C’est pour moi une très grande joie d’être à nouveau au milieu de vous, et il y a longtemps que j’attendais cette réunion. Je veux tout d’abord vous apporter les salutations de vos Frères aux Etats-Unis, et saluer particulièrement mes Frères dans le Ministère, que je suis heureux de retrouver.
Pour notre lecture, lisons dans le livre d’Esther, chapitre 4, versets 13 et 14. {Est 4.13,14}
Je pense que la plus grande partie d’entre vous connaissez cette histoire, elle sort d’une direction providentielle remarquable. Nous allons parler de la reine Esther. Elle était orpheline et captive. N’avez-vous jamais pensé qu’Esther devait considérer cela comme une chose tragique pour sa vie. C’était une tragédie qu’elle soit devenue orpheline, et c’était aussi une tragédie pour elle d’être devenue captive, emmenée dans un pays étranger.
A plusieurs égards nous pouvons dire que cette jeune fille était entourée de tragédie, et pourtant Dieu s’est servi de cette tragédie pour manifester son plan. La providence de Dieu est une chose magnifique. Il s’est servi de ce cas tragique pour accomplir ce qu’il n’aurait pu accomplir d’aucune autre manière. Lorsque Esther était une petite fille, elle a joui de la direction providentielle de Dieu dans sa vie. Dieu la conduisait, du fait même qu’elle avait perdu ses parents, qu’elle était une captive, et qu’elle fut conduite dans un pays étranger contre sa propre volonté. Elle jouissait de la direction providentielle de Dieu dans sa vie sans s’en rendre compte.
Savez-vous que cela se produit parfois dans nos vies, lorsque Dieu nous conduit même au travers de moyens tragiques ? Voilà ce que nous réalisons dans l’histoire de cette jeune fille. Elle était alors dans une crise personnelle dans sa propre vie, et en fait la providence de Dieu est entrée dans une crise nationale. Nous avons ici une crise individuelle au milieu d’une crise nationale, et dans ces deux crises, la jeune fille y était.
Nous trouvons le sommet de cette crise dans le passage que nous venons de lire ; il nous est dit qu’Esther fut amenée au travers de son oncle Mardochée qui fut un instrument entre les mains de Dieu. La crise nationale était alors très sérieuse, et Mardochée fait appel à Esther.
Voilà maintenant les paroles sur lesquelles nous aimerions concentrer nos pensées : « Qui sait si tu n’es pas venue au Royaume pour un temps comme celui-ci ». Je sens que c’est là, la pensée que le Seigneur m’a donnée pour vous apporter. Qui sait si vous n’êtes pas venus au royaume pour un temps comme celui-ci ?
Mais que voulait dire Mardochée à Esther ? Le voici : « Comment, ne sais-tu pas que tu es dans la providence de Dieu, pour accomplir son plan ? »
Mardochée faisait allusion aux crises qui existaient alors.
Je pense que c’est votre intention d’avoir une rencontre comme celle-ci l’année prochaine. Mais comment savez-vous si vous serez ici l’année prochaine ? Comment savons-nous s’il y aura une autre occasion pour nous réunir. Nous ne le savons pas. Nous vivons dans des crises particulières, politiques et nationales. Vous savez cela aussi bien que moi-même. Nous vivons dans un temps sérieux international ; un temps de crise. Je crois que la crise mondiale est plus grande que l’homme puisse la comprendre, et parfois nous nous demandons combien de temps encore la situation va demeurer. Savez-vous que nous devons nous estimer privilégiés par Dieu pour vivre dans un temps comme celui-ci ? Comment ne savons-nous pas si Dieu ne nous a pas placés ici, maintenant, pour un plan particulier ? Au fait Dieu nous a placés ici pour un but. Nous pourrions nous poser la question : « pour quel but ? » J’aimerais vous donner plusieurs réponses très suggestives, juste comme le Seigneur les a posées sur mon cœur lorsque j’étais aux Etats-Unis.
