Le repos éternel des Saints

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On ne doit pas s’attendre à trouver sur la terre le repos des Saints

Nous ne sommes point encore parvenus à notre lieu de repos. Combien donc sommes-nous insensés et coupables de le chercher et de l’attendre ici-bas ! Où trouverons-nous un chrétien qui ne mérite pas, ce reproche ? Nous voudrions jouir d’une prospérité continuelle, parce qu’elle flatte agréablement notre chair ; mais nous ne réfléchissons pas combien ces désirs sont déraisonnables. — Lorsque nous possédons des habitations commodes, des biens, des terres, des revenus, ou les moyens de grâce propres à contribuer à notre bien spirituel, nous cherchons le repos dans ces avantages. Dans l’adversité comme dans la prospérité, il est évident que nous cherchons notre repos dans la créature. Ne désirons-nous pas les jouissances que peuvent nous procurer les créatures plus ardemment que nous ne désirons Dieu lui-même ? La possession des créatures ne nous apporte-t-elle pas plus de félicité que la possession de Dieu ? et leur perte ne nous chagrine-t-elle pas plus que la perte de Dieu ? Ne nous suffit-il pas qu’elles soient autant d’adoucissements dans notre route pénible vers le ciel, et faut-il qu’elles soient notre ciel même ? Lecteur chrétien, je voudrais vous faire sentir la grandeur de ce péché. A cet effet, considérez combien les afflictions présentes sont justes et utiles, — et combien nous avons tort de chercher le repos dans les jouissances terrestres.

I. Pour sentir la justice et l’utilité des afflictions présentes, pesez bien les considérations suivantes : 1°. Elles sont la voie qui conduit au repos. — 2°. Elles nous empêchent de nous méprendre sur le lieu de notre repos. — 3°. Elles nous préservent d’en perdre la voie. — 4°. Elles hâtent notre marche. — 5°. Elles donnent souvent au peuple de Dieu un avant-goût délicieux de son repos éternel.

1°. Le travail et la peine sont la voie ordinaire qui conduit au repos, dans l’ordre de la nature et dans l’ordre de la grâce. La fatigue et le travail d’abord, le repos ensuite. Pourquoi vouloir que l’ordre de la grâce soit interverti plutôt que celui de la nature ? L’Écriture nous le déclare : « C’est par plusieurs afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. » Elle nous dit encore : « Si nous souffrons avec Christ, nous régnerons aussi avec lui. » Qui sommes-nous, pour que Dieu renverse ses lois pour notre satisfaction ?

2°. Les afflictions nous sont extrêmement utiles pour nous préserver de toute méprise à l’égard de notre repos. Combien nos pensées et nos espérances mondaines sont vives et ardentes, jusqu’à ce que l’affliction vienne les calmer ! Les afflictions ont un langage convaincant, et se font entendre quand les prédicateurs ne sont pas écoutés. Souvent un pauvre chrétien tourne ses pensées vers la richesse, les jouissances charnelles, les applaudissements, et perd ainsi le goût qu’il avait pour Jésus-Christ et pour les joies d’en-haut. Mais Dieu vient détruire ses richesses, ses enfants, sa tranquillité, sa santé ; il renverse cette montagne solide en apparence, et alors, pour ce chrétien gémissant dans les fers de Manassé, ou couché sur un lit de douleur, le monde n’est rien, et le ciel est quelque chose. Si notre Seigneur ne mettait ces épines sous notre tête, nous dormirions toute notre vie et nous perdrions notre gloire.

