L’entreprise de M. Léo avait un caractère trop individuel et trop restreint. Une Société biblique s’imposait. En présence du bien accompli ailleurs par l’œuvre biblique, quelques chrétiens éminents de Paris s’entretinrent, au commencement de 1818, de la fondation d’une Société biblique à Paris, mais sans aboutir. Quelques mois après, le Révérend J. Owen, secrétaire de la Société biblique britannique, était de passage à Paris. Grâce à son intervention, le projet fut repris, et cette fois suivi d’exécution. Au mois de novembre, la Société biblique protestante de Paris, — la première de toutes nos Sociétés religieuses, — se constitua avec l’autorisation du gouvernement. L’article premier de son règlement limitait son action aux chrétiens protestants, limitation sans laquelle l’autorisation n’eût pas été obtenue. Le marquis de Jaucourt fut nommé président.
[En 1820, le duc d’Estissac (probablement un chef militaire) écrivit au marquis de Jaucourt, président de la Société, qu’il avait fait saisir à Orléans un certain nombre de Bibles entre les mains des soldats de la garnison, auxquels elles avaient été distribuées clandestinement, et qu’il les avait fait remettre chez M. Lagarde, pasteur de la ville, à la disposition de la Société. Informations prises, il se trouva que ces Bibles étaient trente-six Nouveaux Testaments distribués aux soldats d’un régiment étranger à la ville par une personne étrangère à la Société.]
Le ministre, le duc Decaze, souscrivit pour mille francs en faveur d’« un objet, disait-il, auquel devraient concourir toutes les communions chrétiennes ». Le préfet du Gard souscrivit pour cent francs.
A peine née, la nouvelle institution fut l’objet de violentes critiques. L’abbé Lamennais fit une charge à fond contre le mouvement biblique, qu’il appela « la dernière convulsion d’une secte expirante ». « Les crimes, disait-il, se sont multipliés en Angleterre depuis la fondation des Sociétés bibliques ». La Société put répondre dans le Moniteur, l’organe officiel du gouvernement. M. de Bonald fit une critique plus malheureuse encore en prétendant que l’œuvre nouvelle n’était qu’une adroite spéculation de commerce. Tant de colère chez les adversaires était un hommage à la Société.
[En 1819, Joseph de Maystre écrivait ceci : « Bien qu’elle renferme de grands caractères, des hommes pleins de foi et d’illustres protecteurs, la société biblique, entreprise protestante, est la plus anti-chrétienne qui ait jamais été imaginée ». Elle produit « un mal immense, à savoir la communication de l’Écriture Sainte en langue vulgaire, sans explication, sans distinction de personne. »]
Dès sa fondation, la Société eut une action et un rayonnement extraordinaires. Au bout d’un an environ, elle comptait déjà en France 113 comités auxiliaires, dont 17 à Paris seulement. La fondation de ces Sociétés fut due en grande partie aux voyages de M. Pinkerton, secrétaire de la Société britannique.
En 1821 un plan d’organisation divisa la France protestante en trente-trois départements bibliques ou sociétés auxiliaires qui devaient correspondre, pour les achats, avec la Société de Paris, et lui verser l’excédent de leurs recettes. A ces sociétés auxiliaires se rattachaient les sociétés branches, situées dans leur circonscription, et les sociétés branches, à leur tour, devaient étendre partout leurs ramifications en associations bibliques dont les membres s’engageraient à verser deux sous par semaine. On recommandait de composer les auxiliaires et les branches d’une douzaine de personnes. La présidence devait appartenir à un laïque.
En 1829, le nombre de ces divers comités auxiliaires s’élevait à 663. A douze personnes par comité (beaucoup en comptaient davantage), cela faisait huit mille personnes qui, du nord au sud de la France, s’occupaient activement de répandre la Bible.