Voyons ensemble dans l’évangile selon Luc. Chapitre 21, versets 25 et 26. {Lu 21.25-26}
Nous y avons la description d’un temps de crise particulière. Remarquez la référence où il est question d’une détresse parmi les nations. Les nations aujourd’hui ne sont pas seulement dans l’angoisse, la tristesse, mais elles sont bien perplexes. Les nations ne savent plus que faire pour faire face à la situation du monde. Peut-être savez-vous ce qu’il faut faire à la situation en France ? La situation nationale est si critique qu’il semble qu’il n’y a pas de solution. Le cœur de l’homme est dans la crainte. Ce sont les jours que notre Seigneur a prédits. Ici, il nous est dit que le cœur des hommes les abandonne à cause de la crainte, parce que les choses qu’ils prévoyaient viennent sur la terre. Je ne vous dis pas ces choses afin de créer en vous de la crainte, je n’ai pas encore terminé de parler, mais je vous dis ces choses afin de vous donner de l’espérance. Cependant, avant que nous arrivions à notre espérance, il faut bien voir les choses en face.
Je ne sais pas comment vous voyez au point de vue mondial la situation en France. J’ai une petite connaissance de la manière dont nous voyons la situation aux Etats-Unis. Nous savons que l’U.R.S.S. a des centaines d’avions dirigés vers les Etats-Unis, et préparés vers leur but. Ils sont prêts pour être envoyés d’un instant à l’autre. Certains d’entre eux visent la ville de Philadelphie, d’autres sont préparés pour New-York, pour Washington, et pour d’autres grandes villes des Etats-Unis. Ils sont réglés pour y arriver en 30 minutes et de façon qu’ils puissent atteindre toutes les villes différentes en même temps. Ceci est rapporté aux Etats-Unis comme un fait absolument véritable.
Ainsi nous vivons avec comme but une mort instantanée possible sous 30 minutes. Mais les Etats-Unis ont fait la même chose quant à la Russie. Ainsi notre monde vit aujourd’hui dans une telle situation. Ce n’est pas étonnant que certains hommes sont dans la peur et dans l’angoisse. Mais moi je n’ai pas peur. Vous allez me dire : « N’avez-vous pas peur qu’un avion vous tombe sur la tête ? » Non, moi je n’ai pas peur. J’ai une meilleure espérance que cela. Ceux qui ne connaissent pas Dieu, ceux-là doivent avoir peur, car Jésus a annoncé que le cœur de ces hommes les abandonnerait de peur et d’angoisse.
Vous savez que nous pensons aller en Algérie la semaine prochaine. Plusieurs personnes m’ont dit : « N’avez-vous pas peur ? » Non je n’ai pas peur, pourquoi aurions-nous peur ? La situation n’est pas toujours aussi critique que certaines personnes peuvent le penser. D’autre part, nous avons le Seigneur avec nous. Je crois dans le Seigneur. Je me souviens de notre dernière visite en Algérie il y a quelques années, il y avait alors quelques difficultés. Ce matin-là, j’étais au terrain d’aviation de Marseille, et on m’avait averti qu’il fallait faire attention pour aller en Algérie. Ainsi j’ai laissé mon Frère Lemarquand et je suis allé prier mon Seigneur. « Seigneur, que faut-il faire ? Faut-il y aller ? » Alors le Seigneur m’a répondu par un verset biblique, que je n’oublierai jamais : « Celui qui considère le vent n’ensemencera pas son champ ! » En d’autres paroles, si nous considérons les difficultés, nous ne ferons jamais rien pour le Seigneur.
Le monde est dans une situation très critique, mais notre Dieu a un contrôle parfait de toutes les crises de notre monde. Nous pouvons vivre dans la confiance et non dans la crainte.
Il y a deux années j’étais en Indonésie. Il y avait alors à cette époque une révolution. Des personnes m’avaient averti de ne pas y aller, mais j’y suis allé quand même. Si je restais à la maison toutes les fois qu’il y a des ennuis quelque part, eh bien, je n’irais nulle part. Ainsi j’y suis allé quand même.
