15 « Nous sommes, nous, des Juifs de naissance et non de ces pécheurs de païens ;a
z Paul s’adresse ici aux judaïsants d’Antioche et surtout à ceux de Galatie, plus encore qu’à Pierre.
a L’expression n’est pas sans ironie mais Paul n’a jamais nié les privilèges d’Israël, Rm 1.16 ; 3.1 ; 9.4-5, même temporairement infidèle, Rm 11.12-15.
17 Or si, recherchant notre justification dans le Christ, il s’est trouvé que nous sommes des pécheurs comme les autres, serait-ce que le Christ est au service du péché ? Certes non !
b Formule obscure à force de concision et diversement expliquée. Crucifié avec le Christ, le chrétien est, avec lui et en lui, mort à la Loi mosaïque, cf. Rm 7.1s, en vertu même de cette Loi, 3.13, pour participer à la vie de ressuscité du Christ, Rm 6.4-10 ; 7.4-6 et les notes. D’autres comprennent que le chrétien a renoncé à la Loi pour obéir à l’AT, 3.19, 24 ; Rm 10.4, ou bien qu’il est mort à la Loi mosaïque par une autre loi, celle de la foi ou de l’Esprit, Rm 8.2.
c Par la foi, Rm 1.16, le Christ devient en quelque sorte le sujet de toutes les actions vitales du chrétien, Rm 8.2, 10-11 ; Ph 1.21 ; cf. Col 3.3.
d Quoique encore « dans la chair », Rm 7.5, la vie du chrétien est déjà spiritualisée par la foi, cf. Ep 3.17 ; sur cette condition paradoxale, cf. Rm 8.18-27.
e Var. « la foi en Dieu et au Christ ».
f En retournant à la Loi, cf. 3.17.
t Pour accueillir la justice comme un don gratuit, il faut d’abord renoncer à y prétendre comme à un dû. L’Écriture, vv. 8, 16, est expression et instrument du dessein de Dieu, Rm 11.32.
23 Avant la venue de la foi, nous étions enfermés sous la garde de la Loi, réservés à la foi qui devait se révéler.
u Dès que le pédagogue a mené les enfants « jusqu’au » maître, son rôle prend fin. Tel était le rôle préparatoire, essentiellement temporaire, de la Loi, désormais accomplie par la foi au Christ et la grâce, Rm 6.14-15 ; cf. Mt 5.17.
25 Mais la foi venue, nous ne sommes plus sous un pédagogue.
v Tous, non seulement « nous », Juifs, mais « vous », païens.