L'appel de Dieu

L'appel de Dieu — 14e partie

Vous vous souvenez d’un incident qui m’est arrivé la dernière fois que j’étais au milieu de vous ? Depuis, je me suis servi de cet incident un peu partout dans le monde. Ce n’est pas cette année, mais l’an dernier. Je devais aller en Extrême-Orient, et mon plan était d’aller à New York en passant par le Pacifique. C’était le chemin le plus court. Passer par la voie de l’Europe aurait coûté beaucoup plus cher. C’est alors que le frère F. m’a demandé si je pourrais revenir l’année suivante. J’ai dit :

— Non, je ne peux pas revenir. Il insista alors disant :

— Ne pouvez-vous pas faire quelque chose pour venir juste une semaine pour notre convention à Rouen ?

— Non, frère je ne peux pas. Cette année là je dois aller en extrême-Orient.

— Nous prierons pour cela.

Savez-vous ce que j’ai pensé ? Je me suis dit: Vous pouvez prier si vous voulez, mais moi j’irai par la voie du Pacifique. Je ne voyais pas de possibilité.

J’étais à l’hôtel et au milieu de la nuit le Seigneur me réveilla. Je m’assis dans mon lit et je dis Seigneur que désires-tu ? Il ma donna un verset biblique : « Ils n’ont pas attendu le conseil de l’Eternel. »

Je savais ce que le Seigneur voulait dire.

Il voulait dire que j’avais répondu non au frère F. sans attendre Son conseil. Je dis : « Seigneur je le regrette, mais je n’ai pas le temps matériel, je dois commencer mes réunions à Tokyo, et dois être rendu pour cette date. Venir par la voie de l’Europe me prendra beaucoup de temps et coûtera trop cher. Je ne suis pas millionnaire, et ne vois pas comment il me serait possible de revenir en France. »

Le Seigneur m’a donné cette pensée : « Tu pourrais quand même aller à Tokyo en venant en Europe, si tu passais par le Pôle Nord. »

J’ai dit oui, la chose sera peut être possible, mais qu’est-ce que cela coûtera ? Le Seigneur ne m’a rien dit de plus.

Le lendemain, le frère F. m’a parlé, il me dit :

— Frère, avez-vous prié ?

— Non, dis-je, mais j’ai reçu une réponse.

— Qu’avez-vous reçu ?

— Ils n’ont pas attendu le conseil du Seigneur. Le Seigneur m’a grondé parce que je ne lui avais pas demandé avis, avant de vous dire non.

Ne vous a-t-il jamais grondés ? Moi, Il m’a déjà réprimandé, mais d’une manière très gentille. Il m’a bien fait savoir que je ne m’étais même pas dérangé pour Lui demander conseil. Alors je dis :

— Frère, il me semble que le Seigneur veut que je vienne, mais je ne vois pas comment ? Le prix est très élevé.

— Combien cela coûte-t-il ?

— Je ne sais.

— Mais pouvez-vous le savoir ?

— Oui, je peux.

Je me suis arrêté à Paris pour connaître le prix du voyage, on me fit le calcul cela coûtait 500 dollars.

J’ai donné la réponse au frère F. c’est ainsi que je suis venu parmi vous la dernière fois.

Le Seigneur nous a bénis n’est-ce pas ? Bien sûr vous comprenez ce que je viens de vous dire, je vous montre là, la nécessité de consulter l’Eternel.

David était un homme qui marchait devant l’Eternel. Maintenant en principe, je consulte toujours l’Eternel, mais cette fois là, je ne l’avais pas fait. Mes frères, cet incident relaté a été une bénédiction pour plusieurs. J’en ai parlé en Australie, au Japon, en Argentine, au Chili, au Pérou, je l’ai dit encore dans d’autres lieux. Et cette expérience a été une bénédiction pour beaucoup de serviteurs au-delà des Mers. Ainsi que le Seigneur vous bénisse d’avoir été en bénédiction pour les autres.

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