3°. Les afflictions sont un des moyens les plus efficaces que Dieu emploie pour nous empêcher de nous égarer en cherchant notre repos. Sans cette haie d’épines à droite et à gauche, nous pourrions à peine nous tenir dans la bonne route. S’il y a la moindre ouverture, nous ne tardons pas à la découvrir et à en profiter pour nous échapper. Quand nous devenons légers, mondains, orgueilleux, comme la maladie ou toute autre affliction nous soumet ! Nous pouvons dire avec David : « Avant que je fusse affligé, j’allais à travers champs, » et des milliers de pécheurs ramenés pourraient s’écrier : « O salutaire maladie, ô pertes profitables ; que béni soit le jour de mon affliction ! » Ce ne sont pas seulement les verts pâturages ni les eaux limpides qui nous consolent, mais encore la verge et la houlette. Quoique la parole et le Saint-Esprit fassent le plus difficile de l’ouvrage, la souffrance ouvre tellement le cœur que la parole y pénètre beaucoup plus aisément.

4°. Les afflictions servent aussi à hâter nos pas dans la voie de notre repos. Quelle différence entre nos prières, dans la maladie et dans la santé ! Quelle différence entre notre repentir, dans la prospérité et dans l’adversité ! Jugez vous-même, chrétien, si vous avancez plus rapidement et plus sûrement dans la route du ciel lorsque vous souffrez, que lorsque vous êtes heureux. Si nous nous en rapportions à Dieu, si nous pouvions juger de ses dispensations par sa parole, par leur utilité pour nos âmes, et par leur liaison avec notre repos, nous considérerions nos afflictions d’une manière beaucoup plus juste.

5°. Dieu donne rarement à son peuple un avant-goût de son repos futur aussi doux que dans les afflictions les plus profondes. C’est surtout lorsque nous souffrons pour sa cause, qu’il manque rarement d’adoucir l’amertume de notre coupe. Les joies les plus douces ont été le partage des martyrs. Jamais les paroles de Jésus-Christ à ses disciples ne furent plus consolantes que quand leur cœur était accablé de chagrin, au moment de son départ. Ne dites pas : « Toute autre affliction me serait plus supportable que celle-là. » Si Dieu vous avait envoyé une affliction supportable, vous n’auriez pu ni découvrir ni détruire votre idole. — Ne dites pas non plus : Si Dieu voulait m’en délivrer, je m’y résignerais plus aisément. N’est-ce rien, que Dieu ait promis qu’elle contribuera à votre bien ? — Ne dites point : Si cette affliction ne m’empêchait pas de remplir mon devoir, je la supporterais. Elle ne vous empêche point de remplir les devoirs qui tendent à assurer votre félicité réelle ; elle est au contraire le secours le plus efficace que vous puissiez attendre. Quant à vos devoirs envers les autres, ils ne sont plus obligatoires lorsque Dieu vous met hors d’état de les remplir. — Peut-être direz-vous : « Si j’avais cette consolation que, selon vous, Dieu réserve pour les temps de souffrance, je supporterais mon mal avec plus de résignation, mais je n’éprouve rien de semblable. » Plus vous souffrez pour la cause de la justice, et plus vous devez vous attendre à cette grâce. Ces consolations que vous désirez, ne les avez-vous point dédaignées ? ne leur avez-vous point résisté ? Vos afflictions vous ont-elles suffisamment préparé à les recevoir ? La souffrance seule ne suffit pas pour nous préparer aux consolations : il faut encore qu’elle produise son effet sur notre cœur, et qu’il en retire le fruit.

II. Les considérations suivantes vous montreront combien il est déraisonnable de chercher son repos dans les jouissances terrestres. 1°. C’est une véritable idolâtrie ; — 2°. C’est le moyen de ne pas les obtenir, de les perdre et de les empoisonner ; — 3°. Les objets dont nous jouissons sont insuffisants pour nous procurer le repos ; — 4°. C’est chercher le repos où nous ne pouvons pas le trouver ; — 5° Sans Dieu les créatures ne feraient qu’aggraver notre misère ; — 6°. à l’appui de toutes ces vérités, nous pouvons consulter notre propre expérience et celle des autres.