Je savais très bien que j’agissais dans la pensée de Dieu. Nous sommes allés sur une île. Il y avait des combats autour de cette île à 10 km environ. Au milieu de cette ville, Dieu avait un grand groupe de Pentecôtistes, et Il nous a donné un temps magnifique dans Sa présence. Lorsque ce fut le temps de m’en aller, je dus avoir une autorisation spéciale des autorités militaires. Si les autorités avaient dit non, je serais encore dans cette ville aujourd’hui. Mais je savais que j’avais un commandant militaire dans les cieux, et celui-là commande toutes les autorités sur la terre. Ainsi je suis allé vers le commandant dans le ciel : « Père, c’est toi qui m’a ait de venir et m’y voici, maintenant c’est ta responsabilité de m’en sortir. » Il n’y avait aucune garantie pour moi de m’en sortir, je me sentais un peu comme un prisonnier dans cette ville, mais je me suis considéré comme le prisonnier de Jésus-Christ. Je suis allé vers les autorités militaires ; j’ai dit : « Mon Père, c’est toi qui es au-dessus de cet homme, c’est toi qui diriges, et tu lui donneras les ordres de me laisser aller. » Ensuite j’ai fait part de ma requête. L’on m’a posé bien des questions, puis le commandant a pris son crayon et a signé ma feuille. Il a mis un tampon et il m’a dit : « Vous pouvez vous en aller ». Dieu a fait un grand nombre de choses de ce genre-là dans ma vie.
Nous vivons dans un temps où il y a de la détresse parmi les nations, et je sens que des choses encore plus critiques doivent encore venir. Je ne crois pas que nous verrons la paix sur cette terre à nouveau, jusqu’à ce que le prince de la paix prenne le gouvernement de ce monde. Entre temps, vous et moi, nous vivons de crises, et Dieu s’attend à ce que, dans ces temps de crises, nous puissions le servir. Je pensais autrefois que ceux qui vivaient il y a une centaine d’années pouvaient être bénis, mais maintenant je considère moi-même cette époque comme bénie. Dieu permet que je puisse m’en aller partout sur cette terre afin de contribuer à l’édification de son royaume. Je suis allé sur tous les continents, dans 54 pays différents, et dans certains de ces pays à plusieurs reprises. Qu’est-ce que je fais ? Je contribue à l’édification du royaume de son fils, et chacun d’entre nous, nous devons mettre notre contribution à cette édification.
Mes amis ce n’est pas seulement un temps de crise, c’est aussi un temps où nous avons des occasions. Dieu a donné à Esther la possibilité d’être utile dans son plan, et Dieu nous donne à tous de grandes possibilités de lui être utiles. Mais nous ne vivons pas seulement dans un temps.de crise, nous vivons aussi dans des temps d’attente, ou tout au moins nous devrions y vivre.
Lisons à nouveau dans l’évangile de Luc, chapitre 21, versets 27 et 28. {Lu 21.27,28}
Avez-vous remarqué quelque chose dans ce verset ? Jésus parle maintenant des choses qui doivent arriver. Est-ce qu’il a dit : « lorsque vous verrez ces choses, soyez découragés » ? Non, il n’a pas dit cela, mais : « Levez vos yeux, c’est le temps pour vous de vous attendre à moi ». Il nous est dit que nous devons lever nos regards en haut quand nous verrons arriver ces choses sur la terre. Il me semble que ces choses, ces crises sont déjà arrivées il y a quelque temps et nous sommes exhortés à lever nos têtes, afin de mettre notre confiance dans le Dieu, puissant. Nous devons être confiants dans le retour du Seigneur Jésus-Christ. Ce n’est pas seulement un temps d’angoisse, pour ceux qui ne connaissent pas Dieu, mais c’est un temps où nous devons lever les yeux, nous qui connaissons le Seigneur. Les choses que nous voyons se réaliser sur notre terre ne devraient pas nous décourager, elles devraient nous inspirer. Nous inspirer en quoi ? Nous inspirer pour le retour du Seigneur Jésus-Christ, et ainsi nous obliger à lever les regards vers Lui, non pas vers les instruments de destruction qui peuvent traverser l’atmosphère, mais nous devons lever nos regards et regarder vers une personne qui doit revenir sur terre.
