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Bible de Jérusalem

Luc 1.15

15 Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin ni boisson forte ;j il sera rempli d’Esprit Saintk dès le sein de sa mère

j Ces paroles s’inspirent de plusieurs textes de l’AT, en particulier du statut du nazir , cf. Nb 6.1.

k Chez Luc cette expression ne signifie pas une plénitude de grâce sanctifiante, mais un don de prophétie qui fait parler de façon inspirée : 1.41, 67 ; Ac 2.4 ; 4.8, 31 ; 7.55 ; 9.17 ; 13.9. Ce don se manifestera chez Jean dès le sein de sa mère, par un tressaillement prophétique, 1.44.

Luc 1.35

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ;v c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.

v L’expression évoque, soit la nuée lumineuse, signe de la présence de Yahvé, cf. Ex 13.22 ; 19.16 ; 24.16, soit les ailes de l’oiseau qui symbolise la puissance protectrice, Ps 17.8 ; 57.2 ; 140.8, et créatrice, Gn 1.2, de Dieu. Comparer 9.34. Dans la conception de Jésus tout vient de la puissance de l’Esprit Saint.

Luc 1.41

41 Et il advint, dès qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l’enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint.

Luc 1.67

Le cantique de Zacharie.e

67 Et Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et se mit à prophétiser :f

e Comme le cantique de Marie, ce cantique est un morceau poétique que Luc a emprunté et placé sur les lèvres de Zacharie, en ajoutant les vv. 76-77 pour l’adapter à la situation. Il l’a inséré, non dans le récit en prose, v. 64, mais à sa suite.

f Au sens plein du mot ; car si la première partie, vv. 68-75, est un hymne d’action de grâces, la seconde, vv. 76-79, est une vision d’avenir.

Luc 1.80

Vie cachée de Jean-Baptiste.

80 Cependant l’enfant grandissait, et son esprit se fortifiait.m Et il demeurait dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël ;

m Sorte de refrain 2.40, 52 ; cf. 1.66 et comparer Ac 2.41 ; 6.7.

Luc 2.25

25 Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël et l’Esprit Saint reposait sur lui.

Luc 2.26

26 Et il avait été divinement averti par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.w

w « Le Christ du Seigneur » est celui que le Seigneur a oint, cf. Ex 30.22, c’est-à-dire consacré pour une mission de salut ainsi le roi d’Israël, un prince choisi par Yahvé ; enfin, à titre éminent, le Messie qui instaurera le règne de Dieu.

Luc 2.27

27 Il vint donc au Temple, poussé par l’Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard,