Les philosophes grecs, ne connaissent pas, si je ne me trompe, le Dieu qu’ils nomment, puisqu’ils ne rendent point à Dieu, le culte qui convient à un Dieu. Les doctrines professées dans leurs écoles ressemblent, dit Empédocle,
« à ces frivolités qui passent par les lèvres de la multitude, qui sait si peu de chose du grand Tout. »
Voyez-vous ce vase de verre, rempli d’eau ? L’art imagine un procédé par lequel un rayon du soleil produit la flamme en traversant ses parois. Il en est de même de la philosophie. Qu’elle reçoive de la divine Écriture comme une étincelle de feu, la voilà qui rayonne aux yeux de quelques mortels privilégiés. Tous les animaux respirent le même air, mais chacun, d’une manière différente et pour une fin spéciale. Il en est de même pour la plupart des hommes : ils approchent de la vérité, disons mieux, des raisonnements qui promettent la vérité. Qu’ils révèlent quelque chose de Dieu, ne le pensez pas ! ils ne font que lui prêter les affections humaines. Ils consument leur vie dans la poursuite de la vraisemblance bien plus que de la vérité. Or, la vérité s’apprend non point à l’école de l’imitation, mais dans les enseignements de la discipline. Notre foi au Christ n’a point pour principe une vaine ostentation de croyance, pas plus que nous n’allons vers le soleil pour paraître uniquement exposés au soleil. Ici, nous cherchons les rayons de l’astre pour nous réchauffer ; là, nous nous efforçons d’être Chrétiens pour être des hommes de bien dans toute la rigueur du mot. Le royaume des deux appartient, en effet, à ceux qui se font le plus de violence, à ceux que l’examen, la discipline et l’exercice parfait investissent des honneurs de la royauté. Imiter une opinion, c’est prouver que l’on en avait quelque préjugé antérieur. Mais qu’on vienne à recevoir une parcelle de la vérité, vivante étincelle que l’on réchauffe au fond de son âme par le pieux désir et par l’enseignement ; on remue ensuite le monde pour monter au faîte de la connaissance. Ce que nous ne saisissons point par la pensée, nous ne pouvons, en effet, ni le désirer, ni en tirer quelque profit. Parvenu à ces hauteurs, le Gnostique embrasse, comme point culminant de la perfection, l’imitation de son maître, autant du moins qu’elle est permise à la faiblesse de l’homme, s’imprégnant de la vertu du Seigneur, et se moulant à l’image de Dieu. Mais ignorer la connaissance, c’est n’avoir point de règle certaine pour mesurer la vérité. Renonçons donc pour jamais à participer aux contemplations gnostiques, si nous ne voulons pas vider notre âme de ses conceptions antérieures, car on nomme communément et dans une signification générale du nom de vérité tout ce que perçoivent l’intelligence et les sens.
Sans doute, il est facile de distinguer la peinture véritable de la peinture vulgaire, et la musique vertueuse de la musique dissolue. Il y a donc aussi pour le philosophe une certaine vérité qui n’est pas la vérité des autres philosophes et une beauté réelle différente de la beauté adultère. Ce qui appelle nos efforts, ce ne sont point seulement les parcelles de la vérité que l’on décore du nom de vérité ; c’est la vérité elle-même qu’il faut poursuivre, sans nous arrêter à sa ressemblance. Car les paroles qui ont Dieu pour objet ne sont pas unes, mais innombrables. Nommer Dieu, ou ce qui concerne Dieu, est bien différent. En général, dans l’appréciation de toutes choses, il faut distinguer l’essence de ses accidents. Il me suffit assurément de dire : Dieu, c’est le maître de l’univers; mais, dans un sens absolu, je dis le maître de l’univers sans rien excepter. Toutefois, la vérité se manifestant sous deux formes, à savoir les noms et les choses, bon nombre d’hommes, et ce sont les philosophes de la Grèce, courant après les grâces et la beauté du langage, s’arrêtent aux noms seulement, tandis que nom autres Barbares nous avons le fond des choses. Voilà pourquoi le Seigneur n’a point voulu sans intention descendre à des formes corporelles, humbles et vulgaires. Il craignait que les auditeurs, distraits par l’éclat de sa beauté, ne laissassent emporter leur esprit loin de ses paroles, et qu’attentifs à des apparences qui ne méritent que le dédain, ils ne fussent arrachés aux perceptions de l’intelligence. Que nous importent donc les accidents du langage ? il faut n’en considérer que la signification.