[Le trait suivant, raconté par les Archives du Christianisme en 1822, montrera quel enthousiasme soulevait partout la cause biblique. « En 1822, les enfants de l’école d’enseignement mutuel, établie par M. le pasteur Rosselloty, à Châtillon-sur-Loire, ont formé entre eux une petite Société biblique d’école et donnent 1 ou 2 liards par semaine, ce qui produit ensemble de 15 à 19 sous. Ils ont pour but de répandre la Sainte Bible dans toutes les familles, en la présentant aux nouveaux époux à chaque bénédiction de mariage dans le temple. L’un des enfants les plus sages a le bonheur d’offrir de sa main le Livre saint aux mariés à la fin de la prière ou de l’exhortation nuptiale. »]
Les membres les plus importants du comité — M. Stapfer, l’amiral Verhuell, le comte Pelet de La Lozère, le pasteur Frédéric Monod, etc., etc. et des pasteurs amis, — payaient largement de leurs personnes, et n’hésitaient pas à entreprendre de longs et fatigants voyages à travers la France pour éveiller l’intérêt en faveur de l’œuvre et fonder des Sociétés. C’étaient de vrais missionnaires de la cause biblique.
A côté du comité directeur, il y avait un comité auxiliaire de vingt dames de l’aristocratie protestante, dont chacune était chargée d’un des vingt arrondissements de Paris, pour visiter les familles protestantes, y distribuer les Écritures, y exciter le zèle pour la cause biblique, former des associations de douze membres au plus, avec cotisation de cinq ou dix centimes par semaine. En 1826, toutes les familles protestantes connues étaient visitées par ces dames. En 1827, ces associations comptaient six cent trente membres.
« Les assemblées annuelles de la Société mère, dit M. Douen, étaient des fêtes auxquelles les protestants, disséminés et sans lien commun, accouraient souvent de très loin, apprenaient à se connaître, à se compter et à s’aider mutuellement ». Pendant les premières années, on vit à ces assemblées de hauts personnages politiques catholiques, députés, pairs de France, ministres d’État, ministres étrangers, savants, par exemple le duc de Broglie, le duc de La Rochefoucauld, le duc Decaze, Maine de Biran. Il n’a été donné à aucune autre Société, que nous sachions, d’avoir de tels auditoires à ses assemblées. Après 1828, on n’y vit plus, en fait de notabilités, que les députés protestants, ce qui était encore quelque chose. Les temps ont bien changé.
La Société devint non seulement un centre de ralliement mais un foyer d’action d’où sortirent les Sociétés des Traités religieux (1822), des Missions (1822), de Prévoyance (1823), la Société pour l’encouragement de l’instruction primaire (1829), et d’autres encore.
La Société jouissait d’une popularité extraordinaire, et son influence s’étendait bien en dehors des cercles protestants. Ses rapports, tirés à 5000 exemplaires, étaient lus avec ardeur. Cinquante exemplaires tirés sur vélin, bien reliés, étaient présentés ou envoyés par le marquis de Jaucourt aux ducs d’Angoulême, de Richelieu, de La Rochefoucauld, Decaze, de Broglie, au préfet de la Seine, au préfet de police, au directeur des douanes, au directeur des postes, à plusieurs députés, à la Chambre des pairs, à la Chambre des députés. Bien plus, accompagné du comte Pelet de la Lozère, vice-président de la Société, le marquis de Jaucourt allait présenter chaque année le rapport au duc d’Orléans, et continua de le faire lorsque le duc d’Orléans fut devenu le roi Louis-Philippe.
Il faut croire que ces rapports étaient lus et n’étaient pas sans exercer quelque influence et provoquer des sympathies, car peu de temps après la fondation de la Société, le gouvernement suspendit les droits de douane pour tous les livres saints envoyés à la Société de l’étranger. Vraiment, ici, tout est unique.
La période de développement de la Société s’arrête vers 1830. Cependant, il y eut encore dans son histoire bien des faits intéressants. Nous en citerons quelques-uns par anticipation.
