connurent qu'ils étaient nus
♦ La deuxième dispensation : la Conscience (ou responsabilité morale). L'homme ayant péché (Genèse 3.6–7), la promesse initiale de la rédemption lui fut octroyée (Genèse 3.15), et nos premiers parents furent chassés d'Éden (Genèse 3.22–24). Le péché de l'homme, révolte contre le commandement spécifique de Dieu (Genèse 2.16–17), marque une transition entre la connaissance théorique et la connaissance expérimentale du bien et du mal (Genèse 3.5–7, 22). L'homme pécha et entra dans le domaine de l'expérience morale par la mauvaise porte, alors qu'il aurait pu s'y introduire en faisant le bien. Aussi l'homme devint-il, par rapport à Dieu, à la fois semblable et dissemblable : semblable par sa capacité personnelle de différencier le bien du mal ; dissemblable par son choix du mal au lieu du bien. Dès lors, Dieu le rend moralement responsable ; il incombe à l'homme de faire tout ce qu'il sait être bien, de s'abstenir de tout mal connu et de s'approcher de Dieu par le sang du sacrifice institué alors en prévision de l'œuvre future et parfaite de Christ. Sur ce fondement est établie l'alliance avec Adam déchu (Genèse 3.14–21, voir v. 15, note). L'homme échoua à cette épreuve comme aux autres ; Genèse 6.5 en témoigne. Ce régime, en tant qu'épreuve spécifique de l'homme, s'achève avec le déluge ; l'homme n'en demeure pas moins moralement responsable devant Dieu lors même que, par la suite, il lui fut accordé d'autres révélations de Sa volonté (ex. : Actes 24.14–16 ; Romains 2.15 ; 2 Corinthiens 4.2).
Pour les notes au sujet des autres dispensations, voir : l'Innocence (Genèse 1.28) ; le Gouvernement humain (Genèse 8.15) ; la Promesse (Genèse 12.1) ; la Loi (Exode 19.1) ; l'Église (Actes 2.1) ; le Royaume (Apocalypse 20.4) ; et également Genèse 1.28 ; 11.10, notes.