Mais la parole de ces hommes qui ne sont pas aptes à comprendre, et dont les impulsions ne sont pas dirigées vers la connaissance, ne persuade pas. Les corbeaux n’imitent-fis pas la voix humaine, sans avoir néanmoins la moindre notion de ce qu’ils répètent ? Au contraire, une compréhension intelligente suit de près la foi.
« Père des hommes et des dieux, »
s’écrie aussi Homère, quoiqu’il ne sache pas quel est le père, ni comment il est père. Mais de même qu’il est naturel aux mains de saisir, à l’œil, qui n’est pas malade, de voir la lumière ; de même quiconque a reçu la foi possède la faculté de participer à la connaissance, pourvu qu’il veuille tailler l’or, l’argent, les pierres précieuses, et bâtir sur les fondements qu’il a posés. Il ne dit point : Je participerai un jour ; il commence à participer. Il ne remet point sa gloire aux chances de l’avenir : roi, lumineux, Gnostique, il l’est déjà. Il ne se contente point du nom : il atteint jusqu’aux choses elles-mêmes. La bonté de Dieu, en effet, magnifique envers le roi de la création, et désireuse de son salut, dirigea tout le reste vers cette fin. D’abord elle le gratifia dès l’origine du bienfait de l’existence. Que l’existence soit préférable au néant, personne qui le conteste. Puis la Providence fait passer chacun dans la mesure qui lui est propre de ce qui est bon à ce qui est meilleur pour lui. N’allons donc point trouver étrange que la philosophie elle-même ait été donnée par la bonté souveraine afin de servir d’introduction à la perfection qui nous vient du Christ, pourvu que la philosophie ne rougisse point de dire à la connaissance barbare : Conduis-moi vers la vérité. Les cheveux de notre tête sont comptés. Nos plus légers mouvements sont inscrits. Pourquoi la philosophie n’aurait-elle point aussi sa valeur ? Il fut accordé à Samson une force qui résidait dans ses cheveux, afin de le convaincre que les arts superflus qui ont pour objet la vie matérielle et qui, mourant avec le corps, se déposent dans le même tombeau, après la séparation de l’âme, ne peuvent s’acquérir sans le secours d’en haut. La divine dispensation de la Providence part des points culminants, nous disent les livres saints, pour s’épancher sur toutes les créatures, semblable
« au parfum qui coula de la tête d’Aaron sur son visage et se répandit sur le bord de ses vêtements. »
D’Aaron, c’est-à-dire du pontife suprême,
« par lequel tout a été fait et sans lequel rien n’a été fait. »
Sur le bord des vêtements et non sur le monde des corps : la philosophie du peuple en dehors du Juif et du Chrétien, n’est, à vrai dire, qu’un vêtement extérieur.
