« Des choses glorieuses sont dites sur toi, ô Cité de Dieu » (Psaume 87.3).
« Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la Cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, de Dieu le Juge de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » (Hébreux 12.22-23).
« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des Fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Car, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création toute entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8.18-22).
« Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais la gloire des choses célestes est différente de la gloire des choses terrestres ; autre est l’éclat du soleil, autre est l’éclat de la lune et autre est l’éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel… Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce sera le cas, alors s’accomplira la parole qui a été écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais, grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15.40-44,50-57).
« Quand Christ, qui est notre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec Lui dans la gloire » (Colossiens 3.4).
« … afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5.27).
Nous avons été engagés avec la gloire dans l’Église et en Christ Jésus. Au chapitre 5, c’était la gloire dans les initiatives divines. Au chapitre 6, c’était la gloire en opération cachée. À présent, c’est la gloire dans sa manifestation ultime.
Les passages que nous avons lus sont tous en rapport avec cette manifestation finale de gloire. Il existe encore bien d’autres passages de l’Écriture qui sont en rapport avec cela.
Il nous faut tout d’abord revenir à cette déclaration de l’apôtre dans Romains 8. Il déclare que Dieu, par un acte souverain, a soumis jusqu’à un certain point, la création à la vanité : « La création a été soumise à la vanité, non de son plein gré… » (Romains 8.20). Dieu œuvrait contrairement à ce que la création voulait et désirait, « non de son plein gré, mais à cause de Celui qui l’y a soumise, avec l’espérance… ».
Mais ce qui est déclaré est que Dieu a agi souverainement pour soumettre la création à la vanité. Le mot « vanité » ici ne convient pas tout à fait au sens réel exprimé par le mot « déception » – pas seulement la déception, mais la misère et la désillusion qui accompagne cette déception profonde. Dieu a délibérément soumis la création à une misère de déception et de désillusion. Cette dernière a une raison d’exister ; elle cesse de répondre à ce but, à ce rendez-vous, qui était de manifester la nature de Dieu, car c’est dans l’expression de Sa nature que se trouve la gloire de Dieu. La gloire, c’est quand Dieu est satisfait dans l’essence de son existence et de Sa véritable nature. Et la création a cessé de fonctionner conformément à l’expression de la nature et de la satisfaction de Dieu pour Sa gloire. Ainsi Dieu a imposé son embargo sur la création et a mis sur elle l’empreinte d’une force de déception et de désillusion, une destination non seulement manquée mais impossible à réaliser dans son état d’existence.
Nul besoin d’argumenter longtemps pour prouver que cette déception repose sur toute cette création. Plus la création avance, plus grande est la déception, plus intense, plus terrible et plus grande est la misère. Mais le plus important est de savoir que c’est un acte souverain de Dieu d’amener la création à ce niveau de déception, de désillusion et de misère.
Le deuxième point souligné par l’apôtre ici est qu’il existe une œuvre évolutive dans cette création qui gémit. Tout d’abord, la création « souffre les douleurs de l’enfantement ». Et puis, il y a quelque chose qui se produit, qui évolue et qui cause toute cette douleur et ce trouble et qui est imputable à cette situation.
Ces gémissements et ces douleurs sont comme des prophéties annonciatrices d’événements futurs : « Toute la création éprouve les douleurs de l’enfantement ».
Ensuite, l’apôtre dit que « nous-mêmes aussi, qui sommes les prémisses de l’Esprit, nous gémissons en nous-mêmes ». « Les premiers fruits de l’Esprit », il s’agit d’une autre sorte de gémissement, celui qui est à l’intérieur du plus profond de la création.
La création ne gémit pas de la même manière dont nous gémissons. La création ne gémit pas pour la même raison que nous. Elle n’a pas les prémisses de l’Esprit. Nous, oui. Quels sont ces prémisses ou ces arrhes de l’Esprit ?
« L’Esprit de Dieu demeure en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8.9-10). Nous avons les prémisses de l’Esprit ; premièrement, l’Esprit demeure avec nous. Ensuite, « tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8.14). Les prémisses de l’Esprit – ceux chez qui l’Esprit demeure sont conduits par l’Esprit. Ensuite, « l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8.16-17).
L’Esprit rend témoignage que nous sommes enfants de Dieu. Les premiers fruits de l’Esprit – demeurant, conduisant, guidant et rendant témoignage.
