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Bible de Jérusalem

Actes 2.32

32 Dieu l’a ressuscité, ce Jésus ; nous en sommes tous témoins.

Actes 2.36

36 « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ,u ce Jésus que vous, vous avez crucifié. »

u Conclusion de l’argumentation scripturaire c’est par sa résurrection que Jésus a été fait le « Seigneur » dont parle le Ps 110 et le « Messie » (Christ) à qui se rapporte le Ps 16. Argumentation analogue à partir du Ps 2.7 (Fils de Dieu) en 13.33 ; He 1.5 ; 5.5 ; Rm 1.4. Cf. aussi 5.31 (Chef et Sauveur) ; 10.42 et Rm 14.9 (Juge et Seigneur des vivants et des morts) ; Ph 2.9-11 (Seigneur en gloire).

Actes 3.13-17

13 Le Dieu d’Abraham, d’Isaet de Jacob, le Dieu de nos pères a glorifié son serviteuro Jésus que vous, vous avez livrép et que vous avez reniéq devant Pilate, alors qu’il était décidé à le relâcher.

o En Jésus, les chrétiens reconnaissent le mystérieux « Serviteur » d’Isa 52.13—53.12 (cité partiellement 8.32-33), cf. Isa 42.1. Voir infra v.26 ; 4.27, 30. La glorification que Dieu lui a accordée, c’est sa résurrection, v. 15. Cf. Jn 17.5.

p Cf. Isa 53.12. Même allusion au Chant du Serviteur Rm 4.25 ; 8.32 ; Ga 2.20 ; Ep 5.2, 25 ; 7.52.

q Comme Moïse, 7.35, lui aussi figure du Christ rejeté par ses compatriotes.

14 Mais vous, vous avez chargér le Saints et le Juste ;t vous avez réclamé la grâce d’un assassin,

r Var. « vous avez renié ».

s Comparer à 4.27, 30 Jésus est « le saint serviteur » de Dieu. Il est également « le Saint de Dieu » et « le Saint » par excellence 2.27 ; Lc 1.35 ; 4.34 ; Mc 1.24 ; Jn 6.69 ; Ap 3.7.

t Cf. Isa 53.11 ; 7.52 ; 22.14 ; voir également Mt 27.19 ; Lc 23.47 ; 1 P 3.18 ; 1 Jn 2.1.

15 tandis que vous faisiez mourir le prince de la vie.u Dieu l’a ressuscité des morts : nous en sommes témoins.

u Le chef qui conduit les siens à la vie, qui leur communique la vie qui lui appartient. La Séquence de la messe de Pâques reprend l’expression Dux vitae mortuus regnat vivus. Le même titre de « chef » est donné, 7.27, 35, à Moïse, figure du Christ. Cf. 5.31 ; He 2.10.

16 Et par la foi en son nom, à cet homme que vous voyez et connaissez, ce nom même a rendu la force, et c’est la foi en lui qui, devant vous tous, l’a rétabli en pleine santé.v

v Dans la conception antique, le nom est inséparable de la personne et participe à ses prérogatives, voir Ex 3.14. Ainsi l’invocation du nom de Jésus, 2.21, 38, évoque la puissance de Jésus 3.6 ; 4.7, 10, 30 ; 10.43 ; 16.18 ; 19.13 ; Lc 9.49 ; 10.17 ; voir aussi Jn 14.13, 14 ; 15.16 ; 16.24, 26 ; 20.31. Mais pour être efficace, cette invocation requiert la foi chez celui qui y recourt, cf. 19.13-17 ; Mt 8.10.

17 « Cependant, frères, je sais que c’est par ignorance que vous avez agi,w ainsi d’ailleurs que vos chefs.

w Semble faire allusion à Lc 23, 34, cf. 7.60.

Actes 4.10

10 sachez-le bien, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen, celui que vous, vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par son nom et par nul autre que cet homme se présente guéri devant vous.

Actes 5.30-31

30 Le Dieu de nos pères a ressuscité ce Jésus que vous, vous aviez fait mourir en le suspendant au gibet.f

f Expression reprise en 10.39 (cf. 13.29). Elle rappelle Dt 21.23, cité en Ga 3.13, cf. 1 P 2.24.

31 C’est lui que Dieu a exalté par sa droite, le faisant Chef et Sauveur,g afin d’accorder par lui à Israël la repentance et la rémission des péchés.

g L’expression correspond à « Prince de la vie », 3.15 ; elle correspond également à « Chef et Rédempteur », dit de Moïse comme figure du Christ, 7.35 (cf. 7.25). Voir également He 2.10 ; 12.2. Il y a un parallélisme latent entre Jésus et Moïse.

Actes 7.52

52 Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils point persécuté ? Ils ont tué ceux qui prédisaient la venue du Juste, celui-là même que maintenant vous venez de trahir et d’assassiner,

Actes 10.39-40

39 Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Lui qu’ils sont allés jusqu’à faire mourir en le suspendant au gibet, 40 Dieu l’a ressuscité le troisième jouro et lui a donné de se manifester,

o « Ressuscité le troisième jour » la formule classique de la prédication et de la foi chrétiennes. Elle apparaît déjà dans le Credo embryonnaire de 1 Co 15.4, avec la précision « selon les Écritures ». La formule fait écho à Jon 2.1 (cf. Mt 12.40) ; voir aussi Os 6.2. On la retrouve dans Mt 16.21 ; 17.23 ; 20.19 ; 27.64 ; Lc 9.22 ; 18.33 ; 24.7, 46.