Ainsi les philosophes qui, exercés au sens propre par l’esprit d’intelligence, se sont laborieusement appliqués, non point à une portion, mais à l’ensemble de la philosophie, après avoir dépouillé tout orgueil et s’être laissés guider par l’amour de la vérité à laquelle ils rendent témoignage ; qui ont profité de tout ce que les doctrines hétérodoxes renferment de bon pour s’élever à la compréhension par cette divine et ineffable bonté qui mène chaque nature, dans la limite du possible, vers ce qui lui est le meilleur ; qui ensuite ont eu commerce avec les Grecs, commerce avec les Barbares, ces philosophes passent en vertu de cet exercice commun, dans le domaine de la foi, et du domaine de la foi dans celui de l’intelligence particulière. Avec la vérité pour point d’appui, ils acquièrent une faculté plus large d’investigation et de progrès. Dès lors, apprendre fait toutes leurs délices. Avides de connaître, ils marchent à grands pas dans les voies du salut. Voilà pourquoi il est dit dans l’Écriture que l’esprit d’intelligence a été donné par Dieu aux ouvriers de l’arche. Que faut-il entendre par là, sinon la prudence, faculté de l’âme qui contemple ce qui est, qui distingue et compare ce qui suit, aperçoit les ressemblances ou les dissemblances, divise, ou rassemble, commande et interdit, et enfin s’élance dans l’avenir par ses conjectures ? La prudence ne se borne point seulement aux arts : elle gouverne la philosophie elle-même. Mais pourquoi la prudence est-elle assignée au serpent lui-même ? C’est qu’il y a au fond du maléfice enchaînement, appréciation, plan, conjecture de l’avenir. Le mystère dans lequel restent ensevelis la plupart des crimes n’a pas d’autre motif. Le méchant se précautionne contre le supplice par toutes les combinaisons de son entendement.
Comme la prudence apparaît sous des formes diverses, répandue qu’elle est partout l’univers et opérant dans chacune des actions humaines, elle change de dénomination dans chacune de ces occurrences. S’applique-t-elle à sonder les causes premières, elle s’appelle l’intelligence. Porte-t-elle la lumière dans les âmes par le raisonnement et la démonstration, alors c’est la connaissance, la sagesse, la science. Tout entière aux choses qui concourent à la piété, vient-elle à recevoir sans la contemplation, et par le maintien de son opération intérieure, le Verbe, raison primordiale, elle prend le nom de foi. Dans le monde sensible, a-t-elle démêlé ce qui lui semble le plus vrai, c’est alors l’opinion droite. Si elle réussit aux ouvrages mécaniques, elle reçoit la dénomination d’art. Que plus loin, laissant de côté la contemplation pour s’attacher aux analogies et recueillir des faits, elle forme des désirs ou des entreprises, elle se transforme en expérience. Son caractère spécial, c’est l’esprit qui préside à tout et qui descend, par la miséricorde divine, dans l’âme du néophyte après que la foi s’est affermie. Ainsi lorsque la philosophie a participé de cette intelligence supérieure, comme le prouve ce qui précède, elle entre elle-même en partage de la prudence. Si par un enchaînement de principes et de déductions méthodiques elle disserte sur ce qui est perceptible uniquement à l’intelligence, c’est alors la dialectique dont le bat est de rendre la vérité sensible par l’argumentation et de résoudre les difficultés qui se présentent.