En 1840, le préfet de l’Aisne demanda à la Société le don d’un nombre de Nouveaux Testaments proportionné à celui des détenus du département. La Société ne put accorder les volumes demandés que pour les détenus protestants. A la même époque, le ministre de l’instruction publique souscrivit pour 300 francs en vue de l’impression d’une Bible in-4 qu’il se proposait de placer dans les établissements de l’Université pour la célébration du culte protestant. En 1846, le ministre de la guerre fit transporter gratuitement les Bibles et les Nouveaux Testaments envoyés aux troupes d’Algérie, et la duchesse d’Orléans joignit à cet envoi une Bible in-folio richement reliée qu’elle destinait à la chaire du temple protestant d’Alger.
C’est en 1831 que le comité de la Société décida de mettre à la disposition des pasteurs des Nouveaux Testaments pour être offerts aux catéchumènes et des Bibles pour être offertes aux nouveaux époux[a].
[a] La première Bible protestante de mariage, dit M. Douen, a été donnée en 1822 par le pasteur Née, de Marsauceux.
La Société britannique aida largement la Société de Paris par des dons qui, de 1819 à 1831, s’élevèrent à 228 310 francs, dont 83 000 francs en argent et le reste en volumes. Aussi, à chaque assemblée annuelle, des remerciements étaient votés par la Société de Paris à la Société britannique.
Il y eut de très bonne heure deux tendances opposées au sein du Comité de la Société de Paris. Les divergences apparurent sur divers points. D’abord sur la question des traductions. Les uns étaient conservateurs, ils voulaient l’unité de version, ils tenaient à Ostervald, qui avait édifié tant de générations ; les autres attachaient plus de prix à une version aussi exacte que possible, fallût-il innover. Déjà en 1822, un membre du comité proposa l’adoption d’une révision toute récente d’Ostervald (Lausanne, 1822), et sa proposition fut repoussée. Puis, sur la question des Apocryphes. Les uns étaient défavorables, les autres favorables à la publication de ces livres.
Enfin, sur la question de la distribution des livres saints aux catholiques. On se demande, puisque le comité du dépôt de la Société britannique, dont nous parlons plus loin, pouvait distribuer des livres saints aux catholiques, pourquoi la Société de Paris n’aurait pas pu le faire. Pourquoi l’autorisation du gouvernement lui était-elle plus nécessaire qu’au comité du dépôt britannique ? Sans doute pour être une Société reconnue. Cette restriction fut certainement une faiblesse. Plusieurs membres — ceux qui dirigeaient le dépôt britannique — le sentaient, et, après la révolution de 1830, proposèrent au comité de supprimer cette restriction. Se basant sur le manque de ressources, la majorité se prononça pour son maintien. Il s’ensuivit des tiraillements, des élections de combat, et finalement la démission de quatre membres, MM. Stapfer, Lutteroth, Juillerat et Frédéric Monod. Faut-il chercher ailleurs la cause de l’arrêt dans le développement de la Société à partir de 1830 ?
En 1833, les membres démissionnaires fondèrent la Société biblique française et étrangère, dont le premier président fut M. P.-A. Stapfer. C’est l’amiral Verhuell qui lui succéda. Cette Société répandit la Bible, sans les Apocryphes, parmi les catholiques romains comme parmi les protestants. C’est elle qu’aida dorénavant la Société biblique britannique. Elle lui alloua pendant les trente-deux années de son existence 169 250 francs.
