1 Or la première année de Cyrus, roi de Perse,a pour accomplir la parole de Yahvé prononcée par Jérémie,b Yahvé éveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit proclamer — et même afficher — dans tout son royaume :
a La conquête de Babylone par Cyrus date de l’automne 539 ; la première année de son règne (sur l’empire babylonien) commence en Nisan (mars-avril) 538.
b Les soixante-dix ans de captivité annoncés par Jérémie n’étaient qu’un chiffre rond, mais on pouvait les prendre littéralement en faisant commencer l’assujettissement de Juda avec le règne de Joiaqim (609), cf. 2 R 24.1. Quant au rôle de Cyrus, il est annoncé en Isa 44.28 ; 45.1s.
c Les rois de Perse furent en général très libéraux pour les cultes des temples conquis, qu’ils restaurèrent et soutinrent de leur appui, tout en les contrôlant. Leur politique religieuse à l’égard du judaïsme s’inspira des mêmes principes. Le judaïsme bénéficia peut-être aussi d’une faveur spéciale Yahvé, toujours désigné comme « Dieu du ciel » dans les actes officiels pouvait être assimilé au dieu suprême que reconnaissaient les Grands Rois Ahura-Mazda.
3 Quiconque, parmi vous, fait partie de tout son peuple,d que son Dieu soit avec lui ! Qu’il monte à Jérusalem, en Juda, et bâtisse le Temple de Yahvé, le Dieu d’Israël — c’est le Dieu qui est à Jérusalem.
d L’expression semble inclure les exilés du royaume du Nord. Mais cf. v. 5.
e Ces « rescapés », Esd 9.8, 13-15 ; Ne 1.2, constituent le Reste épargné par Dieu et identifié, depuis Ez 6.8-10, avec les déportés de Babylone, cf. Isa 4.3.
f Cet édit apparaît comme une proclamation faite en hébreu, par hérauts publics, aux Juifs exilés, et sans doute rédigée par les employés juifs de la chancellerie perse. Au contraire Esd 6.3-5 reproduit un mémorandum à l’usage des fonctionnaires perses.
5 Alors les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les prêtres et les lévites, bref tous ceux dont Dieu avait éveillé l’esprit, se levèrent pour aller bâtir le Temple de Yahvé, à Jérusalem ;
g « toute sorte d’aide argent » d’après 3 Esd 2.6 ; « aide avec des ustensiles d’argent » hébr. — On désigne par 3 Esd le livre apocryphe appelé Esdras A dans la bible grecque et Esdras III dans des manuscrits et des éditions de la Vulgate. Il est en partie parallèle au livre canonique et son texte grec, traduit d’un original sémitique, permet parfois de corriger le texte massorétique.
7 Le roi Cyrus fit prendre les ustensiles du Temple de Yahvé que Nabuchodonosor avait apportés de Jérusalem et offerts au temple de son dieu.
8 Cyrus, roi de Perse, les remit aux mains de Mithridate, le trésorier, qui les dénombra pour Sheshbaççar, le prince de Juda.h
h Le chef du premier convoi, voir l’Introduction.
i Les vv. 8-11 reproduisent un document araméen malheureusement mutilé. Le total des ustensiles ne correspond pas à la somme des éléments énumérés.
2 Voici les gens de la province qui revinrent de la captivité et de l’exil, ceux que Nabuchodonosor, roi de Babylone, avait déportés à Babylone ; ils retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun dans sa ville.
j Cette liste se retrouve dans Ne 7 et dans 3 Esd 5 avec des différences dans les noms, les chiffres et l’alternance de « fils » et « hommes ». Ce sont trois états d’un même texte qui paraît, en certains cas, avoir été mieux conservé par 3 Esd, mais il est arbitraire de corriger un texte par l’autre. Cette liste composite comporte des classements par familles et par localités. Elle représente un recensement de la population de Judée nettement postérieur aux premiers retours de l’Exil. Elle a été utilisée par le Chroniste, ici pour illustrer l’histoire du retour, puis dans Ne 7 en liaison avec le repeuplement de Jérusalem.