Observons quelque chose dans l’évangile de Jean, chapitre 9, verset 4. {Jn 9.4}
Nous avons un autre aspect des temps dans lesquels nous vivons. Jésus dit : « La nuit vient où personne ne pourra travailler ». Qu’est-ce que Jésus veut dire ? Il veut dire que nous vivons dans des temps urgents, il n’y a pas de temps à perdre. Nos occasions pour servir le Seigneur sont comptées et minutées, un temps vient où aucun d’entre nous ne pourra plus servir le Seigneur. Savez-vous que ce temps est déjà arrivé dans certains pays aujourd’hui ? Cela devient de plus en plus difficile d’entrer dans certains pays pour annoncer l’évangile, et les missionnaires sont obligés de s’en aller parce qu’on ne les désire plus. J’ai été dans plusieurs situations de ce genre-là. Il y a un grand changement maintenant dans le monde. Il y a dans le monde entier un esprit de nationalisme qui se lève. Certains se nationalisent, mais sont très aveugles, ils ne savent où ils vont, mais tout ce qu’ils savent c’est qu’ils veulent aller quelque part. Je pourrai vous donner plusieurs exemples très choquants. Mais cet esprit de nationalisme révolté, rend l’effort de prédication très difficile dans le monde.
Je suis allé dans certains pays où je ne savais pas si je pourrais y retourner à cause de l’hostilité qu’il y avait à l’égard de la parole de Dieu, et d’autres choses que je ne peux pas mentionner. Les occasions sont limitées. Comme Jésus l’a dit, la nuit vient où aucun homme ne pourra travailler. Je visite des pays dans lesquels la police secrète vient à mes réunions, elle me suit partout où je vais, elle est assise dans les réunions et écoute chaque parole. Et la prochaine fois que je voudrai visiter ce pays, je ne sais pas si on me laissera rentrer.
La nuit vient où aucun homme ne pourra plus travailler. Mes amis les jours dans lesquels nous vivons sont des jours d’occasions. Dieu nous a placés dans ces temps particuliers, afin de faire usage de Ses possibilités.
Regardons encore ce verset. Jésus dit : « Je dois accomplir les œuvres de Celui qui m’a envoyé. » Ici nous avons une note de responsabilité. Jésus dit : « Je dois accomplir. » Il dit, je dois travailler, je dois faire le travail de Dieu. Savez-vous qu’il y a une grande différence entre faire notre travail et faire le travail de Dieu ? Ceci me rappelle un incident qui s’est passé dans notre école biblique. Certainement le plus grand nombre d’entre vous savez que je travaille dans une école biblique. Il y a maintenant 21 années que j’enseigne. Durant ces années, j’ai vu des œuvres magnifiques du Saint Esprit de Dieu.
Je me rappelle particulièrement que nos études étaient dans le livre d’Osée. Plusieurs fois le Seigneur a répandu son Esprit durant ces études, et le résultat fut que je fus bien en retard sur le plan de celles que je devais donner. Je crois que j’étais trois semaines en retard sur ce plan d’études. Mais ce n’était pas ma faute si le Seigneur bénissait. Il bénissait, moi je ne pouvais rien faire, et je ne voulais rien faire. Ainsi je laissais le Seigneur bénir. Un jour je remarquai à nouveau la présence de Dieu qui descendait dans la classe, et j’ai réalisé ce que cela voulait dire. Je savais que j’allais perdre encore une possibilité d’enseigner, et de faire mon programme. D’autres professeurs m’avaient déjà critiqué d’être en retard dans le plan d’études. Mais vous n’avez pas de gens critiques, n’est-ce pas ? Cette fois-ci, je n’étais pas content alors que Dieu allait prendre à nouveau possession de ma classe, parce que je ne voulais pas qu’on me critique encore du retard de mes études.
