Une vie motivée par l'essentiel

37. Raconter le message de votre vie

« Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même. » (1 Jean 5.10a, BG)
« C’est partout que la nouvelle de votre foi en Dieu s’est répandue. Nous n’avons donc pas besoin d’en parler. » (1 Thessaloniciens 1.8, BFC)

Dieu vous a donné un message personnel à raconter.

Quand vous êtes devenu chrétien, vous êtes aussi devenu un porte-parole du Seigneur. Il veut parler au monde par votre bouche. Paul a dit : « Parce que c’est Dieu qui nous a envoyés, nous parlons avec sincérité en sa présence. » (2 Corinthiens 2.17b, BFC)

Même si vous croyez n’avoir pas grand chose à dire, sachez que c’est le diable qui essaie de vous réduire au silence, car vous avez fait une quantité d’expériences dont Dieu veut se servir pour amener d’autres âmes dans sa famille.

La Bible affirme : « Celui qui croit au Fils de Dieu possède ce témoignage en lui-même. » (1 Jean 5.10a, BS)

Le message de votre vie présente quatre aspects :

  1. Votre témoignage : L’histoire du point de départ de votre relation avec Jésus.
  2. Les leçons de votre vie : Les leçons les plus importantes que Dieu vous a apprises.
  3. Vos passions spirituelles : Les sujets spirituels que le Seigneur vous a particulièrement mis à cœur.
  4. La Bonne nouvelle : Le message du salut.

Le message de votre vie comprend votre témoignage, c’est-à-dire la façon dont Christ est intervenu dans votre vie. Pierre nous apprend que vous avez été choisi par Dieu « pour que vous célébriez bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui vous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière. » (1 Pierre 2.9, BS) C’est l’essence même du témoignage : raconter avec simplicité vos expériences personnelles avec le Seigneur. Dans un tribunal, un témoin n’est pas censé débattre du cas, prouver la vérité ou influencer sur le verdict. Cela, c’est le travail des avocats. Les témoins se bornent à raconter ce qui s’est passé ou ce qu’ils ont vu.

Jésus dit : « Vous serez mes témoins » (Actes 1.8, BG) et non « Vous serez mes avocats ». Ce qu’il veut, c’est que vous racontiez votre histoire aux autres. Raconter votre témoignage est une part essentielle de votre mission sur terre, parce qu’il est unique. Aucune autre histoire n’est rigoureusement identique à la vôtre, si bien que vous êtes le seul à pouvoir en parler. Si vous la tenez secrète, elle sera perdue pour toujours. Même si vous n’êtes pas un expert biblique, vous connaissez votre histoire mieux que personne, et il est difficile de contester une expérience personnelle. Cette dernière a plus d’impact qu’une prédication, parce que les non-chrétiens considèrent les pasteurs comme des « vendeurs professionnels », alors que vous êtes, vous, un « client satisfait ». Ils accordent donc plus de poids à vos paroles.

Les histoires personnelles sont également plus faciles à comprendre que les principes, et les gens en sont friands. Elles captivent les autres, qui les retiennent longtemps. Les non-croyants perdront probablement tout intérêt à ce que nous leur disons si nous nous mettons à citer des théologiens, mais ils sont naturellement curieux lorsqu’ils entendent parler d’expériences qu’ils n’ont jamais faites. Raconter notre histoire lance un pont relationnel entre nous. Jésus peut s’en servir pour passer de notre cœur au leur.

D’autre part, votre témoignage a le mérite de surmonter les barrières intellectuelles. Des gens qui n’acceptent pas l’autorité de la Bible tendront volontiers l’oreille pour écouter une humble histoire personnelle. C’est pour cela qu’en cinq occasions différentes, Paul s’est servi de son témoignage pour annoncer l’Évangile au lieu de citer les Écritures. (Actes 22 à 26)

La Bible recommande d’être « toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. » (1 Pierre 3.15-16, BG) Le meilleur moyen d’« être prêt » consiste à écrire votre témoignage, puis à en apprendre par cœur les principaux points. Divisez-le en quatre parties :

  1. Comment était ma vie avant que je rencontre Jésus,
  2. Comment j’ai compris que j’avais besoin de lui,
  3. Comment je lui ai consacré ma vie,
  4. Quelle différence il a fait dans mon existence.

Évidemment, outre l’histoire de votre salut, vous avez beaucoup d’autres témoignages. Chaque fois que le Seigneur vous a aidé, vous avez une nouvelle histoire à raconter. Pourquoi ne pas dresser la liste de tous les problèmes, circonstances et crises que Dieu vous a permis de surmonter ? Soyez plein de tact et racontez à votre ami l’anecdote qui l’aidera le plus. Selon la situation, votre témoignage sera différent.