1°. C’est une idolâtrie de chercher notre repos dans la créature ou dans des moyens de grâce quelconques. C’est la prérogative de Dieu d’être le repos de l’âme. Comme c’est une idolâtrie évidente de placer notre repos dans les richesses ou dans les honneurs, c’est aussi une idolâtrie, quoique moins grossière, de le placer dans des moyens de grâce, quelque excellents qu’ils soient. Quelle peine notre Seigneur doit-il éprouver, lorsque nous lui donnons lieu de se plaindre de nous comme il se plaignait autrefois des Israélites : « Mon peuple a été comme des brebis égarées ; ils sont allés de montagne en colline, et ils ont mis en oubli leur gîte (Jérémie 50.6). » C’est-à-dire : « mon peuple trouve du repos ailleurs qu’en moi : il prend plaisir à lui-même, mais non pas à moi ; il trouve de la félicité dans mes créatures et dans les pratiques de mon culte, mais non pas dans moi ; il cherche le repos dans ses travaux et dans ses devoirs mêmes, mais non pas en moi ; il aimerait mieux être partout ailleurs qu’avec moi. »

2°. Nous nous exposons à ce que Dieu nous refuse les faveurs que nous lui demandons, à ce qu’il nous enlève celles que nous possédons, ou du moins à ce qu’il les remplisse d’amertume. Si le Seigneur voit que vous vous établissiez dans le monde et que vous disiez : « C’est ici que je reposerai » ; et s’il vous aime, il est tout naturel qu’il vous enlève ce qui doit causer votre perte. C’est une chose que j’ai remarquée à l’égard de beaucoup de gens. Quand ils ont entrepris de grands travaux et qu’ils les ont terminés ; quand ils ont aspiré à de hautes destinées dans le monde et qu’ils y sont parvenus ; quand, après avoir vécu longtemps dans la peine, ils en sont sortis ; quand ils ont commencé à être satisfaits de leur condition et à chercher leur repos, c’est alors que la mort ou la ruine les menace inévitablement. Quand un homme en est à se dire : Repose-toi, mon âme ; la première parole qu’il entend est celle-ci : Insensé, cette nuit même, ou ce mois, cette année, ton âme te sera redemandée (Luc 12.16).

3°. Les objets dont nous jouissons ici-bas sont insuffisants pour nous procurer le repos. Si la nouveauté ne les ranime, nos jouissances terrestres s’émoussent. Qu’y a-t-il dans tout le monde qui puisse nous donner le repos ? Ceux qui ont le plus de ses biens sont les plus accablés. Ceux qui se réjouissent le plus en lui se plaignent à la fin de sa vanité et de ses tourments. Les hommes se promettent un ciel sur la terre ; mais lorsqu’ils viennent à le toucher, il fuit loin d’eux. Celui qui considère un peu l’œuvre de Dieu peut voir aisément qu’elle n’a pas d’autre but que de renverser nos idoles, de nous lasser du monde et de nous faire chercher notre repos en Dieu. Lorsque nous nous promettons le plus de bonheur, c’est alors que Dieu contrarie le plus nos désirs.

Nous ne pouvons pas maintenant goûter ce repos parce qu’il doit être précédé d’une préparation. Sommes-nous prêts à recevoir la couronne avant d’avoir vaincu ? à remporter le prix avant d’avoir achevé la course ? à tendre la main au salaire avant d’avoir travaillé dans la vigne ? à gouverner dix villes avant d’avoir fait valoir nos dix talents ? à entrer dans la joie de notre Seigneur avant d’avoir bien fait, avant d’être de bons et fidèles serviteurs ? Dieu ne renversera pas l’ordre de sa justice pour vous donner le repos avant que vous ayez travaillé, ou la couronne avant que vous ayez vaincu. Prenez donc garde, chrétien, de chercher et de désirer votre repos sur la terre, et de murmurer contre Dieu à cause de vos peines, de vos travaux et de vos besoins terrestres.

