Histoire de la Bible en France

29. Les Apocryphes

La question des Apocryphes a jadis passionné les esprits. Elle a été, au siècle dernier, l’occasion de deux schismes dans l’œuvre biblique, l’un en Angleterre, l’autre en France. C’est une des questions dont la solution sépare les protestants des catholiques. Quiconque s’intéresse à ce qui concerne la Bible, ne petit l’ignorer. Si nous retenons la Bible que nous avons, si nous renonçons à y placer des livres que contenaient les Bibles de nos pères, il vaut la peine de savoir pourquoi.

Les Apocryphes sont un certain nombre d’écrits postérieurs à Esdras qui n’ont jamais appartenu à la Bible hébraïque, mais qui ont été ajoutés à la traduction grecque de l’Ancien Testament, dite des Septante. On les a appelés Apocryphes, c’est-à-dire cachés. Il est difficile d’indiquer pour ce terme un sens précis et unique. Des livres furent successivement qualifiés d’apocryphes :

  1. Comme n’étant pas propres à la lecture en public dans la Synagogue (ainsi le Cantique des Cantiques). Ceci n’emportait aucune idée d’infériorité ;
  2. A cause d’une valeur particulièrement grande ;
  3. A cause d’une valeur moins grande, soit que l’exemplaire en fût défectueux[a], soit que le contenu en fût suspect ; et le contenu pouvait être suspect, ou parce que le livre était mal copié, ou parce que ses enseignements n’étaient pas conformes aux doctrines admises ;
  4. A cause d’une origine inconnue. Or comme les hérétiques en appelaient à des documents dont l’origine était telle (documents qu’ils estimaient renfermer la tradition secrète des apôtres, faite pour être communiquée non à tout le peuple chrétien, mais aux seuls pneumatiques, le mot apocryphe passa aisément du sens de inauthentique au sens de faussé, dangereux, pervers, hérétique. Ainsi ce quatrième sens se confondait avec la seconde nuance du troisième. C’est le sens qui prévalut à partir du quatrième siècle ;
  5. A cause de sa non-canonicité. Du sens précédent à celui-ci, il n’y avait qu’un pas. Et de la non-canonicité, une fois admise, on concluait à la non-valeur. C’est ce sens de la non-canonicité qui a prévalu chez les réformateurs et dans les temps modernes.

[a] Les Juifs ne voulant pas détruire les livres saints, en déposaient dans une cachette spéciale (Genizah) les exemplaires détériorés.

Ces livres ont été, à de rares exceptions près, imprimés dans toutes les Bibles, protestantes aussi bien que catholiques, jusqu’au commencement du dix-neuvième siècle. En 1826, la Société biblique britannique, sous la poussée de l’opinion publique, surtout en Écosse, cessa de publier ces livres et de subventionner les Sociétés qui les publiaient. Depuis lors ils ont fini par disparaître des Bibles protestantes françaises.

Au point de vue religieux, quelle est la valeur de ces livres ? L’introduction du récent volume dû à la plume de M. le pasteur Randon, après avoir mis cette valeur en relief, s’exprime néanmoins ainsi :

Il faut reconnaître qu’on ne retrouve pas dans les Apocryphes toute l’élévation spirituelle des grands prophètes. Nos écrivains semblent avoir perdu le secret des initiatives créatrices, ils ne sont plus que des imitateurs. Ils ne savent plus s’élancer jusqu’à Dieu et puiser dans sa communion directe la flamme de la pensée et de la vie.

