5 Un certain Ananie, d’accord avec Saphire sa femme, vendit une propriété ;
7 Au bout d’un intervalle d’environ trois heures, sa femme, qui ne savait pas ce qui était arrivé, entra.
w La faute d’Ananie et de Saphire est d’avoir, par amour de l’argent, voulu tromper les apôtres, et à travers eux l’Esprit Saint, présent parmi les frères et auquel ils ont menti.
x Ce terme repris de l’ancienne alliance, cf. 7.38, pour désigner la communauté messianique, Mt 16.18, a reçu du développement du christianisme une extension de plus en plus vaste d’abord, l’Église mère de Jérusalem, 8.1 ; 11.22, etc. ; puis les Églises particulières de la Judée, Ga 1.22 ; 1 Th 2.14 ; cf. 9.31, et de la Gentilité, 13.1 ; 14.23 ; 15.41 ; 16.5 ; Rm 16.1, 4 ; 1 Co 1.2, etc. ; Jc 5.14 ; 3 Jn 9 ; Ap 1.4 ; 2.1, etc., leurs « assemblées », 1 Co 11.18 ; 14.23, 34, etc., cf. 19.32, et leurs locaux, Rm 16.5 ; Col 4.15 ; Phm 2 ; enfin l’Église dans son unité théologique, 20.28 ; 1 Co 10.32 ; 12.28, etc., sa personnalité de Corps et d’Épouse du Christ, Col 1.18 ; Ep 5.23-32, et sa plénitude cosmique, Ep 1.23.
12 Par les mains des apôtres il se faisait de nombreux signes et prodiges parmi le peuple...
Ils se tenaient tousz d’un commun accord sous le portique de Salomon,
y Ce troisième « sommaire » développe le thème du pouvoir miraculeux des apôtres, cf. 2.43 ; 4.33. Les vv. 12-14 interrompent le développement.
z Non plus, semble-t-il, les apôtres, mais tous les croyants.
14 Des croyants de plus en plus nombreux s’adjoignaient au Seigneur,a une multitude d’hommes et de femmes...
a Plutôt que « De plus en plus nombreux s’adjoignaient (à la communauté) ceux qui croyaient au Seigneur. » Cf. 11.24.
15 ... à tel point qu’on allait jusqu’à transporter les malades dans les rues et les déposer là sur des lits et des grabats, afin que tout au moins l’ombre de Pierre, à son passage, couvrît l’un d’eux.
17 Alors intervint le grand prêtre,b avec tous ceux de son entourage, le parti des Sadducéens. Pleins d’animosité,
b Var. « Anne le grand prêtre », cf. 4.6.
19 Mais pendant la nuit l’Ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison et, après les avoir conduits dehors, leur dit :
c Littéralement « toutes les paroles (cf. v. 32 ; 10.37) de cette Vie-là ». Il est question dans le même sens du « message de ce Salut », 13.26. La prédication chrétienne a pour objet le « salut », cf. 4.12 ; 11.14 ; 15.11 ; 16.17 ; 30-31, et la « vie », cf. 3.15 ; 11.18 ; 13.46, 48, promis à « ceux qui invoquent le nom du Seigneur », 2.21, 40, 47 ; 4.12.
d « Sanhédrin » et « Sénat » désignent la même assemblée le Grand Sanhédrin de Jérusalem, cf. Lc 22.66.
22 Mais les satellites, rendus sur place, ne les trouvèrent pas dans la prison. Ils revinrent donc annoncer :
27 Les ayant donc amenés, ils les firent comparaître devant le Sanhédrin. Le grand prêtre les interrogea :
e T. occ. « Ne vous avions-nous pas expressément interdit d’enseigner en ce nom-là ? Or voici... Pierre lui répondit alors À qui doit-on obéir, à Dieu ou aux hommes ? Il dit À Dieu. Et alors Pierre dit Le Dieu de nos pères... »
29 Pierre répondit alors, avec les apôtres : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
f Expression reprise en 10.39 (cf. 13.29). Elle rappelle Dt 21.23, cité en Ga 3.13, cf. 1 P 2.24.
g L’expression correspond à « Prince de la vie », 3.15 ; elle correspond également à « Chef et Rédempteur », dit de Moïse comme figure du Christ, 7.35 (cf. 7.25). Voir également He 2.10 ; 12.2. Il y a un parallélisme latent entre Jésus et Moïse.
h Cf. Mt 10.20 ; Lc 12.12 ; Jn 15.26-27 ; 1.8.
34 Alors un Pharisien nommé Gamaliel se leva au milieu du Sanhédrin ; c’était un docteur de la Loi respecté de tout le peuple.i Il donna l’ordre de faire sortir ces hommes un instant.
i Gamaliel Ier, le maître de saint Paul, 22.3, était l’héritier de la pensée de Hillel et le représentant le plus en vue de la tendance large et plus humaine dans l’interprétation de la Loi. Son intervention correspond à l’attitude générale du parti pharisien, cf. 4.1.
j Les insurrections de Judas Galiléen et de Theudas sont mentionnées par Josèphe, qui les date respectivement du recensement sous Quirinius (6 ap. J.-C. ; cf. Lc 2.2) et du mandat du procurateur Cuspius Fadus (44-46).
k Une var. insiste sur le souci de pureté rituelle « ... laissez-les et ne vous souillez pas les mains. Car si leur entreprise... les détruire, ni vous, ni les rois, ni les tyrans. Gardez-vous donc de toucher à ces gens-là, de peur que vous ne vous trouviez faire la guerre à Dieu. »
40 Ils rappelèrent alors les apôtres. Après les avoir fait battre de verges, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis les relâchèrent.
l Ce Nom pour lequel les apôtres souffrent, cf. 21.13 ; 1 P 4.14 ; 3 Jn 7, qu’ils prêchent, 4.10, 12, 17-18 ; 5.28, 40 ; cf. 3.6, 16 ; 8.12, 16 ; 9.15, 16, 27, 28, que les chrétiens invoquent, 2.21 ; 4.12 ; 9.14, 21 ; 22.16, c’est toujours le nom de Jésus, inséparable de sa personne, 3.16, et qu’il a reçu à la résurrection, 2.36, à savoir « le Nom au-dessus de tout nom » le nom de « Seigneur » jusqu’alors réservé à Dieu, Ph 2.9-11.
42 Et chaque jour, au Temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner et d’annoncer la Bonne Nouvelle du Christ Jésus.m
m La Bonne Nouvelle du Royaume, Mc 1.1, prêchée par les disciples, c’est-à-dire la Parole qu’ils « évangélisent », 8.4, 25, 40 ; 14.7, 15, 21 ; 16.10, ou « l’Évangile », 15.7 ; 20.24, se concrétise pour le christianisme primitif en la personne de Jésus, 8.35, ressuscité par Dieu, 13.32s ; 17.18 ; cf. 2.23 ; 9.20, et devenu Fils de Dieu avec puissance, cf. Rm 1.1, Christ, 5.42 ; 8.12 ; cf. 9.22, et Seigneur, 10.36 ; 11.20 ; 15.35 ; cf. 2.36.