4°. C’est chercher notre repos où nous ne pouvons pas le trouver. Nous perdons notre peine, et si nous continuons, nous perdrons aussi le repos éternel de notre âme. Notre repos consiste dans l’obtention pleine et entière de notre dernière fin. Israël aurait-il dû établir son repos dans le désert, entouré de serpents, d’ennemis, en butte à la fatigue et à la faim ? Un soldat doit-il se reposer au milieu de ses ennemis ? Et les chrétiens ne sont-ils pas aussi des voyageurs et des soldats ? N’avons-nous pas des peines au dehors et des craintes au dedans ? ne sommes-nous pas sans cesse entourés de dangers ? Nous ne pouvons ni manger, ni boire, ni travailler, ni écouter, ni parler, qu’environnés de pièges : est-ce donc ici que nous devons nous asseoir et nous reposer ? — O chrétiens ! poursuivez votre tâche ; veillez à vos dangers et persévérez jusqu’à la fin : gagne la victoire, et sortez du champ de bataille avant de songer à vous reposer. Si rien ne peut nous persuader, les tentations et les péchés qui nous assiègent doivent convaincre un croyant que son repos n’est point ici. Je dirai donc à tout homme qui pense à se reposer sur la terre : « Levez-vous et partez, car ce pays n’est pas un lieu de repos, parce qu’il est souillé (Michée 2.10). »

5°. Sans Dieu, les créatures et même les moyens de grâce ne font qu’aggraver notre misère. Si Dieu vous disait : « Prenez mes créatures, mes paroles, mes serviteurs, mon culte, mais non pas moi, » prendriez vous cela pour le bonheur ? Si vous aviez les paroles de Dieu, mais non la Parole qui est Dieu ; si vous pouviez vous écrier avec les Juifs : « Le temple du Seigneur », et que vous n’eussiez pas le Seigneur du temple, cela serait une triste félicité. Capernaüm en fut-il plus heureux ou plus misérable, pour avoir vu les œuvres merveilleuses, et pour avoir entendu les paroles de Christ ? Assurément ce qui aggrave notre péché et notre misère ne peut être notre repos.

6° Pour confirmer toutes ces vérités, consultons notre expérience et celle des autres. Des millions de nos frères en ont fait l’épreuve. Y en a-t-il un seul qui ait jamais trouvé sur la terre un repos suffisant pour son âme ? Des plaisirs, ils peuvent en avoir trouvé ; mais du repos, jamais. Espérerons-nous trouver ce que personne n’a jamais trouvé avant nous ? Le royaume d’Achab n’est rien pour lui sans la vigne de Naboth : et lorsqu’il l’a obtenu, est-il enfin satisfait ? Si, comme la colombe de Noé, vous alliez par toute la terre cherchant un lieu de repos, vous reviendriez en avouant que vous n’avez pu en trouver. — Allez : demandez aux honneurs si le repos est là ; vous pourriez tout aussi bien vous reposer sur le sommet d’une montagne battue par la tempête ou sur les flammes de l’Etna. — Demandez aux richesses si le repos est là ; il y est comme sur une couche d’épines. — Si vous demandez le repos aux plaisirs mondains, il sera semblable à celui du poisson qui avale l’appât ; quand le plaisir est le plus doux, la mort est la plus proche. — Demandez à la science et même aux pratiques religieuses si votre âme peut s’y reposer. Comme elles sont les moyens d’arriver à votre repos, et qu’elles se rapportent à l’éternité, elles pourront vous donner une branche d’olivier, symbole d’espérance ; mais si vous croyez qu’elles puissent vous procurer par elles-mêmes la moindre satisfaction, vous demeurerez aussi inquiet que jamais. Toutes ces choses pourraient vous répondre : « Sommes-nous à la place de Dieu, pour vous donner le repos de vos âmes ? » Ni les diverses professions des hommes, ni la cour, ni la province, ni les cités, ni les villes, ni le commerce, ni les champs, ni les trésors, ni les livres, ni la solitude, ni la société, ni l’étude, ni la chaire ne peuvent vous procurer ce repos. Si vous pouviez, interroger les morts de toutes les générations et les vivants de tous les pays, ils vous répondraient tous : « Il n’y a point de repos ici-bas. » — Si l’expérience des autres hommes ne vous touche point, passez en revue la vôtre : vous souvenez-vous d’un état quelconque dont vous ayez été pleinement satisfait ?