Cette appréciation est juste. Il est difficile, toutefois, de porter sur les livres apocryphes un jugement uniforme. Certains d’entre eux (l’Ecclésiastique, la Sapience, Baruch) l’emportent sur les autres. On trouve dans la Sapience l’affirmation très nette de l’immortalité de l’âme, dans III Macchabées celle de la résurrection, affirmations qui sont le développement de certaines paroles de l’Ancien Testament (Psaumes 73.24-26, etc.). On remarque d’emblée qu’une bonne partie de ce que ces livres ont de mieux est fait de réminiscences bibliques assez délayées. Le Siracide est loin d’avoir la concision lapidaire des Proverbes. Il y a pourtant telle page, d’une vraie portée religieuse, qui présente un cachet original, une saveur biblique réelle. Eccl. xxviii, 1-7 :

Celui qui se venge trouvera la vengeance auprès du Seigneur,
qui retiendra soigneusement ses péchés.
Pardonne ses torts à ton prochain,
et ensuite, quand tu prieras, tes péchés te seront pardonnés.
Un homme pourrait-il conserver contre un autre de la colère
et implorer sa guérison auprès de Dieu ?
Il n’aurait pas pitié de son semblable,
et il prierait pour ses propres péchés !
Si, tout mortel qu’il est, il garde rancune,
qui lui pardonnera ses péchés ?
Songe à ta fin, et cesse de haïr,
à la corruption et à la mort, et abstiens-toi de pécher.
Songe aux commandements,
et n’aie pas de rancune contre ton prochain,
à l’alliance du Très-Haut, et oublie les offenses.

Il y a bien peu de passages comme celui-ci — nous parlons de passages d’une certaine étendue, — si même il y en a. D’autre part, on rencontre des passages d’une banalité, d’une insipidité surprenantes. « Marie ta fille, et tes soucis s’en iront » (Eccl. vii, 25). Nous notons en passant que saint Paul fut d’un avis assez différent (1 Corinthiens 7.28). Le passage xlii, 9, 10, aussi sur les filles, est un chef d’œuvre de platitude. Le voici (on aurait d’ailleurs tort de juger tout le livre d’après ce passage) :

« Une fille est pour un père un trésor qui lui cause des veilles, et le souci qu’elle lui donne lui ôte le sommeil. Quand elle est jeune, il craint qu’elle ne trouve pas à se marier, et quand elle est mariée, qu’elle ne soit pas aimée ; quand elle est vierge, qu’elle ne se laisse séduire ; quand elle a un mari, qu’elle ne devienne infidèle ; quand elle est dans la maison paternelle, qu’elle ne devienne enceinte ; et quand elle est mariée, qu’elle ne demeure stérile. »

Non, nous ne retrouvons pas dans ces livres le souffle divin, la brise du large, qui traverse les livres de l’Ancien Testament, ce quelque chose qui vous donne le frisson de l’infini et de l’éternité, ce quelque chose qui vous abat et qui vous relève, qui, comme on disait au seizième siècle, vous « point ». Et puis, la Bible exalte Dieu : les Apocryphes exaltent l’homme. La Bible est le livre de la grâce, du droit de Dieu, de l’œuvre de Dieu : les Apocryphes sont les livres de l’œuvre humaine. Ce n’est pas seulement par un souffle moindre, c’est surtout par un contenu autre qu’ils diffèrent des prophètes. Quant à l’espérance messianique, l’attente d’un Sauveur, elle en est totalement absente. Ceci est d’autant plus frappant qu’à l’époque où ces livres virent le jour, les Juifs dont ils racontent l’histoire traversaient des temps troublés, des temps de détresse. Nous ne voyons pas trop quels passages, dans les Apocryphes, on pourrait être tenté de lire aux affligés, aux malades ou aux mourants. Le premier livre des Macchabées, par exemple, très loué, et excellent au point de vue historique, n’a pas une parole religieuse qui porte. A peine a-t-il des paroles religieuses quelconques. « Il est très peu riche d’éléments religieux, dit M. Randon. S’il admet l’intervention de Dieu dans le monde », — il n’était pas libre-penseur, c’est quelque chose ! — « il cherche peu à la mettre en relief…, cela ne témoigne guère en faveur de l’intensité de sa foi ». Nous nous demandons dès lors ce qu’un tel livre viendrait faire dans la Bible. Et puis, il y a des paroles vraiment choquantes.