Les deux tendances dont nous avons parlé allèrent s’accentuant au sein du comité de la Société de Paris. La question des traductions toujours remise et toujours éludée, s’imposa en 1862, soit à cause d’une proposition formelle de M. Eichhoff demandant l’adoption du Nouveau Testament de Genève (1835), soit parce que la presse religieuse intervint avec vivacité et porta le débat devant les églises. Le Lien fit une campagne très vive contre Ostervald. L’Espérance, de son côté, condamnait le Nouveau Testament de Genève « qui a affaibli les principaux passages qui se rapportent à la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ », et ajoutait que si cette version était publiée, « tous les fidèles attachés à la saine doctrine devraient retirer leur concours de la Société ». Les conférences pastorales de 1863 se prononcèrent contre cette version, « qui soulève des objections très graves au point de vue de la fidélité ». Soixante-dix églises se prononcèrent dans le même sens. D’autre part, une centaine d’églises avaient exprimé le vœu de recevoir des Nouveaux Testaments de Genève. On peut penser si la lutte fut vive au sein du comité. La majorité était pour l’adoption de la version de l’Ancien Testament de Perret-Gentil et de celle de Genève pour le Nouveau. La minorité était contre cette dernière version, « de tendance socinienne », et pour Ostervald. Elle estimait la liberté réclamée périlleuse pour les églises et pour l’œuvre biblique elle-même. La logique, disait-on, nous entraînera à publier des traductions faites par des incrédules tels que M. Strauss et M. Renan. L’article du règlement en vertu duquel la Société répandait les Écritures dans les versions reçues et en usage dans les églises fut soumis à des interprétations contraires. Au commencement de 1863 une commission conclut à l’adoption du Nouveau Testament de Genève, mais après un long débat M. Guizot refusa de mettre la proposition aux voix, comme contraire au règlement, et il semble bien qu’elle l’était en effet. Toutefois, M. Guizot offrit, mais inutilement, de céder le fauteuil de la présidence à l’un des vice-présidents.
La lutte reprit, l’agitation au sein des églises devint plus vive. Deux cen treize églises se prononcèrent, et parmi elles cent quatre-vingt-treize étaient en faveur du Nouveau Testament de Genève. La question revint devant le comité à la fin de l’année, par le rapport d’une nouvelle commission, et le comité, à une grande majorité, prit la résolution de donner satisfaction à tous ceux qui demandaient soit la version de Genève (1835), soit le Nouveau Testament d’Arnaud, soit, si les circonstances le permettaient, à ceux qui demanderaient l’Ancien Testament de Perret-Gentil.
A la suite de ce vote, six membres, MM. F. Delessert, Berger, Léon de Bussière, Bartholdi, Martin-Rollin, Pelet de la Lozère, donnèrent leur démission. « Les deux fractions de ce comité, dit M. Lambert, n’avaient en commun ni les mêmes croyances, ni les mêmes principes, ni les mêmes vues. Elles représentaient deux esprits essentiellement différents, tranchons le mot, deux partis religieux. Une rupture était fatale. La question de la version de Genève en a été non la cause, mais l’occasion ».
Le schisme qui se produisit en 1863 au sein du comité de la Société biblique de Paris, à la suite de l’adoption du Nouveau Testament de Genève de 1835, aboutit, en 1864, à la fondation de la Société biblique de France. Voici les deux premiers articles du règlement qu’adopta la nouvelle Société :
Art. 1. — La Société biblique de France est fondée sur la foi en l’inspiration divine des Écritures saintes et en leur autorité infaillible en matière religieuse. Cette Société a pour but de répandre les Écritures saintes.
Art. 2. — Les versions françaises répandues par la Société sont, pour le moment, celles d’Ostervald et de Martin, sans Apocryphes. Toutefois, si la majorité des Églises demande d’autres versions fidèles, celles-ci pourront être distribuées par la Société.
[Depuis, le mot infaillible, dans l’article premier, a été remplacé par le mot souveraine, et l’article second a été modifié comme suit : Outre les versions d’Ostervald et de Martin, d’autres versions pourront être distribuées par la société, si elles sont reconnues fidèles et demandées par les Églises protestantes… ]
Trois ans après le schisme, la Société biblique de Paris, pour éviter à l’avenir une interprétation semblable à celle qui avait amené le schisme, modifia le premier article de son règlement. Il est actuellement ainsi conçu :
La Société a pour but de répandre parmi les chrétiens protestants les Saintes Écritures, sans commentaires, dans les versions demandées par les Églises.
