11 Cependant les apôtres et les frères de Judée apprirent que les païens, eux aussi, avaient accueilli la parole de Dieu.
15 « Or, à peine avais-je commencé à parler que l’Esprit Saint tomba sur eux, tout comme sur nous au début.
w « Dieu » omis par occ. (c’est le Christ qui donne l’Esprit).
x Pierre s’explique sur le baptême accordé à un païen ; il ne répond pas au grief d’avoir accepté l’hospitalité d’un incirconcis, cf. v. 3, voir 10.1. D’après Luc, c’est Pierre, qui, au moins idéalement, a le premier agrégé des païens à l’Église, cela quelle que soit la portée du baptême de l’eunuque éthiopien, 8.26-39, et quelle que soit la chronologie de l’évangélisation d’Antioche, dont le récit est réservé pour la suite vv. 19s. Dans cette perspective, le Concile de Jérusalem, 15.5-29, apparaîtra un peu comme la suite ou la reprise des délibérations de 11.1-18.
18 Ces paroles les apaisèrent, et ils glorifièrent Dieu en disant : « Ainsi donc aux païens aussi Dieu a donné la repentance qui conduit à la vie ! »
d Add. occ. « sous l’inspiration de l’Esprit ».
e Interprétation de la parole céleste entendue par Pierre, 10.15 ; 11.9, cf. 10.28 ; Si 38.10. L’intervention de Pierre reprend la justification qu’il a donnée de sa conduite à Césarée, 11.4-17.
f Tenter (cf. 1 Co 10.13) Dieu, c’est le mettre en demeure de faire ses preuves, en exigeant une intervention ou un signe, 5.9 ; Ex 17.2, 7 ; Nb 14.22 ; Dt 6.16 ; Jdt 8.12-17 ; Ps 95.9 ; Isa 7.11-12 ; Mt 4.7 ; 5.8-10 ; 1 Co 10.9.
g Réponse directe à l’affirmation du v. 1. La doctrine est celle de Ga 2.15-21 ; 3.22-26 ; Rm 11.32 ; Ep 2.1-10 ; etc. À ce point de vue, aucun avantage pour le Juif cf. 13.38 ; Ga 5.6 ; 6.15.
j Nom sémitique de Simon-Pierre, cf. 2 P 1.1.