14 Ayant donc un grand prêtre souverain qui a traversé les cieux,b Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme la profession de foi.
b Première mention des cieux, limite de l’espace, où se déroule, selon l’épître, l’office sacerdotal du Christ. Assis à la droite de Dieu, 1.3 ; 8.1, il appartient avec Dieu aux réalités immuables et définitives son sacrifice accompli une fois pour toutes, 7.26-27, prend une valeur parfaite et éternelle, 8.1-4 ; 9.11-12, 23-24. L’objet de l’espérance chrétienne est l’accomplissement de ce salut dans la cité céleste, 9.28 ; 12.22-24. Les v. 14-16 reprennent, après l’insertion de l’homélie sur l’Exode, 3.1—4.13, les termes de 2.17-18 et seront repris en 10.19s. Ces deux reprises peuvent être utilisées pour rappeler le thème, ou avoir une origine rédactionnelle.
19 En elle, nous avons comme une ancre de notre âme,q sûre autant que solide, et pénétrant par-delà le voile,
q Symbole classique de la stabilité, l’ancre deviendra dans l’iconographie chrétienne, au IIe siècle, l’image privilégiée de l’espérance. L’image est compliquée par le rappel à 5.10, probablement rédactionnel, après la péricope 5.11—6.19.