Soutenir avec quelques-uns que ce n’est point Dieu qui a envoyé d’en haut sur notre terre, la philosophie, c’est affirmer, ce me semble, que Dieu ne peut point voir le détail, et qu’il n’est point la cause première de tous les biens, puisque chacun d’eux, pris à part, est un bien isolé, et que rien de ce qui est n’existe sans la volonté de Dieu. Dieu l’a voulu. Donc la philosophie émane de Dieu ; donc il l’a voulue telle qu’elle a été, dans l’intérêt des nations qui n’avaient pas d’autre frein pour s’abstenir du mal. Rien, en effet, n’échappe aux regards de Dieu, ni le présent, ni l’avenir, ni la manière dont chaque être doit exister. Lisant d’avance quels seront les moindres mouvements de ses créatures,
« Il voit tout, il entend tout, »
Il regarde à nu dans le fond de toutes les âmes, il a de toute éternité la connaissance la plus lumineuse de chaque individu, attentif à ce qui se passe sur la scène du monde, et dans toutes les parties de la scène. D’un regard il embrasse simultanément l’ensemble et le détail. Tel est Dieu. Néanmoins, quoiqu’il aperçoive d’un seul et même regard tous les êtres à la fois, son opération n’est pas toujours directe ni dominante. Combien de choses dans la vie naissent des combinaisons humaines, après que la main divine y a déposé le germe primitif ! La médecine vous rend la santé ; l’huile du gymnase entretient les forces de votre corps ; les spéculations du commerce accroissent votre fortune. De qui tenez-vous ces biens ? De la Providence sans doute, mais d’une providence qui laisse sa part à l’œuvre de l’homme. Eh bien ! l’intelligence vient aussi de Dieu. Le libre-arbitre de l’homme vertueux obéit surtout à la volonté divine. Le méchant a beau partager avec le juste une multitude d’avantages, ces avantages ne profitent qu’à l’homme vertueux dans l’intérêt duquel Dieu a tout fait. Oui, c’est pour l’usage des hommes vertueux qu’est née l’énergie des dons sacré. Il y a mieux ; les pensées des hommes de bien s’engendrent par une sorte d’inspiration divine, l’âme étant disposée d’une certaine façon et la volonté divine se communiquant à l’âme humaine, par le ministère d’agents spéciaux qui l’assistent dans ces opérations. Les gouvernements des anges sont répartis entre les nations et les cités : peut-être même des anges particuliers sont-ils préposés à chacune d’elles. Le pasteur donc prend soin des brebis une à une ; mais les soins de la providence s’étendent plus immédiatement sur ceux que distinguent leurs lumières et qui peuvent être utiles à leur nation. Chefs et instituteurs du genre humain, ils sont appelés à mettre en lumière les bienfaits de la bonté souveraine, quand elle veut se manifester à la terre par la voie de la doctrine, du gouvernement, ou de l’administration. Quand elle veut se manifester, disons-nous ! Telle est sa volonté constante, et voilà pourquoi elle suscite les instruments les plus capables d’exécuter tout ce qui peut concourir au règne de la paix, de la vertu, de la bienfaisance. Tout ce qui est vertueux en soi découle de la vertu, se rapporte à la vertu, et nous est donné, ou pour nous rendre bons, ou pour que, vertueux déjà, nous usions des avantages que nous a départis la nature. Encore un coup, la Providence nous vient en aide dans l’ensemble comme dans les détails.
Maintenant, je le demande, n’est-ce point une grossière inconséquence d’attribuer à celui que l’on proclame le père du désordre et de l’iniquité, l’invention de la philosophie, c’est-à-dire d’une chose honnête et vertueuse ? À ce compte, le démon aurait travaillé à l’amélioration morale des Grecs avec un soin plus miséricordieux que la divine Providence elle-même. Telles ne sont pas mes pensées. Le caractère de la loi et de la droite raison, c’est, à mon avis, de rendre à chacun ce qui lui convient, ce qui lui est propre, ce qui lui appartient. Au joueur de guitare, d’animer la lyre ; aux doigts expérimentés sur la flûte, de manier cet instrument. De même les présents du ciel sont les possessions de l’homme vertueux, comme il est naturel à l’âme bienfaisante de faire du bien, au feu d’échauffer, à la lumière d’éclairer. La vertu ne commettra jamais le mal, pas plus que de la lumière ne sortiront les ténèbres, ni du feu le froid. Au contraire, vous ne verrez jamais le vice produire la vertu : il est condamné à produire le mal, comme les ténèbres, à confondre les couleurs. La philosophie qui conduit l’homme à la vertu, n’est donc pas l’œuvre du vice. Il ne reste plus qu’à faire remonter son origine jusqu’à Dieu, dont la bonté est le sublime privilège. Tout ce que Dieu donne est donné et reçu dans l’ordre du bien. D’ailleurs la philosophie n’a point été l’apanage des méchants; ce sont les plus vertueux et les plus illustres d’entre les Grecs qui l’ont possédée : nouvelle preuve qu’elle émane d’une divine Providence qui distribue à chacun l’aliment qui lui est propre. C’est donc avec une profonde sagesse que la loi brilla pour les Juifs, et la philosophie pour les Grecs, jusqu’à l’avènement du Seigneur. Depuis ce moment, la vocation est pour tous sans exception. Elle convie les peuples à se confondre dans la doctrine qui vient de la foi ; nation nouvelle consacrée à la justice et réunie sous un même pasteur, par le maître commun des Grecs et des Barbares, disons mieux, par le maître du genre humain.