Liste des hommes du peuple d’Israël :
k Les guides sont douze le chiffre d’Israël.
8 les fils de Zattu : 945 ;
16 les fils d’Ater, c’est-à-dire de Yehizqiyya : 98 ;
18 les fils de Yora : 112 ;
23 les hommes d’Anatot : 128 ;
27 les hommes de Mikmas : 122 ;
29 les fils de Nebo : 52 ;
36 Les prêtres : les fils de Yedaya, c’est-à-dire la maison de Josué : 973 ;
40 Les lévites : les fils de Josué, et Qadmiel, des fils de Hodavya : 74.
41 Les chantres :l les fils d’Asaph : 128.
l Non compris parmi les lévites, à la différence de Esd 3.10. On mentionne une seule ghilde, à la différence de 1 Ch 6.16s.
42 Les fils des portiers : les fils de Shallum, les fils d’Ater, les fils de Talmôn, les fils de Aqqub, les fils de Hatita, les fils de Shobaï : en tout 139.
43 Les « donnés » :m les fils de Çiha, les fils de Hasupha, les fils de Tabbaot,
m Les Natinéens (netînîm ) ou « donnés » (le terme rend littéralement l’hébreu et le grec), dont l’origine est racontée en Jos 9.27, et les fils des esclaves de Salomon (nommés ici en Ne 11.3), descendants de prisonniers de guerre ou de corvéables païens, cf. Ez 44.7-9, étaient employés dans le Temple à des fonctions inférieures, au service des lévites. Cf. Esd 8.10.
55 Les fils des esclaves de Salomon : les fils de Sotaï, les fils de Has-Sophérèt, les fils de Peruda,
57 les fils de Shephatya, les fils de Hattil, les fils de Pokérèt-ha-Çebayim, les fils de Ami.
59 Quant aux suivants, qui venaient de Tel-Mélah, Tel-Harsha, Kerub, Addân et Immer, ils ne purent faire connaître si leur famille et leur race étaient d’origine israélite :
61 Et parmi les fils des prêtres : les fils de Hobayya, les fils d’Haqqoç, les fils de Barzillaï — celui-ci avait pris pour femme l’une des filles de Barzillaï, le Galaadite, dont il adopta le nom.
n Cette mesure fut rapportée, au moins en ce qui concerne les fils de Haqqoç, Ne 3.4, 21 ; Esd 8.33.
o Le gouverneur est désigné par son titre honorifique Tirshata , mot perse dont le sens paraît être « Sa Révérence » et qu’on retrouve en Ne 7.65, 69 ; 8.9 ; 10.2. Le gouverneur laisse aux prêtres les décisions religieuses. Les directives d’Ézéchiel, cf. Ez 45.7-17 ; 46.1-10, 12, 16-18, ont porté fruit.
p Sur ce privilège sacerdotal, voir Lv 22.10s ; 10.14-15.
q Pour consulter Dieu par les sorts sacrés, cf. 1 S 14.41. Le grand prêtre n’est donc pas encore réinstallé dans sa fonction, cf. Za 3 ; Ag 1.1.
64 L’assemblée tout entière se montait à 42 360 individus,
68 Un certain nombre de chefs de famille, en arrivant au Temple de Yahvé qui est à Jérusalem, firent des offrandes de dévotion pour le Temple de Dieu, afin qu’on le rétablît en son site.
70 Prêtres, lévites et une partie du peuple s’installèrent à Jérusalem ;r chantres, portiers et « donnés » dans leurs villes, et tous les autres Israélites dans leurs villes.
r « à Jérusalem » grec, 3 Esd 5.45 ; omis par hébr.
