e Add. « pestes », cf. Lc 21.11.
f Cf. Isa 8.21 ; 13.13 ; 19.2 ; Jr 21.9 ; 34.17 ; Ez 5.12 ; Am 4.6-11 ; 8.8 ; 2 Ch 15.6.
g Cf. Isa 13.8 ; 26.17 ; 66.7 ; Jr 6.24 ; 13.21 ; Os 13.13 ; Mi 4.9-10. L’image fut appliquée par le judaïsme à la période de grande angoisse qui devait précéder la venue du règne messianique.
9 « Alors on vous livrera aux tourments et on vous tuera ; vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom.
h Les vv. 9-13 reprennent les thèmes de 10.17-22 (qui offre un parallèle littéral de Mc 13.9-13, Lc 21.12-19) mais en introduisant quelques éléments particuliers qui semblent faire écho à la persécution des chrétiens à Rome sous Néron après l’incendie de 64 (« haïs de tous les peuples à cause de mon Nom ») et aux « trahisons et haines intestines » parmi les victimes elle-mêmes (« l’amour se refroidira chez le grand nombre ») ; cf. Tacite, Ann. XV 44.
14 « Cette Bonne Nouvelle du Royaume sera proclamée dans le monde entier,i en témoignage à la face de toutes les nations. Et alors viendra la fin.j
i Le « monde habité » (oikoumenè), c’est-à-dire le monde gréco-romain. Il faut que tous les Juifs de l’Empire aient entendu la Bonne Nouvelle, cf. Ac 1.8 ; Rm 10.18. L’Évangile atteignit effectivement toutes les parties vitales de l’Empire romain dès avant la chute du Temple, cf. 1 Th 1.8 ; Rm 1.5, 8 ; Col 1.6, 23.
j C’est-à-dire, la fin de l’âge présent et l’arrivée du royaume de Dieu dans sa plénitude, dont un avant-signe est la chute de Jérusalem.
15 « Lors donc que vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, installée dans le saint lieuk (que le lecteur comprenne !),
k Daniel désignait par là, semble-t-il, un autel païen qu’Antiochus Épiphane dressa dans le Temple de Jérusalem (en 168 ; cf. 1 M 1.54). L’application évangélique se réalisa quand la Ville Sainte et son Temple furent investis, puis occupés, par les armées païennes de Rome, cf. Lc 21.20.
l Cf. Ex 10.14 ; 11.6 ; Jr 30.7 ; Ba 2.2 ; Jl 2.2 ; Dn 12.1 ; 1 M 9.27 ; Ap 16.18.
m Ceux qui, parmi les Juifs, sont appelés à entrer dans le Royaume de Dieu le « petit Reste », cf. Isa 4.2 ; Rm 11.5-7.
23 « Alors si quelqu’un vous dit : « Voici : le Christ est ici ! » ou bien : « Il est là ! », n’en croyez rien.
26 « Si donc on vous dit : « Le voici au désert », n’y allez pas ; « Le voici dans les retraites », n’en croyez rien.
n La venue du Messie sera évidente comme l’éclair. Pour une description, voir Ap 19.11-21. — L’éclair est un accompagnement classique des jugements divins, cf. Isa 29.6 ; 30.30 ; Za 9.14 ; Ps 97.4 ; etc.
o Peut-être un proverbe exprimant la même idée de manifestation patente un cadavre, même caché dans le désert, est aussitôt signalé par le tournoiement des vautours.
29 « Aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées.p
p Cf. Jr 4.23-26 ; Ez 32.7s ; Am 8.9 ; Mi 1.3-4 ; Jl 2.10 ; 3.4 ; 4.15 et surtout Isa 13.9-10 ; 34.4, dont notre texte reprend les expressions. Les « puissances des cieux » sont les astres et les forces célestes en général.
q Les Pères ont vu dans ce signe la Croix du Christ. Il pourrait s’agir du Christ lui-même.
r Daniel annonçait ainsi l’établissement du règne messianique par un Fils d’homme venant sur les nuées. — La nuée est le décor ordinaire des théophanies, dans l’AT, Ex 13.22 ; 19.16 ; 34.5 ; Lv 16.2 ; 1 R 8.10-11 ; Ps 18.12 ; 97.2 ; 104.3 ; Isa 19.1 ; Jr 4.13 ; Ez 1.4 ; 10.3s ; 2 M 2.8, comme dans le NT, 17.5 ; Ac 1.9, 11 ; 1 Th 4.17 ; Ap 1.7 ; 14.14.
s Add. « et une voix ».
t Formule combinée à l’aide de Za 2.10 et Dt 30.4, textes où il s’agit de réunir les dispersés d’Israël, cf. Ez 37.9 et Ne 1.9. Voir aussi Isa 27.13. Les « élus » sont donc ici, comme aux vv. 22 et 24, ceux des Juifs que Yahvé sauvera du désastre de leur peuple pour les admettre dans son Royaume, avec les païens, v. 30.
32 « Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l’été est proche.
u Le Fils de l’homme, venant instaurer son règne.
v Cette affirmation concerne la ruine de Jérusalem et la fin du monde.
w Om. (Vulg.) « ni le Fils », sans doute par scrupule théologique. En tant qu’homme, le Christ a reçu du Père la connaissance de tout ce qui intéressait sa mission, mais il a pu ignorer certains points du plan divin, ainsi qu’il l’affirme ici formellement.
37 « Comme les jours de Noé, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme.