f Littéralement « pour une revivification éternelle de vie ». — La foi en la résurrection des corps, qui ne se dégage pas sûrement d’Isa 26.19 et de Jb 19.26-27 (cf. les notes), est affirmée pour la première fois ici (et cf. vv. 11, 14, 23, 29, 36) et dans le passage de Dn 12.2-3, en relation lui aussi avec la persécution d’Antiochus Épiphane (Dn 11). Cf. encore 12.38-46 ; 14.46. Les martyrs ressusciteront, par un effet de la puissance du Créateur, v. 23, pour la vie, v. 14, cf. Jn 5.29, pour une vie éternelle, vv. 9, 36. On rejoint ainsi la doctrine de l’immortalité, qui sera développée, en milieu grec, et sans référence à la résurrection des corps, par Sg 3.1-5, 16. Mais, pour la pensée hébraïque qui ne distinguait pas entre le corps et l’âme, l’idée d’une survie impliquait la résurrection des corps, on le voit ici. Le texte n’enseigne pas directement la résurrection de tous les hommes, et n’envisage que le cas des justes, cf. v. 14. Dn 12.2-3 est plus clair.
f Le suicide est rare dans la Bible et ne se rencontre guère que dans des situations morales extrêmes, cf. 2 S 17.23. Il n’est pas l’objet d’une condamnation formelle.