Le Saint-Esprit oui ! mais...

LES RÉSULTATS DU BAPTÊME DANS LE SAINT-ESPRIT

Dieu, par le Saint-Esprit, nous dirige dans notre vie quotidienne

“Tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.” (Romains 8.14)

Il y a trop de chrétiens qui n'attachent pas grande importance à cette vérité. Une tendance règne dans les églises: mettre l'accent sur certaines expériences passagères, telles la nouvelle naissance ou la réception de la plénitude du Saint-Esprit (ou baptême dans le Saint-Esprit).

Ce sont, bien sûr, des expériences importantes. Toutefois, elles ne doivent pas prendre des proportions exagérées par rapport au reste, au point qu'on demande quotidiennement de sentir intensément la présence du Saint-Esprit.

Pour être chrétien, il faut être né de nouveau par l'action du Saint-Esprit. Pour devenir véritablement efficace, il est utile — même nécessaire — de recevoir le baptême dans le Saint-Esprit. Mais cela ne s'arrête jamais là !

Pour pouvoir vivre chaque jour d'une manière digne du Seigneur, il faut être conduit par l'Esprit. « Ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » Il faut que le chrétien rempli de l'Esprit apprenne à être dans une attitude humble et dépendante, qui permette au Saint-Esprit de l'aider et de l'inspirer pour chaque domaine de sa vie.

“Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions.“ (Éphésiens 2.10)

Nous sommes enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. En tant qu'enfants de Dieu, nous ne devons pas accomplir nos propres œuvres, mais celles que Dieu a préparées pour nous. Le Saint-Esprit nous les révèle et nous permet de les accomplir.

Malheureusement, certains chrétiens inversent systématiquement les rôles ! Ils commencent par planifier eux-mêmes leur propre vie, puis demandent à Dieu de les bénir dans ce qu'ils ont décidé de faire.

On a investi des sommes énormes et d'innombrables heures de travail dans certaines activités chrétiennes sans qu'elles portent un fruit durable. Peut-être n'a-t-on même pas demandé à Dieu ce qu'il pensait de ces projets.

Dans beaucoup de milieux chrétiens, le plus grand ennemi du travail spirituel et fécond sont toutes les activités qui portent l'étiquette « œuvres chrétiennes », mais qui n'ont pas été suscitées par le Saint-Esprit.

“Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement (Jésus-Christ) avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée.” (1 Corinthiens 3.12)

En contraste, observons l'église primitive : elle était dirigée par le Saint-Esprit dans toutes ses activités. Les Actes nous en donnent toute une série d'exemples ; nous nous contenterons d'en considérer un échantillon très représentatif, tiré du deuxième voyage de Paul.

“Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Ils franchirent alors la Mysie et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière : Passe en Macédoine, secours-nous ! Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle.” (Actes 16.6-10)

Paul et Silas s'attachaient à accomplir ce que Jésus lui-même avait ordonné : allez...

Et pourtant, le Saint-Esprit ne permit pas à Paul d'annoncer l'Évangile dans la province d'Asie. Il passa donc d'Asie en Europe. Plus loin, nous voyons comment il retourna à Éphèse, capitale de la province d'Asie, où il fut l'instrument de Dieu pour susciter un grand réveil.

“Cela dura deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l'Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.“ (Actes 19.10)

C'est un passage important de la Bible ! Paul n'avait pas pu prêcher en Asie auparavant. Mais lorsqu'il y retourna au temps voulu, conduit par le Saint-Esprit, son témoignage eut une telle portée que toute l'Asie entendit l'Évangile. Si nous reprenons ces faits, nous pouvons en tirer quelques déductions. D'une part, si Paul avait sillonné l'Asie en résistant à la direction de l'Esprit de Dieu, ses efforts n'auraient pas porté de fruit. L'Asie était certainement ce que nous appellerions aujourd'hui « un champ de mission très dur ».

D'autre part, si Paul avait visité l'Asie avant le temps de Dieu et avant que le Saint-Esprit l'y pousse, il aurait peut-être empêché l'éclosion de ce réveil qui se produisit quelque temps après.

Nous tous, qui voulons travailler pour Jésus, pouvons prendre de la graine de cet enseignement. Il y a deux facteurs dont il nous faut toujours tenir compte : le temps et le lieu.

“Il y a un temps pour tout, un temps pour toutes choses sous les cieux.” (Ecclésiaste 3.1)

Il n'est pas suffisant de faire ce qu'on croit (ou ce qu'on sait) être juste. Il faut le faire au bon moment si nous voulons que cela réussisse et que cela soit pleinement béni de Dieu. Quand Dieu dit « maintenant ! », ne nous asseyons pas. S'il nous dit d'agir, agissons sans attendre. Laissons le Saint-Esprit nous conduire !

“Qui a sondé l'Esprit de l'Eternel, et qui l'a éclairé de ses conseils ?” (Ésaïe 40.13)

Beaucoup de gens, aujourd'hui, veulent donner des conseils au Seigneur. C'est un mauvais calcul. N'oublions pas cet axiome : « Ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu ».

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