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Bible de Jérusalem

Romains 6.7

7 Car celui qui est mort est affranchi du péché.y

y Le chrétien ayant perdu l’instrument même du péché, son « corps de péché », v. 6, n’étant plus « dans la chair », 8.9, il est de soi affranchi définitivement du péché, cf. 1 P 4.1. Pour d’autres il est quitte du péché, suivant l’axiome juridique : la mort d’un coupable éteint l’action judiciaire. Cf. 7.1.

Romains 7.1-3

7 Ou bien ignorez-vous,g frères — je parle à des experts en fait de loi — que la loi ne s’impose à l’homme que durant sa vie ?h

g Paul aborde enfin un thème depuis longtemps présent à sa pensée, 3.20 ; 4.15 ; 5.20 ; 6.14 : l’affranchissement du chrétien par rapport à la Loi, ce qui l’amène à exposer le rôle de la Loi dans le plan de Dieu, cf. 7.7.

h La libération du chrétien, que Paul exprime ailleurs par le thème biblique de la « rédemption », 3.24, ou par le thème grec de l’« affranchissement » des esclaves, 6.15, apparaît aussi souvent chez lui comme une délivrance par la mort. Car la mort libère de la vie ancienne et de ses servitudes, 6.7 ; 7.1-3. Uni par la foi, 1.16, et le baptême, 6.4, au Christ mort et ressuscité, 8: 11, le chrétien est mort au péché, 6.2, 11, cf. 1 P 4.1, à la Loi, 7.6 ; Ga 2.19, aux éléments du monde, Col 2.20, pour vivre sous le régime nouveau de la grâce et de l’Esprit, 8.5-13. De même que l’affranchi appartient à son nouveau maître, 6.15, de même le chrétien ressuscité dans le Christ ne vit plus pour lui-même mais pour le Christ et pour Dieu, 6.11, 13 ; 14.7s ; 2 Co 5.15 ; Ga 2.20.

2 C’est ainsi que la femme mariée est liée par la loi au mari tant qu’il est vivant ; mais si l’homme meurt, elle se trouve dégagée de la loi du mari. 3 C’est donc du vivant de son mari qu’elle portera le nom d’adultère, si elle devient la femme d’un autre ; mais en cas de mort du mari, elle est si bien affranchie de la loi qu’elle n’est pas adultère en devenant la femme d’un autre.