Il (David) chantait le saint nom du Seigneur
et dès le matin il faisait retentir son temple
Aussi Dieu lui remit-il ses péchés…
             (Eccl. lxvii, 10-11).

Est-ce parce qu’il chantait que David fut pardonné, ou parce qu’il se repentit ?

J’étais un enfant d’un bon naturel
Et j’avais reçu en partage une bonne âme,
Ou plutôt, comme j’étais bon, j’étais entré dans un corps pur,
Mais sachant que je ne pourrais garder ma bonté naturelle
sans le secours de Dieu
Je m’approchai du Seigneur et je le priai. (Sap., viii, 20).

Le sentiment du péché ne tourmentait pas notre auteur. Remarquons qu’il apporte ici un enseignement étranger à la révélation, celui de la préexistence des âmes.

Le second livre des Macchabées suppose légitime la prière pour les morts, la prière demandant à Dieu le pardon de leurs péchés (xii, 44, 45). Ici aussi nous sortons du cadre de la révélation. On ne peut que se défier de l’enseignement d’un homme qui en sait plus long que les prophètes, plus long que les apôtres, plus long que le Seigneur lui-même.

Le merveilleux des Apocryphes est puéril, grossier, grotesque. Que dire, dans Tobit, de ce démon mis en fuite par la combustion du cœur et du foie d’un poisson ? (viii, 2, 3). Et c’est un ange qui donne la recette.

Voici les dernières lignes du second livre des Macchabées :

Si mon récit est beau et bien ordonné, j’ai atteint mon but ; s’il est faible et médiocre, j’ai fait ce que j’ai pu. De même que le vin et l’eau pris à part sont un vilain breuvage, tandis que le vin mêlé d’eau procure une vive jouissance, de même un récit bien composé charme les oreilles de ceux qui l’écoutent. J’ai fini.

Quelle différence avec les écrivains bibliques, qui ne se sont jamais demandé s’ils écrivaient bien ou mal ! Chez eux, aucun souci de la forme. Celle-ci leur a été donnée par surcroît, et à leur insu. Ici, au contraire, l’écrivain s’est écouté parler, il s’est regardé dans la glace. Ce morceau, si on le trouvait dans la Bible, ne jurerait-il pas étrangement avec elle ?

A dire vrai, avant d’avoir lu ces livres de près, nous nous demandions si l’initiative des Sociétés bibliques d’Angleterre et d’Écosse, qui sur ce point ont rompu avec la tradition ecclésiastique, était bien justifiée. Mais après les avoir lus ou relus attentivement, nous estimons que, placés dans la Bible, à l’exception de quelques passages, ils la dépareraient. Évidemment, si la Bible n’est, comme on l’a dit, qu’une bibliothèque d’écrits nationaux, on peut en faire un tout y va. Mais si la Bible est le livre qui nous apporte le message divin, qui nous rend Dieu présent, si la Bible est la littérature des âges créateurs, il en est autrement. Les Apocryphes nous apparaissent comme un boulet que la Bible a traîné après elle pendant de longs siècles : il était temps qu’on le coupât. Si on ne l’a pas coupé plus tôt, c’est que la puissance de la tradition est grande. D’ailleurs la tradition a eu ses fluctuations. Les protestants ont généralement imprimé les Apocryphes après les autres livres, et souvent en petits caractères. On les mettait dans un coin. Quelquefois on ne les imprimait pas du tout, comme dans la Bible de Genève de 1724.

[On peut se demander si pour couper le boulet on n’aurait pas pu employer des ciseaux confectionnés moins avec la preuve externe et davantage avec la preuve interne.