Mais permettez-moi de vous dire quelque chose. Si vous laissez la possibilité à Dieu de bénir votre vie, soyez sûrs que vous serez critiqués. Vous avez entendu ? Si vous permettez à Dieu de se servir de vous, alors vous serez critiqués. Cela semble étrange, et pourtant c’est comme cela.
Alors j’ai dit ceci à Dieu dans mon cœur : « Comment vais-je pouvoir apporter mon enseignement ? » Et Dieu me parla. Voici ce qu’il me dit : « Tu n’as aucun travail à faire toi-même, ton travail c’est de collaborer avec Moi afin que Moi je puisse accomplir Mon travail. »
Il y a une très grande différence pour vous et moi entre faire notre travail et Lui donner la possibilité de faire Son travail. Alors je me suis livré : « Seigneur, cela m’est tout à fait égal ce que je fais maintenant, fais ce que tu veux dans ma classe. » Et c’est là ce qu’il a fait. Il a baptisé l’une de nos filles dans le Saint-Esprit, et il a accompli d’autres choses dans cette classe. Je ne pourrai pas prendre de temps pour parler de cela, car j’en ai déjà parlé. Je voulais seulement vous montrer qu’il y a une très grande différence entre accomplir notre travail et accomplir le travail de Dieu. Jésus dit : « Je dois accomplir les œuvres, le travail de celui qui m’a envoyé ». Nous rendons souvent le travail difficile en croyant que c’est nous qui devons accomplir ce travail. Mais Dieu veut que nous accomplissions Son travail. Cela n’est pas toujours très facile.
J’aimerais vous amener encore à notre école biblique. Il y a quelques années, l’Esprit de Dieu a travaillé dans l’école. Je savais que durant plusieurs semaines Dieu voulait nous donner un temps de réveil. Il voulait agir et travailler dans l’école par son Esprit. Cependant Il a eu de grandes difficultés pour le faire. Je connaissais la raison pour laquelle il aurait des difficultés. Les professeurs ne voulaient pas sacrifier leur temps et leur classe, ils voulaient accomplir leur travail, apporter leur enseignement. Ainsi cela ferait un obstacle pour que le Seigneur puisse accomplir son travail. Nous avions un professeur en particulier qui résistait au Saint Esprit. C’était une dame. Elle voulait terminer ses études. Elle ne voulait pas donner au Saint Esprit la liberté, le temps libre. Un après-midi, j’étais assis dans mon bureau, elle avait sa classe en bas, et voici ce que le Seigneur m’a dit : « Je veux que tu descendes et que tu ailles t’asseoir dans sa classe ». Ainsi je suis descendu et je suis allé m’asseoir parmi les étudiants. J’ai dit : « Seigneur me voici », je ne savais pas ce que le Seigneur voulait, mais je l’ai bientôt compris. Le Saint Esprit a posé en moi un vrai fardeau. Je ne sais pas combien d’entre vous connaissent cette expérience. Mes amis, vous avez lu dans Ro 8, {Ro 8} concernant ces soupirs inexprimables, vous pouvez lire cela. Le Saint Esprit a donné dans mon cœur des gémissements. Maintenant ce professeur enseignait, et le Saint Esprit a, posé sur mon cœur un tel fardeau, que je ne pouvais dire tout simplement que : « Oh Dieu, oh Dieu, oh Dieu » et je parlais de plus en plus fort, et toujours plus fort, encore plus fort. Pendant ce temps elle enseignait. Alors l’Esprit est descendu sur quelques-uns des étudiants, eux aussi se sont mis à dire : « Oh Dieu ! » Finalement on ne pouvait plus s’entendre. Alors elle a réalisé que le Saint-Esprit voulait faire quelque chose. Elle a fermé ses livres, elle est allée près de la fenêtre, elle a pris ses livres et elle a dit : « Seigneur, si tu veux que je te consacre mes livres, eh bien, tu peux les avoir. » Et elle a posé ses livres, alors l’Esprit de Dieu est passé sur cette classe. Il n’y a plus eu de classe dans l’école pendant 10 minutes. Nous avons eu pendant 10 jours un réveil du Saint-Esprit.