Nous, qui avons ces prémisses, nous découvrons par ces choses, par l’habitation de l’Esprit, par la conduite de l’Esprit, par le témoignage de l’Esprit, que nous sommes enfants de Dieu ; par ces choses nous nous voyons gémir. Pour quoi ?
Nous avons les premiers fruits de l’Esprit. Ce ne sont pas tous les fruits de l’Esprit. Ils ne sont simplement qu’une espèce d’indication de quelque chose de plus, de plus complet, et, par l’opération du Saint-Esprit en nous, il se produit une insatisfaction divine par rapport à notre état spirituel ; ou, pour le présenter autrement, une aspiration très forte pour quelque chose se fait jour.
Les premiers fruits montrent la direction de la pleine moisson et indiquent qu’il y a bien plus. Quoi ? Les prémisses indiquent la fin de l’œuvre du Saint-esprit « que nous puissions être glorifiés avec Lui ». Et puis l’apôtre se tourne vers la création elle-même, et dit que toute la création est dans un état de dépendance par rapport à ce qui va se faire par l’opération du Saint-Esprit en nous : « La création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » (Romains 8.19).
La création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement, en attendant la révélation des fils de Dieu, en attendant que l’Esprit ait fait son œuvre et suscité quelque chose de glorieux en termes de filiation pour la satisfaction de Dieu.
Et lorsque Dieu eut achevé la création, l’apôtre continue en disant « la création elle-même sera aussi affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8.21) ; c’est la gloire et la liberté, la libération, des fils de Dieu. L’esclavage dans la création, la servitude en nous tous, dirigés vers une glorieuse manifestation, et ensuite, lorsque le rendez-vous de la création sera réalisé, la création toute entière sera délivrée, Dieu aura atteint son but, « Aussi la création attend elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu ».
L’expression « ardent désir » est utilisée ici avec force ; c’est l’image de quelqu’un qui est aux aguets, suspendu, dans une grande expectative, surveillant l’horizon, excité par ce qu’il attend, comme si tout dépendait de ce qui va apparaître bientôt. Les yeux, l’attention, l’être tout entier concentrés vers l’horizon, dans une grande attend de ce qui va venir. L’apôtre utilise cette image en disant qu’il en est ainsi de la création – attente fébrile, suspendue, concentrée sur la manifestation des fils de Dieu, parce que sa libération dépend de cette manifestation.
Ainsi, nous sommes conduits vers la manifestation elle-même, la manifestation de gloire ultime et finale. Mais arrêtons-nous un moment sur le mot « manifestation ». Il n’est pas question ici de création de la gloire, mais de sa manifestation. Ce qui signifie que quelque chose s’est déjà passé, existe déjà, quelque chose est déjà à l’œuvre. Ce qui nous ramène au chapitre précédent – l’œuvre puissante de grâce, de gloire en termes de grâce, « Pour la gloire de sa grâce ».
Une œuvre se produit en nous par l’Esprit, pour nous changer, nous transformer, nous faire participer à la ressemblance de Christ et à Sa nature divine, et pour l’exprimer au travers de l’épreuve, de l’adversité, de l’affliction et de la souffrance – oui, c’est toute cette grâce en termes de gloire, toute cette gloire en termes de grâce, qui sont produites. La gloire existe de manière cachée. Chaque victoire de la grâce de Dieu en nous est à Sa gloire, Sa gloire en essence agissant en nous. Et puis ce qui est caché s’est produit secrètement, toute cette formation de l’Esprit, toute cette transformation de l’Esprit, toute cette œuvre profonde de l’Esprit, tout ce qui constituait Christ par l’Esprit, se manifeste pleinement, la manifestation dans la gloire.
Si c’est la gloire dans l’Église, si elle est l’élue, prédestinée, choisie en Christ, si ce sont ces fils qu’il a choisi en Christ avant la fondation du monde, la manifestation de gloire doit attendre et se synchroniser avec le moment où le nombre des élus et l’apport du dernier membre de cette Église seront achevés et complétés. La venue de Christ est en relation avec cela, en connexion avec la manifestation de cette gloire.
Bien que, bien sûr, elle dépende de nos progrès spirituels, le nombre d’élus dépend surtout de notre coopération avec le Saint-Esprit ; Dieu sait très bien qui ils sont, nous ne le savons pas. D’où la nécessité d’être conduit par l’Esprit, comme Philippe qui fut conduit dans le désert pour trouver un homme, un homme très stratégique.