3 Quand arriva le septième mois — les Israélites étant ainsi dans leurs villes — tout le peuple se rassembla comme un seul homme à Jérusalem.s
s La même phrase (après corr.) décrit le rassemblement réalisé par Esdras, Ne 7.72—8.1.
t La mention de Zorobabel et de Josué comme initiateurs des travaux, ici et v. 8, vient du rédacteur. Cette mission avait été confiée officiellement à Seshbaççar, Esd 5.13-16 ; 6.3-5.
u « en son site » grec, syr., cf. 2.68 ; « sur ses fondations » hébr.
v L’expression « peuple du pays » (`am ha ’areç ) désigne fondamentalement tous les hommes libres jouissant de leurs pleins droits civiques dans un territoire déterminé, distingués de leurs chefs. Jusqu’à l’Exil elle s’est appliquée au peuple de Juda et d’Israël. Dans Esd 4.4 ; 9.1-2 ; 10.2, 11, et dans Ne 10.29, 31s, l’expression presque toujours au pluriel (« les peuples du pays » ou « les peuples des pays »), désigne les Samaritains et les Ammonites, Moabites, etc., qui ont occupé les terres laissées vacantes par les déportés, et qui ont maintenant les droits politiques. Ils sont distingués du « peuple de Juda ». Cet usage prépare celui de l’époque rabbinique où le « peuple du pays » représente ceux qui n’observent pas la loi religieuse, cf. déjà Jn 7.49.
4 on célébra la fête des Tentes, comme il est écrit, avec autant d’holocaustes quotidiens qu’il est fixé pour chaque jour ;
w « pour les sabbats » 3 Esd 5.51, cf. 2 Ch 2.3 ; omis par hébr.
x Le sacrifice de dévotion se distingue des offrandes sacrificielles obligatoires en vertu de la Loi, ou devenues obligatoires par suite d’un vœu, cf. Lv 7.11.
6 Dès le premier jour du septième mois, on commença à offrir des holocaustes à Yahvé, bien que les fondations du sanctuaire de Yahvé ne fussent pas encore posées.y
y Il s’agit, dans la pensée du Chroniste, de la reprise de tout le système cultuel défini par les textes des documents sacerdotaux de la Loi.
7 Puis on donna de l’argent aux tailleurs de pierre et aux charpentiers ; aux Sidoniens et aux Tyriens on remit vivres, boissons et huile, pour qu’ils acheminent par mer jusqu’à Jaffa du bois de cèdre en provenance du Liban, selon l’autorisation accordée par Cyrus, roi de Perse.z
z Préparatifs analogues à ceux qui furent faits pour le Temple de Salomon.
a C’est à la deuxième année de Darius que Ag 1.14 ; 2.10s ; Za 4.9 placent le commencement des travaux. En fait, ils commencèrent bien sous Cyrus, Esd 5.16, mais ils avancèrent fort peu, cf. Esd 4.24.
b L’importance donnée aux lévites est un trait du Chroniste.
c « Hodavya » conj., cf. Esd 2.40 ; « Juda » hébr.
d L’hébr. ajoute « les fils de Henadad, leurs fils et leurs frères les lévites », glose d’après Ne 3.18, 24 ; 10.10.
11 ils chantèrent à Yahvé louange et action de grâces : « Car il est bon, car éternel est son amour » pour Israël. Et le peuple tout entier poussait de grandes clameurs en louant Yahvé, parce que le Temple de Yahvé avait ses fondations.
12 Cependant, maints prêtres, maints lévites et chefs de famille, déjà âgés et qui avaient vu le premier Temple, pleuraient très fort tandis qu’on posait les fondationse sous leurs yeux, mais beaucoup d’autres élevaient la voix en joyeuses clameurs.
e Après « fondations », hébr. ajoute « il s’agit du Temple », glose.
4 Mais lorsque les ennemis de Juda et de Benjamin apprirent que les exilés construisaient un sanctuaire à Yahvé, le Dieu d’Israël,
f Ag 1.2 mettait le retard à construire le Temple — de 538 à 520 — au compte de la négligence des juifs. Le Chroniste souligne l’opposition samaritaine.
g « Josué » grec ; omis par hébr.
h « et lui sacrifions » qeré, grec, syr. ; « et nous ne sacrifions pas » hébr.
i Déportation qu’il faut peut-être rapporter à la campagne égyptienne d’Asarhaddon et à la prise de Tyr (671) ; voir Isa 7.8 (selon la leçon de l’hébr. « soixante-cinq ans »).
j Fonctionnaires royaux, en résidence à Samarie.