Durant ce temps-là, Dieu a rempli des étudiants du Saint Esprit, il en a guéri d’une façon remarquable. Il y avait une jeune fille qui louchait. Je ne savais jamais quand elle me regardait. Elle ne pouvait évidemment pas bien lire. En fait elle ne pouvait même pas distinguer quelle était la nourriture dans son assiette. Elle m’a dit tout ce que je vois, c’est que mon assiette a des couleurs, et elle mangeait d’après les couleurs. Ce jour-là, l’Esprit a travaillé, et, mes amis, ses yeux sont devenus normaux en classe. C’est la vérité, et les yeux de cette jeune fille sont parfaits jusqu’à ce jour. Elle est maintenant une femme qui travaille pour le Seigneur, elle a une vie parfaite. Personne n’a prié pour elle, ses yeux se sont tout simplement mis en place. Et elle commença à crier « je suis guérie, je suis guérie ! », alors elle a démontré à chacun d’entre nous qu’elle pouvait lire.
Ce professeur, cette femme retenait le mouvement de Dieu, parce qu’il fallait qu’elle fasse son travail, mais c’est Dieu qui doit accomplir son travail. C’est pour cela que Jésus a dit : « mon tra vail, mon œuvre c’est d’accomplir le travail de Celui qui m’a envoyé. » Ce n’est pas toujours très facile d’accomplir le travail de Dieu, parce que nous avons toujours nos propres idées. Moi aussi je dois faire attention à cela, même en voyageant’ pour le Seigneur, je dois faire attention d’accomplir Son travail, Son œuvre et pas mon œuvre.
Quels sont les jours dans lesquels nous vivons ? Nous vivons dans des jours où nous avons tous des possibilités, des responsabilités, où nous devons avoir la pensée de Dieu, afin de pouvoir accomplir et terminer son œuvre sur la terre. Voilà le travail qu’Esther avait à accomplir. Elle avait un travail à accomplir de la part du Seigneur. Nous vivons dans des jours de crise particulière. Je crois que les temps dans lesquels nous vivons sont beaucoup plus sérieux que les gens ne le réalisent. Je voyage partout sur cette terre, je vois bien des choses, j’apprends bien des choses, mais je ne dis pas tout ce que je vois. Quant à moi, personnellement, je vois la situation du monde comme une chose très sérieuse. Je ne vous dirais pas ce que je pense qui va arriver dans l’avenir, mais je crois le voir venir. Je ne veux pas le dire, mais c’est écrit sur la face de notre monde, et pour vous et pour moi c’est un temps de possibilités.
Malgré cela c’est aussi autre chose. Lisons le psaume 2, versets 1 à 6. {Ps 2.1-6}
C’est un passage remarquable, tout particulièrement au verset 4 : « Celui qui siège dans les cieux rit. » Ce psaume correspond très bien à l’époque, au temps dans lequel nous vivons. En particulier ce psaume concernait le temps où Jésus a vécu sur la terre, et d’autre part ce psaume concerne les temps de la fin, lorsque les hommes seront organisés, engagés dans une rébellion contre Dieu, autrement dit ce psaume concerne le temps de crise dans lequel nous vivons aujourd’hui.
Qu’est-ce que Dieu fait ? Il est dit que celui qui est assis dans les cieux rit. Voyez-vous quelque chose ? Imaginez-vous les temps dans lesquels nous vivons. Imaginez-vous bien la grande crise qu’il y a sur notre monde ? Imaginez-vous le danger imminent d’une guerre aujourd’hui ? Supposez que les Etats-Unis et la Russie entrent en guerre. Pouvez-vous vous imaginer quel temps affreux pourrait venir sur la terre ? Je ne crois pas que ces choses là soient probables pour notre époque, mais le danger est là toutefois. Quelle attitude est-ce que Dieu a ? Celui qui est assis dans les cieux rit. Alléluia. Dieu est assis, et j’aime cela, Il est assis, qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’il n’est pas énervé, Il n’est pas dérangé, même pas suffisamment pour se lever de dessus son trône, il demeure assis. Il n’est pas seulement assis, mais Il rit. Je m’imagine que si Dieu peut rire dans ces jours de crise, moi aussi, je dois rire. Si Dieu rit, pourquoi serions-nous dans l’angoisse ? Pourquoi rit-Il ? Parce qu’il sait qu’il a le contrôle de toute la situation du monde.
