o « Ressuscité le troisième jour » la formule classique de la prédication et de la foi chrétiennes. Elle apparaît déjà dans le Credo embryonnaire de 1 Co 15.4, avec la précision « selon les Écritures ». La formule fait écho à Jon 2.1 (cf. Mt 12.40) ; voir aussi Os 6.2. On la retrouve dans Mt 16.21 ; 17.23 ; 20.19 ; 27.64 ; Lc 9.22 ; 18.33 ; 24.7, 46.
41 non à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec luip après sa résurrection d’entre les morts ;
p Add. occ. « et avons vécu familièrement en sa compagnie pendant quarante jours après sa résurrection d’entre les morts ».
42 et il nous a enjoint de proclamer au Peupleq et d’attester qu’il est, lui, le juge établi par Dieu pour les vivants et les morts.r
q Le « Peuple » par excellence, c’est le peuple d’Israël, 10.2 ; 21.28.
r Les vivants ceux qui seront en vie au moment de la parousie ; les morts ceux qui, déjà morts, ressusciteront alors pour le jugement. Voir 1 Th 4.13—5.10. — En ressuscitant Jésus, Dieu l’a établi dans sa dignité de souverain Juge, 17.31 ; Jn 5.22, 27 ; 2 Tm 4.1 ; 1 P 4.5 ; l’annonce de la Résurrection est donc en même temps pour les hommes une invitation au repentir, cf. 17.30-31.
44 Pierre parlait encore quand l’Esprit Saint tombas sur tous ceux qui écoutaient la parole.
s C’est « la Pentecôte des païens », analogue à la première Pentecôte, ainsi que Pierre le constate, v. 47 ; 11.15 ; 15.8.
t Les apôtres n’administraient généralement pas le baptême eux-mêmes, cf. 19.5 ; 1 Co 1.14, 17.
u D’après 11.2-3 (cf. 10.28), c’est ce séjour de Pierre chez des incirconcis, plus encore que l’autorisation de les baptiser, qui a semblé illégitime aux « Hébreux » de Jérusalem. Le même problème donna occasion à l’affaire d’Antioche, Ga 2.11s.