C.I. Scofield

Repentez-vous

Repentance : Actes 17.30, note

royaume des cieux

♦ L'expression « royaume des cieux » est propre à Matthieu ; elle se réfère au gouvernement céleste, c'est-à-dire au règne du Dieu des cieux sur la terre (cp. Daniel 2.44 ; 5.25, 32). A bien des égards, le royaume des cieux est semblable au royaume de Dieu ; les deux expressions ont souvent la même signification, la première cependant, met plutôt l'accent sur certaines caractéristiques du gouvernement divin. Si le royaume universel de Dieu s'étend aux créatures célestes comme les anges, le royaume des cieux se limite aux hommes sur la terre. Le fait que la bonne semence et l'ivraie s'y trouvent ensemble (cette dernière devant être jetée dehors un jour, Matthieu 13.41), montre que le royaume des cieux désigne la chrétienté, c'est-à-dire l'ensemble de ceux qui, sur la terre, se réclament de la religion chrétienne, ce que confirme l'image du filet où se trouvent pris de bons et de mauvais poissons, qui feront l'objet d'un tri (Matthieu 13.47).

En Matthieu, le royaume des cieux est révélé sous trois aspects :

1. dans les réalités immédiates de la vie terrestre du Seigneur : Il était proche (voir Matthieu 4.17, note) ; le royaume était proposé en la personne du Roi, dont Jean-Baptiste fut le précurseur (Matthieu 3.1) ;
2. dans son expression actuelle : il est présenté en sept « mystères » (Matthieu 13) caractérisant le gouvernement divin tel qu'il s'exerce sur la terre entre les deux venues du Seigneur ;
3. dans sa forme future : il s'accomplira quand Christ reviendra ; ce sera le royaume millénaire mondial, conformément à la prophétie de Daniel (Daniel 2.34–36, 44–45) et selon l'alliance faite avec David (2 Samuel 7.12-16 ; voir Zacharie 12.8, note). Le royaume des cieux dans sa forme millénaire appartient à l'avenir et sera instauré par le retour en gloire du Roi (Matthieu 24.29–25.46 ; Actes 15.14–17  voir Matthieu 6.33, note).

royaume des cieux

Royaume, N.T. : 1 Corinthiens 15.24, note

proche

Matthieu 4.17, note