Maintenant on étudie le plan d’une guerre mondiale par accident. Supposez qu’un homme se trompe et mette le doigt sur le mauvais bouton. Cela est une grande controverse aujourd’hui. Il y a une organisation extraordinaire, mais les erreurs sont possibles, nous pouvons quand même rire, parce qu’il est assis sur son trône. Et je ne pense pas que quelqu’un puisse mettre le doigt sur le bouton sans que Dieu le veuille. Il n’a jamais abandonné le gouvernement de cette terre à quelqu’un d’autre, et Il est encore sur son trône, là, assis, confiant. Si Dieu est confiant pourquoi ne serions-nous pas confiants ? Oui ces temps sont des temps de crise, des temps de possibilités, mais c’est aussi un temps de confiance. Une confiance sur le gouvernement absolu, souverain de Dieu.
Remarquez ce que Dieu dit au verset 6 : « Oui, j’ai oint mon Roi sur la sainte montagne, montagne de Sion. » Savez-vous ce que Dieu dit au travers de ce verset ? Il dit : « Je vais établir mon fils sur le gouvernement de ce monde. » Pouvez-vous détecter, voir la sécurité qu’il y a au travers de ce verset ? Dieu dit : « C’est Moi qui établis mon Roi. » Il parle de son propre fils Jésus-Christ. Le Dieu tout puissant pose un défi aux nations. Il dit Moi je vais établir mon Roi sur Son trône. Il a une confiance absolue dans son règne. Si Dieu a confiance dans son règne, pourquoi aurions-nous dans nos cœurs le doute ? Il va donner le gouvernement, le règne sur cette terre à son fils, et son fils va régner ainsi. Il régnera sur les Etats-Unis, Il régnera sur la France, Il régnera sur toute la terre. Alors pourquoi aurions-nous de longs visages ? Oh regardez Frères ce que je lis dans le journal, voyez ce qui arrive maintenant sur la terre. Partout il y a des révolutions et c’est vrai. Quand est-ce que cela s’arrêtera ? Lorsque Dieu établira son fils dans son règne sur cette terre. Je ne crois pas que ces choses s’arrêteront avant ce jour là. La situation de notre monde deviendra de pis en pis, toutefois c’est là ma conviction, jusqu’à ce que Dieu se sente obligé d’intervenir. Il dira alors : « Cela suffit. Mon Fils maintenant, prends la direction. » Alors il régnera pour toujours.
Maintenant mes amis nous vivons dans les temps où il faut avoir confiance, pourtant cela est un défi à la Reine Esther, savez-vous comment elle a répondu ? « Si je péris, je péris. » Le temps d’une possibilité pour Esther, est devenu le temps d’une consécration pour elle. Elle a dit au père j’accomplirai la tâche que la providence divine a placée devant moi. Et lorsqu’elle a consacré sa vie par cette tâche, lorsqu’elle a dit ces paroles si je péris, je périrai, alors le Dieu de toute providence s’est tenu à ses côtés, démontrant, manifestant la puissance de son règne. Comment savons-nous que nous n’avons pas été gardés jusqu’à ce jour afin d’accomplir les possibilités que Dieu nous donne. C’est un temps de crise il est vrai, mais c’est un temps de possibilités, c’est un temps de grande responsabilité, c’est un temps pour la confiance, mes amis c’est aussi un temps de consécration, ne voulons-nous pas tous ensemble consacrer nos cœurs, les consacrer au Seigneur, afin que nous puissions accomplir son œuvre sur la terre, et ainsi hâter le règne, le royaume de Jésus-Christ ?