d Les expressions « craignant Dieu », 10.2, 22, 35 ; 13.16, 26, et « adorant Dieu », 13.43, 50 ; 17.4, 14 ; 18.7, qui équivalent à « pieux » ou « religieux », peuvent s’appliquer aux païens sympathisant avec le judaïsme.
l Terminologie cultuelle (cf. v. 4). Est agréable à Dieu un sacrifice irréprochable ou celui qui l’offre, Lv 1.3 ; 19.5 ; 22.19-27. Isaïe (Isa 56.7) avait annoncé qu’à la fin des temps les sacrifices des païens seraient agréables à Yahvé ; voir Ml 1.10-11. Cf. Rm 15.16 ; Ph 4.18 ; 1 P 2.5.
16 Paul alors se leva, fit signe de la maind et dit :
« Hommes d’Israël, et vous qui craignez Dieu,e écoutez.
d Geste habituel de l’orateur antique, pour appeler l’attention des auditeurs il étendait la main droite, dont les deux petits doigts étaient repliés, les trois autres demeurant droits. Cf. 19.33 ; 21.40 ; 26.1.
e Le grand discours inaugural de saint Paul, où Luc veut donner le reflet de la prédication de l’Apôtre aux Juifs. Deux parties d’abord, vv. 16-25, un résumé d’histoire sainte (comp. le discours d’Étienne, 7), augmenté d’un rappel du témoignage de Jean-Baptiste ; ensuite, vv. 26-39 Jésus, mort et ressuscité, est bien le Messie attendu (prédication étroitement apparentée aux discours de Pierre, sauf la finale qui évoque la doctrine paulinienne de la justification par la foi). Le discours se termine, vv. 40-41, sur un grave avertissement tiré de l’Écriture, cf. 28.26-27.
26 « Frères, vous les enfants de la race d’Abraham et vous ici présents qui craignez Dieu, c’est à vousm que ce message de salut a été envoyé.
m Var. « à nous ».