On le voit, la ligne de conduite est différente. L’une des deux sociétés consacre, en fait de distributions des Écritures, la liberté absolue ; l’autre exerce un contrôle, elle ne répand que les versions qu’elle estime fidèles et qui sont réclamées ou sanctionnées par des corps autorisés, autrefois « la majorité des églises », aujourd’hui, le synode.
Il y eut donc en France, un moment (au commencement de 1864), quatre Sociétés bibliques : La Société biblique protestante de Paris, la Société biblique britannique et étrangère, la Société biblique française et étrangère, la Société biblique de France. Mais ces quatre Sociétés furent bientôt réduites à trois. Entre les deux dernières, il n’y avait de différence ni quant à la foi, ni quant à la ligne de conduite. L’union répondait aux vœux de tous comme à la réalité de la situation. Aussi fut-elle bientôt un fait accompli. Le 24 avril 1864, la Société biblique française et étrangère tint sa trente-deuxième et dernière séance (après avoir distribué 750 000 volumes et dépensé 2 400 000 francs), et annonça sa fusion avec la Société biblique de France. « On peut affirmer, dit M. Lambert, que jamais fusion ne fut plus complète, plus heureuse, plus bénie, et que jamais les différences d’origine des membres du comité biblique ne laissèrent la moindre trace. »
Cette fusion facilita certainement les débuts de la nouvelle Société. Dès qu’elle fut fondée, 119 églises, dont les églises réformée et luthérienne de Paris, se rattachèrent à elle. Ses recettes de la première année s’élevèrent à 46 000 francs.
La Société biblique de France offre gratuitement la Bible à tous les couples qui font bénir leur union par un pasteur, le Nouveau Testament à tous les catéchumènes, un Nouveau Testament petit format à tous les jeunes soldats protestants appelés sous les drapeaux. Elle met à la disposition des pasteurs des Nouveaux Testaments pour distribution gratuite à différentes catégories de personnes, indigents, vieillards, malades dans les hôpitaux.
La Société publie Ostervald et Ostervald revisé. Nous avons parlé précédemment avec détail de ses travaux de traduction. Depuis 1864 jusqu’en 1909 inclusivement, la Société biblique de France a répandu 1 191 675 volumes (264 960 Bibles, 540 774 Nouveaux Testaments, 385 941 portions). Les distributions de la Société biblique de Paris se sont élevées, depuis sa fondation à 1909 inclusivement, à 1 058 729 volumes. Les Bibles figurent sur ce chiffre pour trois huitièmes, les Nouveaux Testaments pour cinq huitièmes environ.
Les versions publiées par la Société biblique de Paris ont été, pour la Bible : Ostervald (épuisé) ; Segond ; pour l’Ancien Testament : Perret Gentil (épuisé), et Segond, avec les livres rangés dans l’ordre du canon hébreu ; pour le Nouveau Testament : Ostervald (épuisé) ; Arnaud (presque épuisé), Oltramare, Oltramare révisé, Stapfer. En 1909, les Livres apocryphes. En 1910, l’Évangile de Marc, dans le texte duquel ont été insérés les discours de Jésus tels que les donnent Matthieu et Luc, avec une préface tout à fait propre à montrer au lecteur moderne, étranger aux choses de Dieu, combien l’Évangile est moderne, humain.
La Société publie une Bible Segond-Oltramare, une Bible Segond-Segond, une Bible Segond-Stapfer. Elle publie aussi une petit Guide pour la lecture de la Bible qui a eu un vif succès. Il figure en tête de toutes les Bibles de mariage. Il a été aussi publié à part.
Les présidents de la Société biblique de Paris ont été : Le marquis de Jaucourt (1818-1852), M. Guizot (1855-1874), M. le pasteur Montandon (1876-1877), M. le baron F. de Schickler (1878-1909).
Les présidents de la Société biblique de France ont été : M. François Delessert (1864-1867), le général de Chabaud-Latour (1867-1885), M. le pasteur Dhombres, faisant fonction de président de 1885 à 1888, puis président en titre (1888-1895), M. le professeur A. Matter (1895-1905), depuis 1905 M. le pasteur Camille Soulier.
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