Si donc nous en croyons l’Écriture ou la raison, notre expérience et celle de tout le monde, nous serons convaincus qu’il n’y a point de repos ici-bas : et cependant la plupart de nous ont la folie de le chercher sans cesse. Combien de haltes et de pauses faisons-nous avant de prendre le Seigneur pour notre repos ! Dieu est obligé de nous poursuivre, et de nous chasser de toutes nos positions, de peur que nous ne nous y fixions, et que nous n’y cherchions le repos. — S’il nous accorde la prospérité, les honneurs, les richesses, nos cœurs sautent de joie devant ces biens, comme autrefois les Israélites dansaient devant le veau d’or en criant : Voilà tes dieux ; nous sommes bien ici. — Si Dieu mêle tous ces biens d’amertume, comme nous sommes inquiets jusqu’à ce que notre condition s’adoucisse et que nous puissions nous rasseoir et nous reposer là où nous étions ! — Si, poursuivant l’œuvre de notre guérison, il nous enlève la créature, nous prions et nous gémissons pour qu’il nous la rende. Plutôt que de revenir à Dieu lorsque nous avons perdu notre idole, nous, nous réjouissons dans l’espoir de la retrouver, et cet espoir même devient notre repos. Souvent nous allons de créature en créature pour remplir le vide, et si nous n’en trouvons point, nous nous enfonçons dans cette misère, et nous plaçons notre repos dans un être méprisable plutôt que de quitter tout et de revenir à Dieu.

Oh ! quel éloignement extraordinaire nos âmes ont-elles pour Dieu ! lors même qu’il nous amène à lui, lors même qu’il nous a convaincus de l’excellence de ses voies et de son service ; c’est là notre dernière déception. Nous nous arrêtons sur ces voies qui mènent à lui, nous nous attachons à des pratiques religieuses qui parlent de lui, et à ces dons qui viennent de lui, plutôt que d’aller directement à lui. — Chrétiens, ne vous étonnez point si je veux vous préserver de chercher le repos dans ces choses, car c’est peut-être là votre position. J’aime à croire que vous êtes si bien convaincus de la vanité des richesses, des honneurs, des plaisirs, que vous pouvez aisément y renoncer ; et cela est bien. Mais vous regardez avec moins de défiance les moyens de grâce, vous croyez que vous ne pouvez pas prendre en eux trop de plaisir, surtout quand vous voyez que la plupart des hommes les négligent et en font trop peu de cas. Je sais qu’on doit les aimer et les estimer, mais nous tombons dans une erreur déplorable quand nous nous contentons des pratiques de piété sans Dieu, quand nous aimons mieux être au sermon que d’être au ciel, et quand nous préférons la société de l’église d’ici-bas à celle de l’église parfaite qui est en-haut. — Que votre âme ne cherche sa consolation dans les moyens de grâce qu’autant que Dieu les accompagne, et souvenez-vous qu’ils ne sont point le ciel, mais seulement les prémisses du ciel. Si Dieu avait autant d’éloignement pour nous que nous en avons pour lui, et s’il avait autant de répugnance à être notre repos que nous en avons à nous reposer en lui, nous serions pour jamais séparés de lui et privés de tout repos. Par-dessus tout, veillez et priez pour ne pas vous fixer ailleurs qu’au ciel, et pour ne pas reposer votre âme dans des créatures qui ne sont que les œuvres de Dieu.

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