j Ces paroles s’inspirent de plusieurs textes de l’AT, en particulier du statut du nazir , cf. Nb 6.1.
k Chez Luc cette expression ne signifie pas une plénitude de grâce sanctifiante, mais un don de prophétie qui fait parler de façon inspirée : 1.41, 67 ; Ac 2.4 ; 4.8, 31 ; 7.55 ; 9.17 ; 13.9. Ce don se manifestera chez Jean dès le sein de sa mère, par un tressaillement prophétique, 1.44.
v L’expression évoque, soit la nuée lumineuse, signe de la présence de Yahvé, cf. Ex 13.22 ; 19.16 ; 24.16, soit les ailes de l’oiseau qui symbolise la puissance protectrice, Ps 17.8 ; 57.2 ; 140.8, et créatrice, Gn 1.2, de Dieu. Comparer 9.34. Dans la conception de Jésus tout vient de la puissance de l’Esprit Saint.
67 Et Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et se mit à prophétiser :f
e Comme le cantique de Marie, ce cantique est un morceau poétique que Luc a emprunté et placé sur les lèvres de Zacharie, en ajoutant les vv. 76-77 pour l’adapter à la situation. Il l’a inséré, non dans le récit en prose, v. 64, mais à sa suite.
f Au sens plein du mot ; car si la première partie, vv. 68-75, est un hymne d’action de grâces, la seconde, vv. 76-79, est une vision d’avenir.
80 Cependant l’enfant grandissait, et son esprit se fortifiait.m Et il demeurait dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël ;
m Sorte de refrain 2.40, 52 ; cf. 1.66 et comparer Ac 2.41 ; 6.7.
w « Le Christ du Seigneur » est celui que le Seigneur a oint, cf. Ex 30.22, c’est-à-dire consacré pour une mission de salut ainsi le roi d’Israël, un prince choisi par Yahvé ; enfin, à titre éminent, le Messie qui instaurera le règne de Dieu.