Missionnaire aux Nouvelles-Hébrides | John Gibson Paton Traduit de l’anglais par Charles T. Challand (1898) |
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Appelé aujourd’hui Vanuatu, autrefois Nouvelles-Hébrides, ce chapelet d’une douzaine d’îles situées dans le Pacifique Sud, au nord-est de la Nouvelle-Calédonie, a une longue histoire de colonisation par l’Angleterre et la France. À l’époque du missionnaire écossais John Paton (1824-1907) le cannibalisme s’y pratiquait couramment, et c’est sous le titre de John G. Paton, le grand apôtre des cannibales que parut en 1898 la traduction française et abrégée de son autobiographie. On y admire l’extraordinaire persévérance et la foi invincible de ce disciple de Jésus-Christ, venu apporter en son nom le message évangélique de salut et de liberté, à des frères humains prisonniers de la superstition, et livrés à la sauvagerie. Paton a principalement travaillé sur deux petites îles, Tanna et Aniwa, mais ses tournées en Australie et en Écosse permirent de lever les fonds nécessaires à la construction d’un navire et au soutien des missionnaires qui allaient se consacrer à la poursuite de l’évangélisation de Vanuatu. À la fin du XIXe siècle, John G. Paton était devenu une figure éminente du monde protestant anglo-saxon, notamment connue de Charles Spurgeon et de George Müller.
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