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Bible de Jérusalem

Romains 5.2

2 lui qui nous a donné d’avoir accès par la foi à cette grâcel en laquelle nous sommes établis et nous nous glorifions dans l’espérancem de la gloire de Dieu.

l La faveur de vivre dans l’amitié divine, l’« état de grâce ».

m L’espérance chrétienne est l’attente des biens eschatologiques : la résurrection du corps, 8.18-23 ; 1 Th 4.13s ; cf. Ac 2.26 ; 23.6 ; 24.15 ; Ac 26.6-8 ; 28.20, l’héritage des saints, Ep 1.18 ; cf. He 6.11s ; 1 P 1.3s, la vie éternelle, Tt 1.2 ; cf. 1 Co 15.19, la gloire, 5.2 ; 2 Co 3.7-12 ; Ep 1.18 ; Col 1.27 ; Tt 2.13 ; la vision de Dieu, 1 Jn 3.2s, en un mot le salut, 1 Th 5.8 ; cf. 1 P 1.3-5, de soi et des autres, 2 Co 1.6s ; 1 Th 2.19. Désignant d’abord la vertu qui attend ces biens, elle peut parfois désigner ces biens célestes eux-mêmes, Ga 5.5 ; Col 1.5 ; Tt 2.13 ; He 6.18. Jadis déposée en Israël, Ep 1.11-12 ; cf. Jn 5.45 ; 4.18, à l’exclusion des païens, Ep 2.12 ; cf. 1 Th 4.13, elle y préparait une espérance meilleure, He 7.19, qui est aujourd’hui offerte même aux païens, Ep 1.18 ; Col 1.27 ; cf. Mt 12.21 ; 15.12, dans le mystère du Christ, 16.25. Elle se fonde sur Dieu, 1 Tm 5.5 ; 6.17 ; 1 P 1.21 ; 3.5, son amour, 2 Th 2.16, son appel, 1 P 1.13-15 ; cf. Ep 1.18 ; 4.4, sur sa puissance, 4.17-21, sa véracité, Tt 1.2 ; He 6.18, et sa fidélité, He 10.23, à tenir ses promesses, qu’il a exprimées par les Écritures, 15.4, et l’Évangile, Col 1.23, et réalisées en la personne du Christ, 1 Tm 1.1 ; 1 P 1.3, 21. Aussi ne peut-elle décevoir, 5.5. Tendue par définition vers des biens invisibles, 8.24 ; He 11.1, elle s’appuie sur la foi, 4.18 ; 5.1s ; 15.13 ; Ga 5.5, He 6.11s ; 1 P 1.21, et se nourrit de la charité 5.5 ; 1 Co 13.7, les deux autres vertus théologales avec lesquelles elle a un lien étroit, 1 Co 13.13. L’Esprit Saint, le don eschatologique par excellence déjà possédé partiellement, 5.5 ; Ac 1.8, est sa source privilégiée, Ga 5.5, qui l’éclaire, Ep 1.17s, la fortifie, 15.13 et opère par elle l’unité du Corps, Ep 4.4. Fondée sur la justification par la foi au Christ, 5.1s ; cf. Ga 5.5, elle est pleine d’assurance, 2 Co 3.12 ; He 3.6, de réconfort, 2 Th 2.16 ; He 6.18, de joie, 12.12 ; 15.13 ; 1 Th 2.19, et de fierté, 5.2 ; 1 Th 2.19 ; He 3.6 ; elle ne se laisse point abattre par les souffrances présentes, qui comptent peu auprès de la gloire promise, 8.18, mais les supporte au contraire avec une « constance », 8.25 ; 12.12 ; 15.4 ; 1 Th 1.3 ; cf. 1 Co 13.7, qui l’éprouve, 5.4, et l’affermit, 2 Co 1.7.