Le message de votre vie comprend les leçons que vous avez apprises. La deuxième partie de votre histoire, ce sont les leçons sur Dieu, les relations, les problèmes, les tentations et d’autres aspects de la vie. David priait : « Éternel, enseigne-moi le chemin de tes ordonnances, et je le suivrai jusqu’au bout. » (Psaume 119.33, BS) Hélas, nous ne tirons pas toujours instruction de ce qui nous arrive ! La Bible déclare, en parlant des Israélites : « Bien souvent, l’Éternel les délivra, mais ils ne pensaient qu’à se révolter et s’obstinaient dans leur faute. » (Psaume 106.43, BS) Vous avez sans doute déjà rencontré des personnes de ce genre.

S’il est sage de tirer profit de nos expériences personnelles, il est encore plus sage d’apprendre de celles des autres. Notre vie est trop courte pour que nous accumulions les preuves et les erreurs avant d’en tirer des leçons. Mieux vaut apprendre ces dernières des autres. Selon la Parole de Dieu, « un avertissement donné par une personne sage et reçu d’une oreille attentive est comme un anneau d’or et une parure d’or fin. » (Proverbes 25.12, BS)

Écrivez les principales leçons que vous avez apprises au cours de votre vie afin de pouvoir en faire profiter les autres. Nous pouvons éprouver de la reconnaissance envers Salomon, car en agissant ainsi, il nous a livré les livres des Proverbes et de l’Ecclésiaste, qui regorgent d’instructions pratiques sur la vie. Imaginez à quel point nous pourrions nous épargner de souffrances inutiles si nous tirions instruction des leçons que la vie nous a enseignées à chacun.

Les chrétiens affermis prennent l’habitude de tirer profit de leurs expériences quotidiennes. Je vous invite à dresser la liste des leçons de votre vie. Tant que vous ne les aurez pas notées, vous n’y réfléchirez pas vraiment. Voici quelques questions pour raviver vos souvenirs et vous aider à démarrer : (Vous trouverez des exemples bibliques de chacun de ces cas dans : Psaume 51 ; Philippiens 4.11-13 ; 2 Corinthiens 1.4-10 ; Psaume 40 ; Psaume 119.71 ; Genèse 50.20)

Qu’est-ce que Dieu m’a enseigné

Le message de votre vie comprend le partage de vos passions spirituelles. Dieu est passionné. Il aime énormément certaines choses et il en déteste farouchement d’autres. Si vous vous approchez de lui, il vous transmettra une passion pour un sujet qui lui tient à cœur afin que vous puissiez être son porte-parole face au monde. Ce peut être une passion pour un certain problème, un objectif, un principe ou un groupe de personnes. Dans tous les cas, vous vous sentirez poussé à en parler et à faire tout votre possible pour cette cause.

Personne ne peut s’empêcher de discuter de ce qui lui tient le plus à cœur. Jésus a dit : « La bouche exprime ce dont le cœur est plein. » (Matthieu 12.34, BFC) Citons l’exemple de David, qui s’est écrié : « Le zèle de ta maison me dévore » (Psaume 69.10, BG) et Jérémie, qui lui fait écho : « Il y a dans mon cœur comme un feu qui m’embrase, enfermé dans mes os, je m’épuise à le contenir et n’y arrive pas ! » (Jérémie 20.9, BS)

Dieu donne à certains une passion brûlante afin qu’ils soutiennent une cause. Il s’agit souvent d’un problème qu’ils ont expérimenté personnellement, comme un abus, une dépendance, la stérilité, la dépression, une maladie ou une autre difficulté. Parfois, le Seigneur communique à certains une passion afin qu’ils soient les porte-parole de ceux qui ne peuvent pas se défendre eux-mêmes : les bébés avortés, les persécutés, les pauvres, les prisonniers, les maltraités, les défavorisés et les victimes d’injustices. Les Écritures nous répètent souvent de voler au secours de ceux qui sont sans défense.

L’Éternel se sert avec passion des êtres humains pour développer son royaume. Il peut vous donner un zèle ardent pour créer de nouvelles Églises, renforcer les liens familiaux, soutenir financièrement les sociétés de traduction de la Bible ou former des dirigeants chrétiens. Il se peut aussi que vous ayez un saint désir d’annoncer l’Évangile à un groupe particulier : hommes d’affaires, adolescents, étudiants étrangers au pair, jeunes mères ou personnes qui ont un hobby ou un sport de prédilection. Si vous le demandez à Dieu, il vous mettra à cœur un pays ou un groupe ethnique qui ont désespérément besoin du message de l’Évangile.

