Olympia Morata, un épisode de la Renaissance et de la Réforme en Italie | Jules Bonnet (1856) |
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Enfant surdouée qui composait des poésies en grec ancien à l’âge où les autres jeunes filles jouent encore à la poupée, Olympia Fulvia Morata (1526-1555) a passé sa prime jeunesse à la cour de Ferrare, où malgré son origine modeste, elle fut l’amie de Renée de France, de sa filles Anne, et d’autres personnages élevés en dignité. Adulée pour ses talents exceptionnels, Olympia serait devenue une sommité littéraire de la Renaissance, sans l’intervention de la Providence divine qui avait d’autres plans pour elle. Son père se convertit au protestantisme ; puis bientôt elle-même fut gagnée aux idées de la Réforme ; dès lors, ce fut la disgrâce, la persécution, l’exil. Jules Bonnet (1820-2892), historien du protestantisme, nous raconte les deux parties de la vie de cette femme extraordinaire, dont le nom serait resté sans lui encore plus inconnu du grand public. Il joint à son récit une série de lettres qui nous permettent d’apprécier la spiritualité de l’écrivaine, et la réalité de son amour pour Jésus-Christ ; si l’hagiographie de la Réforme protestante se cherchait des icônes féminines, Olympia Morata mériterait certainement de l’être.
Table des matières
♦ | Préface |
♦ | Introduction |
♦ | Conclusion |
♦ | Appendice : Lettres d’Olympia et autres documents |