5 Oui, cherchez à imiter Dieu, comme des enfants bien-aimés,
2 et suivez la voie de l’amour, à l’exemple du Christ qui vous a aimés et s’est livré pour nous, s’offrant à Dieu en sacrifice d’agréable odeur.
w Les convoitises déréglées rendent à des créatures, notamment à l’argent, un culte qui n’est dû qu’à Dieu et s’en font comme des idoles.
8 Jadis vous étiez ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; conduisez-vous en enfants de lumière ;
14 tout ce qui apparaît, en effet, est lumière.x C’est pourquoi l’on dit :y
Éveille-toi, toi qui dors,
lève-toi d’entre les morts,
et sur toi luira le Christ.z
x Parler de ces turpitudes avec complaisance, en les laissant dans leur obscurité suspecte, serait une chose mauvaise, v. 3 ; mais le faire pour les corriger en les mettant au grand jour devient une œuvre bonne ; la lumière ainsi faite chassera les ténèbres, car elle sera celle du Christ (fin du v.).
y Cette citation semble prise de quelque hymne chrétienne primitive ; autre exemple en 1 Tm 3.16. Sur la foi baptismale conçue comme illumination, cf. He 6.4 ; 10.32 (cf. Rm 6.4).
z Var. « et tu toucheras le Christ ».
15 Ainsi prenez bien garde à votre conduite ; qu’elle soit celle non d’insensés mais de sages,
a Littéralement « qui rachètent le temps ».
21 Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ.
b Les vv. 23-32 établissent, entre le mariage humain et l’union du Christ à l’Église, un parallèle dont les deux termes comparés s’éclairent mutuellement le Christ peut être dit époux de l’Église, parce qu’il est son chef et l’aime comme son propre corps, ainsi qu’il arrive entre mari et femme ; cette comparaison une fois admise fournit en retour un modèle idéal au mariage humain. Le symbolisme ainsi mis en œuvre plonge d’ailleurs ses racines dans l’AT, qui représente souvent Israël comme l’épouse de Yahvé, Os 1.2.
24 or l’Église se soumet au Christ ; les femmes doivent donc, et de la même manière, se soumettre en tout à leurs maris.
25 Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle,
c Le baptême ne vaut que s’il est accompagné de la proclamation de la Parole, exprimée par l’évangélisation du ministre et la profession de foi du baptisé, 1.13 ; cf. Mc 16.15s ; Ac 2.38 ; Rm 6.4 ; 1 P 1.23.
d Selon les coutumes de l’ancien Orient, la fiancée était baignée et parée, puis les « fils de la noce » allaient la présenter à son fiancé. Dans le cas mystique de l’Église c’est le Christ qui a lavé sa fiancée de toute souillure par le bain du baptême (remarquer la mention expresse d’une formule baptismale) pour se la présenter à lui-même, cf. 2 Co 11.2.
e Add. (Vulg.) « tirés de sa chair et de ses os ».
31 Voici donc que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair :
f Dans le texte de la Genèse, Paul découvre une préfiguration prophétique de l’union du Christ et de l’Église « mystère » resté longtemps caché et maintenant révélé, tout comme le « mystère » du salut des nations, cf. 1.9s ; 3.3s.