Vous pourriez décider d’aller quelque part et de rassembler une grande foule, et parce que vous êtes en dehors du temps de Dieu ou pour une autre raison, vous ne rassemblerez aucun élu malgré vos efforts. Si le Saint-Esprit vous conduit réellement, soyez toujours sûr qu’Il est à la recherche d’un élu.
Il sait exactement où se trouvent les élus. Le point important est que nous soyons dans l’appel et dans l’urgence d’entrer dans les affaires de l’Esprit, pour chercher et trouver les élus, car la gloire attend la manifestation des fils de Dieu.
Mais il y a encore plus dans cette expression « manifestation des fils de Dieu ».
Les fils ont tous été connus et choisis avant la fondation du monde, mais Il n’a jamais dit qui ils sont, à personne. Seul Lui le sait. C’est le secret de Dieu, Il connaît ceux qui font partie de Son Église. Ceux qui en font partie ne sont pas seulement ceux qui seront sauvés finalement, mais Lui seul sait qui ils sont.
Mais quand la manifestation se produira, ce sera une révélation de tout ce qu’Il a toujours su. De toute éternité, Il a connu Son secret, Ses élus, Ses choisis, et ils seront manifestés. Bien sûr, cela implique beaucoup de sujets difficiles.
Pour être simple, tout d’abord, la manifestation des fils est en attente de l’assurance des fils. Il devrait y avoir une sérieuse conscience de responsabilité pour coopérer avec le Saint-Esprit dans le but de rassembler jusqu’au dernier membre parmi les élus.
Nous devrions voir au-delà s’il y a peut-être un élu en Christ avant la fondation du monde avec l’instrument du Saint-Esprit opérant au travers de nous ; il devrait y avoir sur nos cœurs une nouvelle passion pour atteindre les perdus, ceux qui n’ont pas encore été réunis, pas seulement des personnes sauvés de l’enfer, mais qui font le plaisir de Dieu et qui apportent une liberté de la création par la manifestation de ces fils. Ensuite, la manifestation des fils se produit quand l’œuvre de la grâce est achevée en nous. Il nous faut penser à l’Église comme un tout.
Évidemment, je ne peux pas porter toute la souffrance qui existe, toute l’adversité et l’épreuve, c’est pourquoi je ne peux pas engloutir toute la grâce de Dieu. Mais, vous pouvez souffrir avec moi, vous pouvez la partager, et vous pouvez y ajouter quelque chose par votre souffrance, et je peux y ajouter quelque chose à la tienne, et nous pouvons tous ajouter quelque chose par nos souffrances mutuelles. J’ai besoin de vos souffrances pour atténuer les miennes. Tu souffres mais tu ne souffres pas seul. Tu souffres pour mon bien et je souffre pour ton bien, et tu vas partager mes souffrances comme je vais partager les tiennes, pour réaliser la somme de perfectionnement, non seulement d’individus mais d’individus faisant partie d’un tout. C’est l’Église qui sera perfectionnée. J’ai besoin de ta souffrance pour aider la mienne. J’ai besoin de ta grâce dans la souffrance pour aller avec la mienne et vice versa.
C’est l’Église qui doit arriver à la perfection, et un seul membre ne peut pas recevoir toute la gloire, c’est pourquoi un seul membre ne peut recevoir toute la souffrance. Il s’agit de quelque chose de mutuel, d’un partenariat dans la souffrance, pour que nous soyons ensemble dans la gloire. Nous serons glorifiés ensemble. C’est le perfectionnement de grâce dans l’Église. Que Sa grâce est immense ! Cela me coûterait tellement de connaître Sa grâce en totalité : nous la partageons entre nous, la grâce perfectionnée dans le Corps, dans une compagnie.
Ne serait-ce pas l’explication d’une intensification des tribulations à la fin des temps ? Pourquoi celles-ci doivent-elles s’intensifier à la fin ? Pourquoi ces choses terribles de l’Apocalypse où l’ennemi va vaincre les saints pour un temps ? Mais ce n’est pas la fin. Oui, à la fin, il y aura beaucoup de tribulation, mais aussi une augmentation de la grâce, de la victoire et de la gloire. Ainsi la gloire sera manifestée lorsqu’il y aura un nombre suffisant d’élus, qui connaîtront pour ainsi dire la grâce de Dieu au niveau le plus haut possible.
Arrive bien sûr l’événement. Je ne crois pas que la venue du Seigneur ne soit qu’un incident isolé et factice, quelque chose comme un événement dans un calendrier divin.
