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Bible de Jérusalem

Proverbes 21.6-

6 Amasser des trésors par une langue menteuse :
vanité fugitive de qui cherche la mort.

7 La violence des méchants les emporte,
car ils refusent de pratiquer le droit.

8 Tortueuse est la voie de l’homme criminel,
mais de l’innocent l’action est droite.

9 Mieux vaut habiter à l’angle d’un toit
que faire maison commune avec une femme querelleuse.

10 L’âme du méchant souhaite le mal,
à ses yeux le prochain ne trouve pas grâce.

11 Quand on châtie le railleur, le niais s’assagit ;
quand on instruit le sage, il accueille le savoir.

12 Le Justev considère la maison du méchant :
il précipite les méchants dans le malheur.

v S’agit-il ici de Yahvé ? On pense plutôt à une personne influente.

13 Qui ferme l’oreille à l’appel du faible
criera, lui aussi, sans qu’on lui réponde.

14 Un don secret apaise la colère,
un présent sous le manteau, la fureur violente.

15 C’est une joie pour le juste de pratiquer le droit,
mais c’est l’épouvante pour les malfaisants.

16 Qui s’égare loin du chemin de la prudence
dans l’assemblée des Ombres reposera.

17 Restera indigent qui aime le plaisir,
point ne s’enrichira qui aime vin et bonne chère.w

w Littéralement « vin et huile ».

18 Le méchant est la rançon du juste ;
à la place des hommes droits : le traître.x

x Cf. 11.8 ; Isa 43.4. Ce proverbe semble supposer qu’il y a nécessairement une certaine dose de malheur dans l’univers. Mais Yahvé, dans sa justice, en protège les hommes droits et y voue les méchants.

19 Mieux vaut habiter en un pays désert
qu’avec une femme querelleuse et chagrine.

20 Il y a un trésor précieux et de l’huile dans la demeure du sage,
mais le sot les engloutit.

21 Qui poursuit la justice et la miséricorde
trouvera vie, justice et honneur.

22 Le sage escalade la ville des guerriers,
il abat le rempart dans lequel elle se confiait.

23 À garder sa bouche et sa langue,
on se garde soi-même de l’angoisse.

24 Insolent, hautain, son nom est « railleur » !
il agit dans l’excès de son insolence.

25 Le désir du paresseux cause sa mort,
car ses mains refusent le travail.

26 Tout le jour l’impiey est en proie à la convoitise,
le juste donne sans jamais refuser.

y « l’impie » mot ajouté avec le grec.

27 Le sacrifice des méchants est une abomination,z
surtout s’ils l’offrent avec malice.

z Le grec lit « Abomination pour Yahvé » comme en 15.8.

28 Le faux témoin périra,
et celui qui écoute le détruiraa complètement.

a Cf. Ps 18.48 ; 47.4 ; 2 Ch 22.10.

29 Le méchant se donne un air assuré,
l’homme droit affermit sa propre conduite.

30 Il n’y a ni sagesse, ni intelligence,
ni conseil devant Yahvé.b

b C’est-à-dire « ne subsistent devant lui » ou « ne prévalent contre lui ».

31 On équipe le cheval pour le jour du combat,
mais c’est à Yahvé qu’appartient la victoire.

Proverbes 5.2-

2 pour suivre la prudence
et que tes lèvres gardent le savoir.
3 Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel
et plus onctueux que l’huile est son palais ;
4 mais à la fin elle est amère comme l’absinthe,
aiguisée comme une épée à deux tranchants.
5 Ses pieds descendent à la mort,
ses démarches gagnent le shéol ;
6 loin de prendre les sentiers de la vie,
sa marche est incertaine et elle ne le sait pas.