La philosophie, nous l’avons déclaré plus d’une fois, est l’instrument, mais l’instrument partiel, qui découvre la vérité. Il y a plus ; tout ce que les arts renferment de bon, sous le point de vue de l’art, est une émanation de Dieu. L’habile exécution d’une œuvre d’art appartient à la spéculation ; de même, un acte de prudence est rangé sous le chef de la prudence ; or, la prudence est une vertu dont le propre est de connaître les antres, et avant tout, ce qui la concerne elle-même. Quant à la sagesse, faculté suréminente, elle n’est rien moins que la science des biens de Dieu et de l’homme.
« La terre et tout ce qu’elle renferme, est à Dieu, »
nous dit l’Écriture, pour nous convaincre que les biens nous viennent d’en haut, et sont répartis sur la faiblesse humaine par une puissance et une force divines.
Parcourez les divers avantages qu’un être peut tirer d’un autre être, vous trouverez qu’ils sont au nombre de trois. Le premier cas procède par imitation : c’est l’instituteur façonnant l’intelligence de l’enfant. La seconde manière est l’assimilation : c’est l’homme qui conduit son semblable au progrès par l’ample de son propre progrès. Tout à l’heure secours pour l’apprentissage, maintenant exhortation pour qui connaît déjà, la troisième manière est le précepte. Ici plus de maître qui forme un disciple ; plus d’instituteur qui lutte contre lui-même pour se donner à l’enfant comme un modèle à suivre : il regarde l’élève comme suffisamment exercé ; il lui prescrit la lutte sus forme de commandement. Par conséquent, lorsque le Gnostique véritable a reçu de Dieu la faculté d’aider ses frères, il se fait un devoir de leur être utile. Il façonne ceux-là par l’imitation ; il encourage ceux-ci par l’assimilation ; les autres, il la instruit et les redresse par le précepte. N’en doutons point, Dieu a procédé vis-à-vis de lui par les mêmes voies. Les exhortations des anges ne nous sont-elles pas un témoignage que Dieu est l’auteur de tout ce qui nous arrive de bon ? La vertu divine, en effet, opère notre bien par l’intermédiaire des anges, visible ou invisibles. Ce mode est irrécusable dans l’économie de l’incarnation. D’autres fois, la puissance d’en haut inspire la pensée et la raison de l’homme, ou bien envoie dans son esprit la force et une intelligence plus parfaite, ou bien ranime son cœur et le réchauffe dans les voies de l’examen et de la vertu. Le récit des actions extraordinaires et pleines de sainteté par lesquels se signalèrent les justes est encore pour nous une prédication qui nous porte à les imiter et à leur ressembler. Cette forme d’enseignement est surtout manifeste dans l’ancien et le nouveau Testaments du Seigneur, dans les lois dont les Grecs sont les dépositaires, et enfin dans les prescriptions de la philosophie. Disons-le en deux mots : tous les biens qui concernent la vie, conformément à la souveraine sagesse, nous sont accordés par le Dieu tout-puissant, qui gouverne l’univers.
L’intermédiaire entre la créature et le Père, c’est le Fils qui, à cause de cela, dit l’apôtre,
« est le sauveur de tous les hommes, mais surtout des fidèles. »
Mais il y a quelque chose de plus saisissable et de plus rapproché, je veux parler des commandements et des instructions laissées par celui que des rapports immédiats unissent à la cause première.