Citons pour mémoire les théologiens du dix-septième siècle qui déclaraient que l’hébreu était dans l’ancienne alliance la langue officielle de la révélation, la langue naturelle de Dieu, le grec étant réservé à la nouvelle alliance. Au point de vue de la preuve interne, on nous dira : il y a dans le canon hébreu des livres qui ressemblent aux Apocryphes. Si on admet les uns, on n’a pas de raison pour exclure les autres. On veut parler de l’Ecclésiaste, du Cantique, de Ruth, d’Esther. Nous avouons ne pas comprendre la logique de ceux qui, trouvant dans la Bible certains livres à leur sens défectueux, en concluent qu’il faut en ajouter toute une série d’autres du même genre. Mais ces livres sont-ils défectueux ? Les avis peuvent différer. Chacun, en réalité, se fait sa Bible. Usant de la même liberté que nous reconnaissons aux autres, voici ce que nous dirons. Citons d’abord M. Henri Monnier (Qu’est-ce que la Bible ? p. 121).

Sur l’Ecclésiaste : « Il manquerait à la Bible quelque chose d’essentiel si le sombre Vanité des Vanités n’était là pour faire apparaître dans son horreur la destinée de l’homme sans Dieu. L’Ecclésiaste est la plus belle préface de l’Évangile, et la plus vraie ». Ce livre a un caractère tragique qu’on chercherait vainement dans les Apocryphes.

Sur le Cantique : « La Bible serait-elle vraiment le livre de l’humanité si elle ignorait le plus profond des sentiments humains ? »

On a écrit que le livre de Ruth n’a pas de valeur religieuse. On a dit aussi que Judith et Tobit valaient Ruth. Ce n’était pas l’avis des missionnaires baptistes américains qui, dans la province de Kouan-Choung (Chine), en 1875, traduisirent dans la langue de Swatow le livre de Ruth avant tout autre livre de la Bible. Ils estimaient, évidemment, qu’on trouve dans ces pages une admirable manifestation de l’esprit de l’Évangile, une sorte d’Évangile avant la lettre ; ensuite, que ce récit patriarcal, naïf, aimable, est aussi facile à comprendre que propre à gagner des sympathies. Ils ne devaient pas se tromper, car le livre de Ruth est toujours un de ceux que les Orientaux achètent le plus volontiers.

Quant au livre d’Esther, il est certain qu’actuellement il a une mauvaise presse. Mais il faut se défier des clichés. Remarquons d’abord qu’on n’y trouve ni le merveilleux grotesque de certains Apocryphes, ni les affirmations choquantes et les platitudes de certains autres. On dit : C’est un livre tout judaïque, un livre de sang, et un livre sans inspiration religieuse, puisque Dieu n’y est pas nommé. Un livre de sang ? Nous répondons : En lisant le livre avec attention, on voit que l’intention très nette de l’auteur est de montrer que les Juifs usèrent du droit de légitime défense. Il dit en effet, la première fois qu’il parle du massacre : Il leur fut permis de faire périr ceux qui prendraient les armes pour les attaquer (viii, 12), et la dernière fois : Ils se délivrèrent de leurs ennemis (ix, 16). Que les Juifs aient pu aller trop loin, bien que par trois fois il soit dit : Ils ne mirent pas la main au pillage, alors que le pillage leur avait été permis (donc ils se continrent), qu’Esther eût mieux fait de ne pas recommencer le massacre le lendemain, nous n’y contredirons certes pas. Ces gens ne connaissaient pas l’Évangile, et ne nous sont pas proposés comme modèles, pas plus que David dans 1 Samuel 27.8-12 ; 2 Samuel.12.31 (passages qui donnent le frisson), et tant d’autres. Ils ne sont pas pires que tant de héros nationaux, que les guerriers suisses de Naefels (1388) par exemple, qui massacrèrent jusqu’au dernier les seigneurs autrichiens restés en arrière quand le pont s’effondra, leur coupant la retraite, — et cela après treize siècles de christianisme.