Le Seigneur nous transmet différentes passions afin d’accomplir tout ce qu’il souhaite faire sur la terre. N’attendez pas que tous les autres aient le même centre d’intérêt que le vôtre, mais écoutez et sachez apprécier les messages de vie des autres, car personne ne peut tout dire. Comme dit la Parole de Dieu : « il est bon d’être toujours zélé pour le bien. » (Galates 4.18, BD)

Le message de votre vie comprend l’Évangile. Qu’est-ce que l’Évangile ? « C’est la puissance de Dieu par laquelle il sauve tous ceux qui croient. » (Romains 1.17, BS) « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous le ministère de la réconciliation. » (2 Corinthiens 5.19, BG) L’Évangile est cette bonne nouvelle : lorsque nous comptons sur la grâce de Dieu pour nous sauver au travers de l’œuvre de Jésus, nos péchés sont pardonnés, nous avons une raison de vivre et une demeure nous est réservée au ciel.

Des centaines d’excellents livres nous expliquent comment annoncer l’Évangile, mais toute la formation du monde ne vous poussera pas à témoigner pour Christ si nous n’assimilez pas les huit convictions que vous avez lues dans le chapitre précédent. Plus important encore, vous devez apprendre à aimer les perdus de l’amour du Seigneur.

Jamais l’Éternel n’a créé une seule personne sans l’aimer. À ses yeux, tout le monde compte. Lorsque Jésus a étendu les bras sur la croix, il a montré : « Je t’aime à ce point-là ! » Comme l’affirme la Bible, « l’amour du Christ nous domine, nous qui avons la certitude qu’un seul est mort pour tous. » (2 Corinthiens 5.14, BFC) Lorsque votre mission pour le monde cesse de vous captiver, prenez le temps de réfléchir à ce que Jésus a accompli pour vous sur la croix.

Nous devons nous intéresser aux non-croyants, car Dieu lui-même le fait. L’amour nous presse ! Du reste, les Écritures déclarent : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. » (1 Jean 4.18, BG) Un parent se précipitera dans un immeuble en flammes pour sauver son enfant, parce que son amour pour lui surpasse sa peur du danger. Si vous craignez d’annoncer l’Évangile à ceux qui vous entourent, demandez au Seigneur de remplir votre cœur d’amour pour eux.

La Bible est claire sur ce point : « Le Seigneur… ne veut pas que qui que ce soit aille à sa perte ; au contraire, il veut que tous aient l’occasion de se détourner du mal. » (2 Pierre 3.9, BFC) Tant que vous connaîtrez quelqu’un qui n’est pas réconcilié avec Dieu, vous devrez continuer à prier pour lui, à le servir avec amour et à lui annoncer l’Évangile, et aussi longtemps qu’une personne de votre entourage n’est pas rentrée dans la famille de Dieu, votre assemblée doit s’ingénier à l’attirer. Toute Église qui ne veut pas grandir décrète au monde : « Vous pouvez aller en enfer. »

Qu’allez-vous faire pour que vos proches aillent au ciel : les inviter à l’assemblée, leur raconter votre histoire, leur offrir ce livre, les inviter à manger, prier pour eux jusqu’à ce qu’ils soient sauvés ? Votre champ de mission s’étend tout autour de vous. Ne laissez pas passer les occasions que Dieu vous donne. La Bible dit : « Conduisez-vous avec sagesse dans vos relations avec ceux qui n’appartiennent pas à la famille de Dieu, en mettant à profit toutes les occasions qui se présentent à vous. » (Colossiens 4.5)

Quelqu’un ira-t-il au ciel grâce à vous ? Dans l’au-delà, quelqu’un viendra vous dire : « Je veux vous remercier. Si je suis ici, c’est parce que vous vous êtes suffisamment intéressé à moi pour me transmettre l’Évangile » ? Imaginez avec quelle joie, au ciel, vous saluerez les gens que vous avez aidés à s’y rendre. Le salut éternel d’une seule âme est plus important que tout ce que vous accomplirez d’autre au cours de votre vie. Seuls les êtres humains dureront éternellement.

Dans ce livre, vous avez appris les cinq objectifs de Dieu pour votre vie sur la terre : il vous a créé pour être un membre de sa famille, un modèle de son caractère, un adorateur, un dispensateur de sa grâce et un messager de l’Évangile auprès de vos proches. Parmi ces cinq objectifs, le dernier ne peut être accompli qu’ici-bas. Les quatre autres se poursuivront dans l’éternité. C’est pourquoi il est si important de répandre la bonne nouvelle : vous n’avez qu’un court laps de temps pour annoncer le message de vie et remplir votre mission.

Trente-septième jour – définir mon objectif

Idée à méditer : Dieu veut dire quelque chose au monde par moi.

Verset à apprendre : « Si l’on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêt à la défendre, avec humilité et respect. » (1 Pierre 3.15b-16, BS)

Question à me poser : En réfléchissant à mon histoire personnelle, à qui Dieu veut-il que je la raconte ?

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