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Bible de Jérusalem

Ruth 2.20

20 Noémi dit à sa bru : « Qu’il soit béni de Yahvé qui ne cesse d’exercer sa bienveillance envers les vivants et les morts ! » Et Noémi ajouta : « Cet homme est notre proche parent, il est de ceux qui ont sur nous droit de rachat. »p

p Littéralement « c’est un de nos go’el », cf Nb 35.19. Ici, le devoir du parent le plus proche, le go’el, d’Élimélek ou de Mahlôn, combine deux coutumes différentes : 1° le devoir qui incombait au go’el Lv 25.23-25, 47-49, était d’éviter l’aliénation du patrimoine ; il doit donc racheter le champ de Ruth, 4.4 ; 2° la coutume du lévirat, Dt 25.5-10, qui veut qu’une veuve soit épousée par le frère ou le proche parent de son mari, et lui suscite ainsi une postérité. Mais Booz n’est pas le plus proche parent, cf. 3.12.

Ruth 4.4

4 Je me suis dit que j’allais t’en informer en disant : « Acquiers-la en présence de ceux qui sont assis là et des anciens de mon peuple ». Si tu veux exercer ton droit de rachat, rachète, mais si tu ne le veux pas, déclare-le-moi pour que je le sache. Tu es le premier à avoir le droit de rachat, moi je ne viens qu’après toi. » L’autre répondit : « Oui ! je veux racheter. »