Dieu n’est pas nommé. Non, mais pour qui sait voir, il est implicitement affirmé. L’invitation d’Esther au jeûne (Esther 4.15) n’a pas de sens sans la foi à l’intervention divine, et cette foi se retrouve dans la parole de Mardochée : La délivrance surgira d’autre part… et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ? (Esther 4.14), et est peut-être indiquée Esther 6.1 (le sommeil fuyait le roi). En constatant d’autre part que l’expression le roi, le roi Assuérus, ne revient pas moins de 174 fois dans les 168 versets du livre (un cas unique, croyons-nous, dans toute la littérature, sainte ou profane), nous inclinons à penser que le nom de Dieu a été passé sous silence intentionnellement, et que l’auteur a voulu montrer, par contraste, que le vrai maître, ce n’est pas le roi, qui paraît tout le temps, dont l’autocratie et le faste remplissent tout, mais Dieu, « invisible et présent ». S’il en est ainsi, l’auteur, décidément, a eu plus d’esprit que beaucoup de ses lecteurs modernes. Et même, si c’est par indifférence que le nom de Dieu est absent (en a pensé que nous avions ici un extrait des annales de l’empire, ce qui expliquerait que les juifs sont nommés à la troisième personne), cette histoire n’en est que plus remarquable. Qu’on l’ignore ou non, Dieu est partout et dirige tout.

Bref, ce livre où l’action providentielle éclate d’une manière admirable, qui a inspiré à Racine une de ses plus belles tragédies, qui a fortifié la foi des chrétiens de Madagascar pendant la grande persécution du siècle dernier, ce livre a bien sa place dans la Bible.]

La célèbre Bible d’Olivétan, la première Bible protestante, qui parut en 1535, avec deux préfaces de Calvin, une pour l’Ancien et une pour le Nouveau Testament, contient les Apocryphes, mais précédées d’une préface significative (sans doute d’Olivétan). Si on se donne la peine de lire cette préface, on verra que les Apocryphes y sont mis dans un coin, et même dans un tout petit coin. Comment Olivétan, parlant ainsi des Apocryphes, les séparant des autres livres « afin qu’on sache desquels le témoignage doit être reçu ou non », les imprime-t-il dans la Bible ? Ce n’est pas là la seule inconséquence des hommes de la Réformation[b].

[b] Luther définissait les Apocryphes « Des livres qui ne sont pas regardés comme valant la Sainte Écriture, mais pourtant utiles et bons à lire ».

Est-ce à dire que ces livres ne méritent pas d’être lus ? Bien au contraire, du moins pour une bonne partie de leur contenu. Par endroits, nous l’avons dit, ils sont sur les confins de cette littérature créatrice qui est fille de la révélation. Et même là où l’élément divin s’estompe, ils restent le plus souvent remarquables. Comparés à la littérature profane, ils sont vraiment grands, et montrent quels fruits peuvent se cueillir sur le sol de la révélation. Il y a, ici et là, des perles à recueillir.

Il faut lire la belle prière de Tobit aussitôt qu’il se trouve seul avec sa jeune femme (vii, 4-8). Plût à Dieu que tous les contes, tous les romans, eussent la pureté du livre de Tobit ! Citons encore ces paroles :

Comparés à la littérature biblique, au contraire, les Apocryphes fournissent la preuve palpable de son inspiration unique, et fortifient la foi à la Bible. Une maison de six étages entre une cabane et une cathédrale paraîtra tour à tour grande et petite, selon qu’on jettera les yeux sur la cabane ou sur la cathédrale.

Ajoutons qu’au point de vue historique, ces livres forment entre l’Ancien et le Nouveau Testament, un chaînon indispensable à connaître. Ils nous initient à l’histoire héroïque du peuple juif en même temps qu’au développement de la pensée juive, et il faut savoir gré à M. le pasteur Randon de nous avoir donné de ces livres une aussi excellente traduction[c], scrupuleusement exacte, coulante, agréable, littéraire même, et accompagnée de notes explicatives et d’introductions qui caractérisent et situent les Apocryphes en général, et chacun d’eux en particulier. Cet ouvrage, d’une valeur scientifique réelle, et pourtant d’une lecture agréable et accessible à chacun, comble une lacune dans notre littérature religieuse.

[c] Les Livres apocryphes de l’Ancien Testament, traduction nouvelle avec notes et introductions. Société biblique de Paris. 1909.

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