Ce fait est relié à toutes les choses dont nous avons parlées. L’apparition du Seigneur dépend de l’achèvement des élus. Elle dépend d’une œuvre de grâce qui a rendu possible la manifestation de gloire parce que c’est une base pour la glorification. La gloire ne va pas exister bon gré mal gré. Elle a ses exigences.
Ensuite, la venue du Seigneur est une venue, un avènement et nous voyons beaucoup la gloire liée à Son apparition.
Vous remarquerez que la venue du Seigneur revêt deux aspects. La première est Son apparition, une apparition en gloire. Lui-même posait la question
« Qu’en sera-t-il quand vous verrez le Fils de l’Homme venir dans la gloire de Son Père avec Ses anges ? ». Son apparition dans la gloire.
Il y a d’un côté Son apparition, de l’autre côté, l’Enlèvement lors de Son apparition. « Voici je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés en un instant, en un clin d’œil… » (1 Corinthiens 15.51), que nous soyons ici bas ou ressuscité là haut. Voila l’Enlèvement qui coïncide avec Son apparition, et avec l’apparition, tous ces couronnements. C’est l’apogée de tous les couronnements. Ce merveilleux passage de 1 Corinthiens 15 parle des gloires de la résurrection : « Une gloire pour le soleil, une autre gloire pour la lune, et une autre pour les étoiles… Ainsi en est-il de la résurrection des morts » (1 Corinthiens 15.41-42). Cette résurrection est glorieuse, et l’apôtre met l’accent sur cela, sur le corps, bien sûr.
Mais « des choses glorieuses sont dites sur toi, Ô Cité de Dieu ! », et une des gloires est très attendue, cette corruption qui revêt l’incorruptibilité, ce corps mortel qui revêt l’immortalité ; ce corps naturel qui disparaît, ce corps psychique qui disparaît, et ce corps spirituel qui vient. L’apôtre dit ailleurs « nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de mains d’homme » (2 Corinthiens 5.1). Vous ne pouvez faire quelque chose de spirituel avec vos mains, et vous ne pouvez mettre en pièces quelque chose de spirituel.
C’est « éternel, dans les Cieux » et « non fait de mains d’homme ».
C’est une des gloires de Son apparition et de notre changement, que tout ce que nous connaissons à présent d’affliction, de souffrance, de faiblesse et de limitation dans notre corps, tout ce qui survient sur nous par le moyen de notre humanité brisée, passera lors de Son avènement, et que le corps de gloire arrivera sans rien de pareil, « La mort a été engloutie dans la victoire » (1 Corinthiens 15.54).
Nous avons souvent repris ces paroles « Grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15.57), comme si cela s’appliquait à notre vie spirituelle ; pourquoi pas ? Mais, ce n’est pas le cas dans ce contexte. Cela s’applique à nos corps. « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire » sur la mort dans nos corps lors de Son apparition. La victoire sur la mort. Oh la mort agit dans ces constitutions. Quelle souffrance et quelle limitation elles nous apportent ! Combien nous gémissons de triompher de ces œuvres de mort ! L’apôtre dit « Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? ». Nous sommes à présent devenus incorruptibles.
Dieu merci, Il nous a donné la victoire ! Nous pourrions nous attarder sur ce sujet bien plus longtemps, mais nous ne le ferons pas.
Nous garderons simplement en vue ces « choses glorieuses qui sont dites sur toi, Ô cité de Dieu », et ce sont certaines des gloires. La fin est la gloire. Dieu va conformer chaque chose à Ses commencements. Il commença dans la gloire.
Le jour où nous sommes venus au Seigneur, la gloire fit irruption en nous. La gloire est passée en œuvre secrète et cachée, sous forme de grâce tout au long des années de notre vie chrétienne. Elle va percer à nouveau, non pas dans les limites d’origine, mais à la fin, en plénitude, dans une œuvre de grâce complète et dans une gloire pleinement manifestée.
Nous sommes appelés à la gloire. Quel est donc notre problème ? Nous pensons que ce sera tout sauf la gloire. Que nous sommes misérables, combien souvent nous montrons nos faiblesses, nos échecs et tout le reste ! Nous sommes appelés à entrer dans la gloire, mais nous n’y entrerons jamais à cause de nos propres vertus ou de nos propres valeurs.
Ce sera par Sa grâce ; à la fin, les personnes qui auront la plus grande mesure de gloire seront celles qui auront eu besoin de la plus grande mesure de grâce et qui le savaient. Si c’est vrai, il y a de l’espoir pour nous. Accrochons-nous à cela et croyons-le !
La gloire est à la fin, Dieu l’a fixée ainsi.