6 Sous le règne de Xerxès, au début de son règne,l ilsm rédigèrent une plainte contre les habitants de Juda et de Jérusalem.
k Ici commence la « source araméenne » qui se termine en Esd 6.18 ; mais le Chroniste en a résumé, en hébreu, aux vv. 6-7, certaines données.
l Fin 486-début 485.
m Les mêmes gens qu’au v. 4.
7 Au temps d’Artaxerxès,n Mithridate, Tabéel et leurs autres collègues écrivirent contre Jérusalemo à Artaxerxès, roi de Perse. Le texte du document était d’écriture araméenne et de langue araméenne.
n Artaxerxès Ier (465-424).
o « contre Jérusalem » beshalem conj. ; « avec l’accord (de Mithridate) » bishelam hébr. (à moins que Bishelam ne soit considéré comme un nom propre, comme en 3 Esd 2.12 et Vulg.).
p Gouverneur de Samarie, cf. v. 17. Samarie était le chef-lieu de la province qui englobait encore le district de Juda. Son gouverneur avait donc droit de regard sur Jérusalem.
q « les villes » grec ; « la ville » aram. — À la fin du v., l’araméen ajoute « maintenant donc », cf. v. 11c. — Les vv. 9-10 viendraient mieux après 11. — La liste des plaignants samaritains comprend les autorités suprêmes de la province, puis les hauts fonctionnaires perses, enfin les chefs des groupements naturels des colons d’après leur pays d’origine.
11 Voici la copie de la lettre qu’ils lui envoyèrent : « Au roi Artaxerxès, tes serviteurs, les gens de Transeuphratène : Maintenant donc
r « mon roi sera lésé » conj. ; « tu léseras les rois » aram.
14 Maintenant, mangeant le sel du palais, il ne nous paraît pas décent de voir cet affront fait au roi ; aussi envoyons-nous au roi ces informations
17 Le roi envoya cette réponse :
« À Rehum, gouverneur, à Shimshaï, secrétaire, et à leurs autres collègues, résidant à Samarie et ailleurs, en Transeuphratène, paix !
Maintenant donc
s Allusion volontairement exagérée à l’empire de David et de Salomon.
23 Dès que la copie du document du roi Artaxerxès eut été lue devant Rehum, le gouverneur,t Shimshaï, le secrétaire, et leurs collègues, ils partirent en toute hâte pour Jérusalem chez les Juifs et, par la force des armes, arrêtèrent leurs travaux.
t « le gouverneur » 1 ms hébr., mss grecs, syr. ; omis par aram.
24 u C’est ainsi qu’avaient été arrêtés les travaux pour le Temple de Dieu à Jérusalem : ils demeurèrent interrompus jusqu’à la deuxième année du règne de Darius, roi de Perse.
u « ainsi » conj. ; « alors » aram. — Par ce v., le rédacteur a relié la suite à Esd 4.5.
5 Alors les prophètes Aggée et Zacharie, fils d’Iddo, se mirent à prophétiser pour les Juifs de Juda et de Jérusalem, au nom du Dieu d’Israël qui était sur eux.
v Ces deux vv. recoupent les informations des livres d’Aggée et de Zacharie. L’élan initial pour la reconstruction du Temple, amorcé par Sheshbaççar, Esd 5.16, n’avait pas été suivi d’effet et, à l’automne de 520, on n’avait encore devant soi que des ruines, Ag 1.4. Aussi peut-on parler d’un véritable commencement des travaux à cette date. Zorobabel, dont l’importance est soulignée en Ag et Za, s’efface ici devant les « anciens », v. 5.
w Avec 3 Esd 6.4 on omet au début « Alors nous leur avons dit ».