7 Et maintenant, fils, écoutez-moi,
ne vous écartez pas des paroles de ma bouche :
8 loin d’elle, passe ton chemin,
n’approche pas de l’entrée de sa maison,
9 de peur qu’elle ne livre ton honneur à autrui,
tes années à un homme impitoyable,
10 que ton bien n’engraisse des étrangers,
que le fruit de ton labeur n’aille à des inconnus,
11 et que sur ta fin,
ton corps et ta chair consumés,
tu ne rugisses 12 et ne t’écries :
« Hélas, j’ai haï la discipline,
mon cœur a dédaigné la remontrance ;
13 je n’ai pas écouté la voix de mes maîtres,
je n’ai pas prêté l’oreille à ceux qui m’instruisaient !
14 Peu s’en faut que je sois au comble du malheur,
au milieu de l’assemblée et de la communauté ! »

15 Bois l’eau de ta propre citerne,
l’eau jaillissante de ton puits !s

s Ces images désignent l’épouse légitime. À la condamnation de l’adultère, 2.16, est ici opposé l’éloge de la fidélité conjugale et de la femme légitime, vv. 15-18 et vv. 18-19. On peut le compléter par divers proverbes à la louange de la femme parfaite, don de Dieu, consolation de son mari, 18.22 ; 19.14 (cf. en contraste 11.22 ; 19.13 ; 21.9 ; 25.24 ; 27.15 ; 31.3), et surtout par l’éloge de la « femme forte » qui termine le livre, 31.10-31. — Peut-être faut-il voir aussi, ici comme en 31.10s, sous les traits de l’épouse légitime, une description symbolique de la sagesse personnifiée. Dans le contexte des chap. 1-9, adultère et fidélité conjugale désigneraient ainsi, selon la tradition prophétique, cf. Os 1.2, respectivement l’apostasie religieuse et la fidélité à Dieu et à sa Loi, source de la sagesse.

16 Tes fontaines s’écouleraient au-dehors,
tes ruisseaux sur les places publiques :
17 qu’ils restent pour toi seul,
et non pour des étrangers avec toi !
18 Bénie soit ta source !

Trouve la joie dans la femme de ta jeunesse :
19 biche aimable, gracieuse gazelle !
En tout temps que ses seins t’enivrent,
sois toujours épris de son amour !
20 Pourquoi, mon fils, te laisser égarer par une étrangère
et embrasser le sein d’une inconnue ?
21 Car les yeux de Yahvé observent les chemins de l’homme
et surveillent tous ses sentiers.
22 Le méchant est pris à ses propres méfaits,
dans les liens de son péché il est capturé.
23 Il mourra faute de discipline,
par l’excès de sa folie il s’égarera.t

t Les quatre recommandations qui suivent, 6.1-5, 6-11, 12-15, 16-19, forment une addition ; le discours du sage reprend en 6.20.

Proverbes 5.15-

15 Bois l’eau de ta propre citerne,
l’eau jaillissante de ton puits !s

s Ces images désignent l’épouse légitime. À la condamnation de l’adultère, 2.16, est ici opposé l’éloge de la fidélité conjugale et de la femme légitime, vv. 15-18 et vv. 18-19. On peut le compléter par divers proverbes à la louange de la femme parfaite, don de Dieu, consolation de son mari, 18.22 ; 19.14 (cf. en contraste 11.22 ; 19.13 ; 21.9 ; 25.24 ; 27.15 ; 31.3), et surtout par l’éloge de la « femme forte » qui termine le livre, 31.10-31. — Peut-être faut-il voir aussi, ici comme en 31.10s, sous les traits de l’épouse légitime, une description symbolique de la sagesse personnifiée. Dans le contexte des chap. 1-9, adultère et fidélité conjugale désigneraient ainsi, selon la tradition prophétique, cf. Os 1.2, respectivement l’apostasie religieuse et la fidélité à Dieu et à sa Loi, source de la sagesse.

16 Tes fontaines s’écouleraient au-dehors,
tes ruisseaux sur les places publiques :
17 qu’ils restent pour toi seul,
et non pour des étrangers avec toi !
18 Bénie soit ta source !

Trouve la joie dans la femme de ta jeunesse :
19 biche aimable, gracieuse gazelle !
En tout temps que ses seins t’enivrent,
sois toujours épris de son amour !
20 Pourquoi, mon fils, te laisser égarer par une étrangère
et embrasser le sein d’une inconnue ?
21 Car les yeux de Yahvé observent les chemins de l’homme
et surveillent tous ses sentiers.
22 Le méchant est pris à ses propres méfaits,
dans les liens de son péché il est capturé.
23 Il mourra faute de discipline,
par l’excès de sa folie il s’égarera.t

t Les quatre recommandations qui suivent, 6.1-5, 6-11, 12-15, 16-19, forment une addition ; le discours du sage reprend en 6.20.