsque vous apportez de l’or, de l’argent, du bronze, du bois de sittim, du bleu, de la pourpre ou de l’écarlate, quelle que soit votre offrande, elle doit être apportée joyeusement et de bon cœur. » Il y a là un secret caché. C’est le secret d’un cœur bien disposé qui offre à Dieu ce qu’il a de meilleur. Si vous voulez réellement accomplir un service dans la Maison de Dieu : la prière, l’enseignement, les visites ou toute autre forme de service, vous devez le faire joyeusement et de bon cœur.
Il arrive parfois lorsqu’une vache perd son veau, qu’elle ne se laisse plus traire. On utilise alors un subterfuge qui consiste à prendre la peau du veau, à la bourrer de paille et à l’apporter devant la vache qui commence à lécher le veau. Le fermier est alors en mesure de traire l’animal qui, ainsi trompé, se tient tranquille. Beaucoup de chrétiens sont abusés de cette manière. Ils ne donneront pas d’argent à l’œuvre de Dieu à moins que quelque tromperie ne soit exercée sur eux ; et il y a un tas de gens prêts à faire cela. Ainsi, par des moyens détournés, on obtient d’eux quelque chose.
Ne pensez jamais que Dieu mendiera de l’argent pour Son œuvre ou qu’il utilisera la contrainte pour l’obtenir. De l’argent ainsi donné, Dieu n’en utilisera jamais. Les hommes peuvent accepter cela, mais Dieu ne fera jamais ainsi. Ce sont des procédés qu’il a en horreur ; ce que Dieu veut c’est une offrande volontaire, joyeuse.
Vous devez donner comme le Saint-Esprit vous en fait voir la nécessité. Ceux qui font autrement ne peuvent pas apprendre la véritable signification de la Maison de Dieu. Ce qui est apporté par contrainte, Dieu ne le prendra jamais.
Le vingt et unième chapitre de l’Apocalypse (Apocalypse 21) nous présente la nouvelle création qui doit prendre la place de l’ancienne. Jean l’apôtre voyait les nouveaux cieux et la nouvelle terre, la cité sainte descendre du ciel d’auprès de Dieu. Cette cité nous parle de la nouvelle création dans sa plénitude et de tout ce qui est d’or pur.
Je vous ai déjà dit que nous avons maintenant sur cette terre une part dans la nouvelle création. Quand Dieu fit la terre, il dit : « Qu’il en soit ainsi » et ce fut ainsi. De la même façon il parla et chaque chose fut créée. C’était la vieille création, et à cause du péché de l’homme, elle tomba sous la malédiction. Mais dans la nouvelle création en Christ, il y a une différence car nous avons une part en elle. C’est avec les matériaux que nous donnons maintenant à Dieu qu’il construit cette nouvelle création.
Dans 1 Corinthiens 3.9 à 15, Paul en parle très clairement. Nous sommes le labourage de Dieu (version Darby), le champ de Dieu, les collaborateurs de Dieu, nous sommes la maison de Dieu. La fondation de l’édifice est le Seigneur Jésus-Christ, et sur elle, est maintenant construit l’édifice, qui est la nouvelle création. Dieu nous dit : « Voulez-vous apportez de l’or, de l’argent, du bronze ou voulez-vous apporter du bois, du foin, du chaume pour votre construction ? » Ceux qui apportent leurs propres dons naturels, du bois du foin ou du chaume verront leur travail consumé par le feu. Mais ceux qui apportent de l’or, de l’argent, du bronze — les gloires de Christ — verront en ce jour, que ce qu’ils ont construit brillera encore davantage.
Un jour vient, où Dieu testera nos travaux, nos actes, notre prédication, notre enseignement, notre adoration. Chaque chose sera éprouvée par le feu. Si votre prédication, votre enseignement, vos prières, votre charité sont en accord avec la volonté de Dieu, alors vous verrez la construction résister au test. Mais ce qui est construit avec du bois, de la paille, du chaume, sera consumé.
Une noble très riche, bonne chrétienne, rêva un jour qu’elle s’en allait au ciel. Parmi de nombreux hôtels magnifiques, elle vit en particulier un hôtel dans un coin. Apercevant un ange, elle s’informa : « À qui appartient l’hôtel ? » ; celui-ci répondit qu’il appartenait à sa femme de ménage, celle même qui chaque jour lavait sa vaisselle et allumait son feu. Lorsqu’elle entendit cela, elle se sentit très heureuse et dit en elle-même : « Si ma servante a un tel hôtel, le mien doit être plus grand. » Un peu plus loin, elle vit une hutte et posa la question : « A qui cela appartient-elle ? » « Madame, cela vous appartient » dit l’ange.
Elle se mit en colère. « Ce n’est pas juste, pleura-t-elle. Vous donnez à ma servante, qui ne sait même pas lire, un hôtel aussi vaste, et pour moi tout juste une petite hutte en paille. Pourquoi cela ? » Et l’ange lui dit : « Madame, vous avez seulement construit avec des matériaux de la terre. Cette femme a travaillé avec de l’or, de l’argent, et avec ces matériaux nous avons construit cet hôtel. Vous avez utilisé seulement du bois, de la paille, du chaume, et avec cela nous n’avons pu que construire une hutte. » Alors elle répondit : « Mais j’ai donné des milliers de roupies pour la charité. J’allais adorer chaque dimanche et je suis allée à toutes les réunions. Chaque jour de Noël, je faisais de larges dons. J’ai construit cet hôpital, cette école ; comment pouvez-vous dire que j’ai utilisé du bois, du foin, du chaume ? » Et l’ange de lui dire : « Vous avez fait chaque chose aux yeux des hommes ; vous n’avez pas servi Dieu. Vous avez agi en vue d’être considérée comme une grande dame et d’obtenir un nom. Cette pauvre femme, qui est seulement votre servante, voyez et regardez sa fidélité dans le service de votre maison, ses prières jour et nuit, pour votre famille et pour chaque invité qui est venu dans votre maison. À cause de ses prières, beaucoup d’âmes ont été sauvées. Vous, vous ne parliez que de votre volaille au curry, n’accordant aucun intérêt au message de Dieu. En agissant ainsi, vous n’avez fait que donner du foin et de la paille à Dieu. »