6 Copie de la lettre que Tattenaï, gouverneur de Transeuphratène, Shetar-Boznaï et ses collègues, les autorités en Transeuphratène, expédièrent au roi Darius.
« Au roi Darius, paix entière !
11 Or ils nous firent cette réponse : « Nous sommes les serviteurs du Dieu du ciel et de la terre ; nous rebâtissons un Temple qui resta debout, jadis, durant bien des années, et qu’un grand roi d’Israël construisit et acheva.
x La réflexion des anciens embellit intentionnellement la réalité, cf. Esd 4.1-5, 23-24, pour ne pas laisser prescrire le droit accordé en 538.
17 Maintenant donc, s’il plaît au roi, qu’on recherche dans les trésors du roi, à Babylone, s’il est vrai qu’ordre a été donné par le roi Cyrus de reconstruire ce Temple de Dieu à Jérusalem. Et la décision du roi sur cette affaire, qu’on nous l’envoie ! »
6 Alors, sur l’ordre du roi Darius, on fit des recherches dans les trésors où étaient déposées les archives à Babylone,y
y Babylone peut désigner généralement ici l’empire perse, cf. « Cyrus, roi de Babylone », Esd 5.13. Le roi partageait sa résidence entre Babylone, Suse et Ecbatane où l’édit fut retrouvé, v. 2.
« Mémorandum.
3 La première année du roi Cyrus, le roi Cyrus a ordonné :
Le Temple sera rebâti comme lieu où l’on offre des sacrifices et ses fondations seront préservées. Sa hauteur sera de soixante coudées, sa largeur de soixante coudées.z
z Texte altéré. La longueur manque et les autres mesures sont invraisemblables.
a Cf. Esd 5.8 ; même mode de construction que pour les édifices salomoniens, 1 R 7.9-12.
b « tout » ajouté par conj. — « soit déposé » versions ; « tu les déposeras » aram.
6 « Maintenant donc, Tattenaï, gouverneur de Transeuphratène, Shetar-Boznaï, et vous leurs collègues, les autorités en Transeuphratène, écartez-vous de là ;
c « de Juda » 3 Esd 6.22 ; « des Juifs » aram.
d La prière pour les souverains païens est recommandée, cf. Jr 29.7 ; Ba 1.10-11 ; 1 M 7.33. Même loyalisme en Rm 13.1-7 ; 1 P 2.13-17.
13 Alors Tattenaï, gouverneur de Transeuphratène, Shetar-Boznaï et leurs collègues exécutèrent ponctuellement les instructions envoyées par le roi Darius.
14 Quant aux anciens des Juifs, ils continuèrent à bâtir, avec succès, sous l’inspiration d’Aggée le prophète et de Zacharie, fils d’Iddo. Ils achevèrent la construction conformément à l’ordre du Dieu d’Israël et à l’ordre de Cyrus et de Darius.e
e L’aram. ajoute « et d’Artaxerxès, roi de Perse ».
f « le vingt-troisième jour » 3 Esd 7.5 ; « le troisième jour » aram. — C’est le 1er avril 515. Ce Temple, transformé par Hérode le Grand, cf. Jn 2.20, servira pendant 585 ans. Il sera détruit par Titus en 70 ap. J.-C.
g C’est le Reste épargné par Dieu et revenu de l’Exil, cf. note sur Esd 1.4.
h « du Temple de Dieu » syr., grec luc. ; « de Dieu » aram. et grec.
i Ici s’achève le document araméen. Le Chroniste a écrit les vv. 19-22.
19 Les exilés célébrèrent la Pâque le quatorze du premier mois.
j Au début du v. l’hébr. ajoute « Les prêtres et », mais cf. la fin du v. — Les lévites immolent la pâque, selon les idées du Chroniste, cf. 2 Ch 35.6, 11. Mais ce n’était pas prévu par le rituel, Dt 16.2 ; Ex 12.6, et, à l’époque du Nouveau Testament, les fidèles égorgeaient eux-mêmes leurs victimes.
k « la pâque » grec ; omis par hébr.