C.I. Scofield

Romains 3.25

destiné

ou établi d'avance ; Sacrifice de Christ : Hébreux 10.18, note

croiraient

Foi : Hébreux 11.39, note

propitiatoire

♦ Le terme propitiatoire est traduit du gr. hilasterion, qui veut dire ce qui expie, ce qui rend propice, ou encore le don qui assure la propitiation. Le mot désigne aussi, dans le N.T. le propitiatoire, lieu où s'accomplit la propitiation (Hébreux 9.5), c'est-à-dire le couvercle de l'arche (cp. l'usage fréquent de ce mot dans la version des LXX de l'A.T ; Exode 25.18 ss). L'aspersion du sang expiatoire était faite sur le propitiatoire au grand jour des expiations (Lévitique 16.14), démontrant ainsi que la juste sentence de la loi avait été exécutée, ce qui transformait le trône du jugement en trône de miséricorde (Hébreux 9.11-15 ; cp. le trône de la grâce, Hébreux 4.14–16 : lieu de rencontre avec Dieu, Exode 25.21–22). Un autre mot grec, hilamos, est employé en rapport avec Christ, notre victime expiatoire (litt. propitiatoire, 1 Jean 2.2 ; 4.10) et rendu par expiation dans l'A.T. Les sacrifices de l'A.T. en vertu desquels Dieu pardonnait autrefois, préfiguraient celui de Christ, par lequel Dieu justifie maintenant les pécheurs. En effet, par Sa mort à la croix, Christ a pleinement satisfait aux exigences d'un Dieu saint réclamant le jugement du péché, et dont la justice est la même sous l'ancienne alliance que sous la nouvelle (Romains 3.25–26 ; voir Exode 29.33, note). La propitiation ne calme pas un Dieu vengeur ; elle satisfait plutôt la justice d'un Dieu saint, Lui donnant la possibilité de faire miséricorde d'une manière qui soit juste.

justice

Romains 3.21, note

parce qu'il avait laissé impunis

litt. parce qu'il avait passé outre aux péchés commis auparavant (c'est-à-dire depuis Adam) ; cp. Hébreux 9.15.

péchés

Romains 3.23, note